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3,71

sur 1068 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un bon nombre d'ingrédients semblaient réunis pour me faire voyager de Marseillette à Tolède ; un joli titre, l'enjôleuse Olivia Ruiz, et son précédent ouvrage, La commode aux tiroirs de couleurs, aux nombreux lecteurs enthousiastes, et présent depuis fort longtemps dans ma PAL.
Alors j'ai décidé d'écouter le chant de la pluie avec Olivia. Mais la pluie est tombée et je suis restée imperméable sous le déluge.
A la lecture des premières pages, trop de prénoms, tout est brouillon, je ne m'y retrouve pas parmi tous ces personnages féminins. Holà Olivia, c'est possible d'arrêter de faire tomber la pluie, por favor, je n'y comprends goutte ?
Les invraisemblances se font légion, les personnages sont caricaturaux, je n'y ai pas cru une seconde, et la fin toute dégoulinante de sucre a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Le récit n'a pas vraiment de structure, je n'ai pas compris où voulait m'emmener l'auteure, avec ce qui se résume à une tranche de vie de Carmen et ses soeurs. Les sujets sont effleurés, rien n'est approfondi. le tout saupoudré de mots d'espagnol pour donner une ambiance, mais cela ne suffit pas à planter un décor.
Dommage, deux jours après ma lecture, j'ai l'impression d'avoir déjà tout oublié de l'histoire, aucune scène marquante ne me restera en mémoire. Il n'est pas toujours évident pour un auteur de transformer l'essai après un premier succès. J'aurais mieux fait de lire La commode aux tiroirs de couleurs, je crois …
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Voilà un roman vite avalé un jour de pluie quand on n'a rien d'autre à lire et dont le contenu, très décevant, prend vite l'eau.
C'est l'une des soeurs de Rita Carmen, qui prend la parole pour nous dérouler sa vie et celle de ses soeurs. Si on retrouve au début l'ambiance familiale du précédent roman d'Olivia Ruiz sur fond de guerre civile espagnole, on se perd très vite dans un imbroglio d'histoires.
L'histoire, qui se déroule entre Marseillette et Tolède, rassemble un grand nombre de personnages qui manquent d'épaisseur ou bien sont caricaturaux. Ainsi Pablo l'homme dangereux qui séduit Violette et la garde sous son emprise.
Que dire aussi de Carmen et de son aventure avec Antonio qui la mènera en prison.
Tout cela baigne très vite dans l'eau de rose avec un goût d'inachevé, voire de bâclé. Dommage pour le lecteur. En tout cas, je suis restée sur ma faim et, au prochain roman d'Olivia Ruiz, je laisserai tomber la pluie et le reste !

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Un soir de 1977, dans le café familial au coeur du village de Marseillette, Carmen pleure la perte de sa nièce, Cali, morte en couche. Alors que son deuil commence, elle se remémore les moments passés avec cette jeune fille qui comptait tant pour elle. Puis, de souvenirs en souvenirs, Carmen invoque ces personnes qui ont su changer sa vie. D'une hacienda à Tolède, au café familial, en passant par une prison madrilène en pleine période franquiste, c'est une partie de l'Histoire de l'Espagne aussi bien que celle de Carmen et de sa famille qu'Olivia Ruiz nous conte. Parce que la vie de Carmen a souvent été dictée par l'amour qu'elle portait aux autres, a quarante ans, elle aura déjà vécu mille et une vies et les figures marquantes de ces années passées sont aussi diverses et variées que les situations qu'elle aura vécues.

Si j'avais été assez sensible à l'émotion et au charme qui se dégageait de son premier récit (La commode aux tiroirs de couleurs, JC Lattès, 2020), je n'ai pas été emportée par ce second roman. Peut-être parce que les vies de Carmen sont trop invraisemblables, que les évènements s'enchaînent sans assez de profondeur et de liens entre eux. Je n'ai pas retrouvé le côté lyrique et l'atmosphère poétique qu'Olivia Ruiz est capable d'instiller dans son univers musical. C'est dommage car certains passages avaient, à mon sens, beaucoup de potentiel romanesque. J'aurais aimé rester plus longtemps dans cette hacienda de Tolède, à écouter les Toreros nous parler de la façon dont ils excitent les taureaux avant une corrida, nous expliquer comment cette coutume aujourd'hui controversée est devenue un vrai business au sein duquel tous les coups sont permis…

C'est donc un rendez-vous manqué, entre Olivia Ruiz et moi, cette fois-ci. Cependant, mon avis reste très à contre-courant de l'opinion générale, d'après ce que j'ai pu lire ici et là. Tout ne peut pas plaire à tout le monde, fort heureusement. Je vous laisse son roman, je garde ses chansons.
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A Marseillette, Carmen se rappelle des souvenirs de sa vie. L'exil de sa famille espagnole vers la France, la perte de ses parents, ses deux soeurs aînées, sa nièce, la vie de café....
Je ne sais pas si j'arriverai à en dire beaucoup plus car je me suis perdue dans ce livre. Il faut dire que je l'ai écouté et non pas lu, mais souvent je ne savais pas qui était qui, de qui Carmen parlait, l'époque à laquelle on était...
Je n'avais pas lu le précèdent livre qui parait il aide beaucoup à la compréhension. Mais pour moi c'est un rendez-vous raté sur ce livre ci.

Merci à Audiolib et Netgalley pour l'écoute de ce titre.
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J'avais beaucoup aimé son premier roman. Je suis bien plus mitigée quant à ce deuxième roman que j'ai trouvé un peu trop vulgaire par moment.

L'histoire de Carmen est touchante mais pas très réaliste. Ainsi, elle se barre avec un mec qu'elle connaît à peine (une nuit c'est peu pour faire connaissance) qui va l'entraîner dans un trafic auquel j'ai pas coloris grand chose dans le monde de la tauromachie (alors qu'elle est foncièrement contre).

Bref ... je suis déçue.
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Dans un petit café de Marseillette, quatre soeurs ( je crois, parce que c'est un peu confus, côté personnages) sont espagnoles jusqu'au bout des humeurs … C'est le royaume des excès de famille, ça déborde.

Abandonnée par leurs républicains de parents, la fratrie a connu la retirada, même si la narratrice, Carmen, étant la cadette, n'en garde que quelques sensations, le froid, la faim. C'est assez succinct, côté reconstitution historique. Ce que Carmen raconte, c'est sa frustration, sa fuite, son échec, ses soeurs, sa nièce qui vient de mourir en couches, leur laissant cependant un nouveau rayon de soleil à chouchouter. le microcosme du café est agité en tous sens par les bonnes actions des soeurs, et leurs récriminations, émaillées de quelques expressions en espagnol, pour faire local.

Carmen, selon ses soeurs, est une ingrate qui ne voit que son insatisfaction et pas ce qui a été gagné à la misère et à l'exil. Elle, elle les trouve encroutées, enlisées dans la routine du petit café, sans ambitions pour l'ailleurs. C'est pourquoi, elle va leur tourner le dos, après une nuit torride passée avec un torero de passage, au corps de braise et au regard révolver. Elle devient régisseuse dans sa finca, et voit passer des boites de médicaments sans broncher. Elle s'y entiche d'un toro, Léon, et de bébés toreros dont elle se sent mère de substitution et se retrouve le dindon d'une sinistre farce. Elle n'échappe pas à la case prison avant de revenir au bercail, salement amochée quand même …

Malgré l'écriture enlevée et un certain charme, le récit tourne trop souvent court et manque d'une structure qui poserait les personnages dans une histoire moins bancale : on passe notamment des prisons franquistes au journal intime d'un marin sur l'United States. On finit par retrouver le dit marin dans le café, mais quand même, il tombe là comme un cheveu dans la paëlla. La culture de l'exil, la féminité à conquérir, donnent de jolies pages pour finalement se terminer en eau de rose trop sirupeuse pour moi.
Lien : https://aleslire.wordpress.c..
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• DÉCEPTION •

Voilà, le mot est posé. Qu'est ce que je ne l'aime pas celui là. Je voudrais vous parler bouquin en ne vous faisant que des éloges, mais la vie c'est pas ça. Il y a des hauts mais du coup il y a forcément des bas. Ça permet de remonter vous comprenez. Et je peux vous dire que j'en ai eu du mal à remonter. Je soupçonne ce livre de m'avoir plongé dans une petite panne de lecture. Pour vous parler un peu du roman plus que de mes états d'âme, j'ai bien aimé son premier roman, c'était la découverte, c'était sympathique le petit côté historique. Ici on prend les mêmes et on recommence. Et clairement ça ne l'aura pas fait avec moi. Je suis déçue parce que j'aime bien la plume de l'autrice, mais l'histoire tient quand même une place importante dans un roman. Bref ça ne me corresponds pas et donc je pense faire l'impasse sur les prochains, si prochain il y a.
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Grosse déception ! Après avoir lu le premier ouvrage d'Olivia Ruiz qui m'avait pris par la main et emmené dans son monde, là... je suis restée stoïque.
Les trois soeurs exilées d'Espagne sont hautes en couleur, mais l'histoire est brouillon, ça va, ça vient... Tous ces allers-retours nuisent au récit et ça devient presque loufoque.
Dommage, il y avait matière à faire une belle histoire.
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Lecture du jour en écoutant la pluie tomber justement mais sans connaître la chanson catalane qui donne ce beau titre au roman.
Les soeurs Ruiz-Monpéan, émigrées espagnoles, sont actives, sympathiques, généreuses. La cadette Carmen, surprotégée par les aînées, quitte le café familial sur un coup de tête pour suivre un toréro. Grave erreur qui la conduira jusqu'à une prison franquiste. Elle n'y perd pas son temps : grâce à une prisonnière politique, elle découvre Cervantès et Camus.
Bien d'autres personnages et évènements apparaissent dans ce roman mais on survole l'ensemble jusqu'à un dénouement à l'eau de rose.
Je préfère la chanteuse à l'écrivaine !
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Le livre de Mme RUIZ est plus conventionnel en termes d'écritures. Les personnages sont difficiles à saisir au début du roman et à mémoriser. On se perd parfois dans les prénoms. Mais l'histoire que raconte l'héroïne, son histoire de vie nous rappelle les conditions dans lesquels la France a accueilli les réfugiés républicains espagnols en 1937-1938. Ah ce n'étaient pas des Ukrainiens, car ils étaient considérés comme des pestiférés par les autorités d'alors. Les personnages du roman s'en échappent en tenant un petit café-hôtel restaurant dans le midi. L'histoire est succulente et plaisante à suivre. Les malheurs de Carmen qui suit l'homme qui lui a traversé le coeur et le corps dans le Madrid franquiste sont relatés avec force détails et cette épreuve terminée, elle retrouve sa famille avec toute l'émotion qui m'a bien plu à lire.
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