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EAN : 9789522731869
Atramenta (11/06/2013)
5/5   1 notes
Résumé :
Henry Sidambarom défendit la cause des Indiens en Guadeloupe. Pourquoi est-il ignoré des livres d’histoire ? Quels rapports Aimé Césaire eut-il avec les Indiens martiniquais ? Autour de ces deux piliers de l’émancipation aux Antilles, ces ressources aideront l’épopée indo-antillaise à sortir de l'occultation qui lui est faite dans les études post-coloniales.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
* Plus qu'un récit et un devoir de mémoire, c'est un éveil à la conscience. Jean S. Sahaï forge la chaîne d'union fraternelle caribéenne et invite chaque maillon à s'insérer, pour autant qu'il se reconnaisse. Avec la retenue, la profondeur et la liberté d'esprit dûs à sa culture spirituelle, il nous pousse vers nous-mêmes, sur des pages qu'il a pris le temps d'écrire, pour nous, avec nous. C'est un cadeau rare, chez nos écrivains ou romanciers… Un « monument » pour ceux qui sont issus de Kala-Pani. – Rosine Maroudy, Cadre commercial IATA du transport aérien en Guyane Française.

* Pourquoi Henri Sidambarom n'est-il pas mentionné dans l'histoire de la Guadeloupe, ni honoré comme Victor Schoelcher dont un musée porte le nom à Pointe-à-Pitre ? Jean S. Sahaï confronte le regard porté sur les Indiens des îles avec les propos d'Aimé Césaire et tout ce que le poète de la Négritude doit au giron de sa Da tamoule. – Scarlett Jésus, Critique d'art, inspectrice honoraire de l'Education Nationale.

* Et si Césaire avait rencontré Gandhi durant ses études ? Jean S. Sahaï met son talent d'essayiste au service du désenclavement de la saga Indo-Antillaise. Celle-ci doit prendre place une fois pour toutes dans les études post-coloniales. Si l'Inde a récemment honoré les ancêtres engagés, à Calcutta et Pondichéry, nul doute qu'un tel ouvrage amènera une prise de conscience dans les îles, en France et au-delà. – Christelle Gourdine Mandjiny, entrepreneure guadeloupéenne basée à Pondichéry.

* L'Indianité est une richesse partagée par tous aux Antilles. Mon bisaïeul Henry Sidambarom a oeuvré pour l'intégration. C'est dans cette logique que la société guadeloupéenne s'est construite. de la mixité est né l'Antillais moderne. le travail de Jean S. Sahaï est important pour notre génération. Il ouvrira les consciences. – Valencia Sidambarom, Clerc de notaire, de la 4ème génération de la famille Sidambarom en Guadeloupe.

* Combien de temps faut-il attendre pour être de son pays ? Dix ans, cinquante ans, cent ans ? À jamais ? À chacun de savoir qui il est et de se positionner comme tel ! Henry Sidambarom l'a fait. Arrivés à des époques différentes, dans des conditions différentes, pour des raisons différentes, au bout du compte, Guadeloupéens nous sommes ! Nous avons en commun les codes profonds qui font de nous ce peuple. L'écriture de Jean est fondamentale. C'est dans l'ouverture, dans la connaissance de chacun, que s'amorce la reconnaissance de notre unité. – Carole Venutolo-Legrix, Responsable au WTC de Jarry, Soprano lyrique, Guadeloupéenne d'origine italienne et libanaise.

* Il a fallu que Jean S. Sahaï soit là, qu'il se décentre, pour tenir ce langage de vérité. Il nous amène avec brio à la prise de conscience que tout être est Homme, d'où qu'il vienne, que nous sommes tous venus d'ailleurs et que nous construisons ensemble notre devenir, quels que soient nos Kala Pani. – Marie-Fleur Molia, professeur des écoles, auteur de « Saturnin Molia, coureur cyliste à vie ».

* Cette belle étude nous rappelle que la Da de Césaire était une Indienne et qu'elle lui chantait des comptines en tamoul, que la commune d'enfance de celui-ci est celle de la Martinique qui compte le plus d'Indo-Martiniquais, et que toute sa vie, Césaire s'est passionné pour la langue tamoule, l'une des plus vieilles de l'humanité, faut-il le rappeler. Oui, dans la Négritude de Césaire, il y a eu une part non négligeable d'Indianité. - Raphaël Confiant, Écrivain, professeur des universités (UAG).

Lien : http://halleyjc.blog.lemonde..
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Une oeuvre incontournable qui manquait au devoir de mémoire des indo-antillais... des petites Antilles Francophones anglophones , hispanophones et réunionnaises ..en cours de lecture , j'apprends beaucoup , j'apprécie le style....
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critiques presse (1)
Culturebox
27 août 2013
Dans « Adagio pour la Da », Jean Samuel Sahaï revient sur les multiples apports de la présence indienne aux Antilles. Un aspect négligé de l’histoire et des études post-coloniales.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dédicace :
A Souprann,
qui erra dans Pointe-à-Pîtres
A nos ancêtres,
qui enjambèrent l'eau noire ?
Au peuple
arc en ciel des iles caribéennes,
A toi , honorable Lecteur,
Namaaskarâm et Vaanakkâm !
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