Citations sur Les lumières de septembre (78)
Les mauvaises nouvelles, surtout quand elles sont scabreuses et effrayantes, sont d'une remarquable efficacité pour soulager les porte-monnaie du public.
Ne te fais pas trop de souci pour moi. La mer est coutumière de ces choses : avec le temps, elle ramène tout, particulièrement les souvenirs.
La lumière du matin sculptait des formes sur les parois des falaises qui composent une bonne art de la côte normande, murailles de pierre affrontant l’océan. Les reflets du soleil dessinaient des éclats aveuglants d’écume et d’argent en fusion. Le vent du nord poussait le voilier avec force, la quille fendant la surface comme une dague. Pour Ismaël, ce n’était là que simple routine ; pour Irène, les Mille et Une Nuits
Pendant une fraction de seconde, un visage se forma de l'autre côté de la vitre, dans le brouillard. Peu après, la fenêtre s'ouvrit toute grande sous l'effet d'un coup de vent. Une bouffée d'air froid le pénétra jusqu'aux os et il vit, horrifié, une tache noire se répandre sur le sol.
Chère Irène
Les lumières de septembre m'ont habitué à me souvenir de l'empreinte de tes pas disparaissant avec la marée.
Je savais déjà, alors,que l'hiver ne tarderait pas à effacer le mirages du dernier été que nous avons vécu ensemble au bord de la baie bleue.Tu serais surprise de voir combien rien n'a pratiquement changé depuis lors.Le phare se dresse toujours en sentinelle dans les brouillards,et la route longeant la plage de l'anglais est à peine plus qu'un sentier qui serpente dans le sable sans mener nulle part.
Ça ne valait pas la peine de perdre son temps à essayer de changer le monde ; il suffisait d'éviter que le monde vous change.
Depuis cette nuit là, j'ai su qu'un jour, peu importait quand, notre heure viendrait. Que, quelque part au loin, les lumières de septembre brilleraient pour nous et que, cette fois, il n'y aurait plus d'ombres sur notre chemin. Cette fois, ce serait pour toujours.
Comme lui avait dit une fois son défunt mari, çà ne valait pas la peine de perdre son temps à essayer de changer le monde, il suffisait d'éviter que le monde vous change.
C’est ainsi que Dorian se découvrit un nouvel amour inavouable à côté duquel la cartographie pâlissait comme une science de parchemins rongés aux mites : Greta Garbo, divine créature, dont la seule mention pendant les repas suffisait à lui couper l’appétit, en dépit du fait que ce soit une vielle femme… de trente ans.
Depuis cette nuit-là, j'ai su qu'un jour ,peu importait quand notre heure viendrait.Que quelque part au loin,les lumières de septembre brilleraient pour nous et que ,cette fois, il n'y aurait plus d'ombre sur notre chemin.
Cette fois, ce serait pour toujours. ( page 260).