AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702418420
157 pages
Le Masque (21/09/1988)
4/5   16 notes
Résumé :
Son visage apparut à la portière. Je baissai la glace.
— Je vais vous demander un coup de main, dit-il en souriant.
Je descendis de la voiture et le rejoignis près du coffre. Dans la main gauche, il tenait un revolver ; dans la main droite, une énorme clé anglaise. Je m'arrêtai net.
- Très bien, dit-il, j'allais justement te demander de ne pas avancer trop près, mon petit fumier.
Je regardai l'index de sa main gauche frémir sur la détente... >Voir plus
Que lire après On n'enterre pas le dimancheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Jobiste au Grévin, Philippe Valence, guadeloupéen isolé à Paris, y fait connaissance de la suédoise Margareta, l'amour de sa vie, et lui trouve une place de fille au père dans la famille Courtalès.

C'est ce qu'il raconte, avec prudence, au commissaire et à l'inspecteur Sommet.

L'introduction m'a semblée un peu longue et les personnages pas toujours crédibles, avant que ne démarre le suspense couronné d'un croustillant épilogue à la Kassak!
Commenter  J’apprécie          311
Ce roman est très court, et très dense. La psychologie de Philippe est bien creusée. Il y a souvent des phrases très percutantes, marquantes. L'histoire paraît assez simple. La chute aussi, si on y réfléchit bien, pourtant, on ne s'y attend pas. Ce roman ira très bien à ceux qui aiment les romans policiers où l'on n'a pas trop peur. Il est assez fin, et il raconte des faits assez simples, des faits de tous les jours...
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Margareta était individualiste. Moi aussi. Mais autant je détestais l'individualisme solitaire, autant l'individualisme à deux me semblait plein de charme.
Commenter  J’apprécie          250
Il y a un univers de la solitude. Un univers gris, sordide, plein de hurlements silencieux et de monologues interminables. La vie qui se recroqueville sur elle-même et qui se racornit. Les pensées qui tournent en rond et qui rancissent… L’illusion que l’on vous regarde, que l’on vous écoute, et brusquement, l’aveuglante et insupportable évidence que l’on n’a eu que soi-même comme public… « Un homme seul est comme un lépreux, a dit Koestler, il marche et la foule s’écarte… »
Commenter  J’apprécie          40
C’était plus facile à dire qu’à faire. J’avais peur d’être trop brutal, maladroit. Il aurait fallu engager la chose avec désinvolture.
Mais dans la moiteur d’étuve du musée, environné de ces fantômes empanachés aux regards fixes, la désinvolture n’était pas facile.
Je travaillais au musée depuis longtemps, mais il me faisait toujours subir une espèce d’envoûtement. Mes parents m’y avaient conduit deux ou trois fois quand j’étais petit, et j’en avais toujours conservé un souvenir magique. J’aimais ces personnages figés dans leur haine, dans leur triomphe ou dans leur terreur. J’aimais cette nécropole de mannequins auxquels l’immobilité conférait un parfum d’éternité.
Commenter  J’apprécie          10
Je voulais prouver mon amour par la durée comme on prouve le mouvement en marchant. Je savais que je l’aimais et qu’en un sens elle m’avait sauvé la vie. Mais je savais également qu’elle-même n’avait pas d’aussi bonnes raisons de s’être attachée à moi. Je ne lui avais rien apporté. J’ignorais ce que je représentais à ses yeux et je ne trouvais pas le courage de lui poser la question. D’ailleurs, je n’avais guère confiance dans les mots : lorsque nous serions séparés par le temps et l’espace, et qu’au-dessus de ce gouffre le souvenir de ces trois semaines serait notre seul lien, alors j’apprendrais si cette histoire possédait réellement le sens que je lui avais donné, ou si elle n’avait jamais été qu’une amourette de vacances bientôt engloutie sous l’amoncellement des jours.
Commenter  J’apprécie          00
Ce qui éloignait les filles était donc plus subtil. Comme si elles avaient peur de moi. Peut-être devinaient-elles que je n’étais soutenu par aucune foi, ni aucun idéal, ni aucune ambition. Que par moi-même, je n’étais rien, et qu’il me fallait l’amour de l’une d’elles pour devenir quelque chose. Je n’avais ni chaleur ni lumière à communiquer. Je ne pouvais qu’en recevoir comme un astre mort.
Je n’étais pas dynamique. Je n’étais persuadé de rien, si ce n’est de la vanité de tout. Je n’avais d’autre raison de vivre que la peur de mourir. Je ne le disais pas, bien entendu, mais elles devaient le lire dans mes yeux…
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
Videos de Fred Kassak (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Kassak
Mystère Mystère - La Puce - Pièce radiophonique policière proposée et réalisée par Pierre BILLARD, "La puce" de Fred Kassak. Interprètes
Marie Jeanne Gardien Rosy Varte Jean Marie Fertey Claude Richard Claude Dasset Henry Djanik Evelyn Séléna
autres livres classés : antillaisVoir plus


Lecteurs (45) Voir plus



Quiz Voir plus

Iceberg de Kassak

Où le narrateur amène-t-il Irène après l'avoir rencontrée ?

au cinéma
voir un match de foot
manger au restaurant
nulle part

7 questions
111 lecteurs ont répondu
Thème : Fred KassakCréer un quiz sur ce livre

{* *}