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Citations sur Le jeu de l'ange (424)

"Les bonnes paroles sont des cadeaux gratuits qui n'exigent pas de sacrifices et font plus plaisir que les vrais."
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"Tout n'est que plaisanterie dans cette vie. C'est juste une question de perspective."
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Le silence pare les sots d'intelligence, l'espace d'une minute.
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Je me méfie de ceux qui s'imaginent avoir beaucoup d'amis. C'est signe qu'ils connaissent mal leur prochain.
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En l'occurrence, le problème réside dans le fait que l'homme est un animal moral abandonné dans un monde amoral, condamné à une existence finie et sans autre signification que de perpétuer le cycle naturel de l'espèce. Il est impossible de survivre dans un état prolongé de réalité, au moins pour un être humain. Nous passons une bonne part de notre vie à rêver, surtout quand nous sommes éveillés. Je vous l'ai dit simple biologie.
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Je ne peux pas mourir encore, docteur. Pas tout de suite. J'ai des choses à faire.
Après, j'aurai toute la vie pour mourir.
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- Ça ne vous tente pas de créer une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, pour laquelle ils seraient capables de tuer et de se laisser tuer, de se sacrifier et de se damner, de donner leur âme ? Quel plus grand défi pour votre métier que de créer une histoire si puissante qu'elle transcende la fiction et se transforme en vérité révélée ?
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Je crois que vous n’avez pas beaucoup d’amis. Moi non plus. Je me méfie de ceux qui s’imaginent avoir beaucoup d’amis. C’est signe qu’ils connaissent mal leur prochain.

Un intellectuel est ordinairement quelqu’un qui ne se distingue pas précisément par son intelligence, affirma-t-il. Il s’attribue lui-même ce qualificatif pour compenser l’impuissance naturelle dont il sent bien que ses capacités sont affectées. C’est aussi vieux et aussi sûr que le dicton. « Dis-moi de quoi tu te vantes et je te dirai ce qui te manques. » C’est pain quotidien. L’incompétent se présente toujours comme expert, le cruel comme pitoyable, le pêcheur comme dévot, l’usurier comme bienfaiteur, l’arrogant comme humble, le vulgaire comme distingué et l’abruti comme intellectuel.

- Quand j’étais enfant, pendant quelques mois, j’ai voulu être Esope.
- Nous abandonnons tous nos grandes espérances sur la route.

Rien ne nous induit plus à avoir la foi que la peur, la certitude d’être menacés. Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, mêmes les plus contestables. Ceux qui s’opposent à nous, ou qui, simplement sont nos voisins, cessent d’être nos semblables et deviennent nos ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs. L’envie, la jalousie ou le ressentiment qui nous motivent sont sanctifiés, car nous avons la certitude d’agir pour notre seule défense. Le mal, la menace, sont toujours chez l’autre. La peur est le premier pas vers une foi passionnée. La peur de perdre notre identité, notre vie, notre condition ou nos croyances. La peur est la poudre et la haine est la mèche. Le dogme, en dernière instance, n’est que l’allumette qui y met le feu.

Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et ont rêvé avec lui. Toutes les fois qu’un livre change de main, toutes les fois que quelqu’un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. Ici, les livres dont personne ne se souvient, les livres qui se sont perdus dans le temps, vivent pour toujours, en attendant d’arriver dans les mains d’une nouveau lecteur, d’un nouvel esprit…
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La vieillesse est la vaseline de la crédulité. Quand la mort frappe à la porte, le septicisme saute par la fenêtre. Une bonne trouille cardiovasculaire, et l'on croit même au Petit Chaperon Rouge.
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Il arrive que même les pires nouvelles soient un soulagement quand elles sont seulement une confirmation de ce que l'on pressentait sans vouloir le savoir.
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