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Trash. Mais réjouissant.
Un manga adulte, avec un fond et une dose de violence sexuelle, bien japonais, découvert au détour d'une fortuite critique d'un fidèle babelionien.

Une idée de départ bien barrée : un vrai parrain yakuza, en vengeance contre un beau gosse chaud lapin, sous l'oiseux prétexte qu'il s'est tapé sa femme et sa fille, le transforme en...femme sexy (ladyboy pour être très précis soit travesti sans plus aucun attribut masculin) laché sur une île isolée peuplée de 100 pervers sexuels avec pour seul vêtement un slip (kangourou pour être très précis) à la propreté douteuse soit dit en passant, dont le seul objectif , à la fois pour sortir de cet enfer et soulager leurs gonades, est de violer jusqu'à ce que mort s'ensuive cette toute nouvelle jouvencelle selon le machiavélique plan vengeresque du parrain yakuza un poil perturbé sus mentionné et sous le regard des infidèles femmes de sa vie, selon lui, aussi sus-nommées.
Bon, vraiment dejanté le scénario...

Donc, ironie, notre chaud lapin, mâle macho viril et séducteur sautant sans vergogne sur tout ce qui porte jupon, se retrouve à se battre pour sauvegarder sa nouvelle virginité féminine de l'appétit vorace de pervers en rut dont l'aboutissement d'une relation sexuelle non consentie est la clé du retour vers le monde civilisé.

Derrière la crudité du scénario et de sa représentation visuelle, se retrouve une véritable réflexion des rapports inter-sexes, de la banalisation du concept sexe et violence dans certaines sociétés, et du viol, sujet peu abordé sous un angle distancié mais acerbe.
Cette saga outrancière, gore, crue et violente, centrée sur un(e) survivor(e) combattant pour sa dignité et sa liberté s'étale sur 5 tomes, dont le premier donne envie de poursuivre la découverte de ses pérégrinations.
Un manga peut être féministe sur le fond ?
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Kôzô Kamashisa est un jeune yakuza qui est affecté à la protection de l'épouse et de la fille du patron du clan, Masayoshi Akûto. Akûto est un homme puissant qui s'arroge le droit de vie d'être de mort pour ses ennemis et pour ses hommes. Kôzô est plein de vigueur, il a une libido exacerbée, un homme à femme (comme dir mon père). Il pense plus avec son sexe qu'avec son cerveau. La femme du patron, Misato, ancienne actrice, est une belle quadragénaire qui se refuse à son mari depuis la naissance de leur fille, Kirara, qui vient d'avoir dix-huit ans. Mais cette femme, la proximité avec son jeune et séduisant garde du corps aidant, devient la maîtresse de Kôzô. Ce dernier, pas toujours très futé mais monté comme un âne ne se satisfait pas de se faire la femme du patron et se tape aussi sa fille. Akûto, vicieux, a découvert un mouchoir taché de sperme dans la chambre de sa femme et y a installé des caméras de surveillance ainsi que dans la chambre de sa fille. Kôzô est pris en flagrant délit d'adultère. Akûto ne pense que vengeance. Il fait capturer le jeune homme, le plonge dans un comas artificiel de six mois et en profite pour le faire opérer et le transformer en femme. Kôzô se réveille amnésique, ne comprend pas d'où lui viennent ses seins et découvre qu'il a un vagin à la place du pénis. Ce n'est que le début de la vengeance du patron. le patron a acheté une île qu'il a baptisé Kon-lhankul. Il a fait capturer et déporté sur l'île cent psychopathes, tous criminels sexuels, une bande de violeurs. Il fait alors largué Kôzô, transformé en jolie femme malgré lui pour que les cents pervers le viol jusqu'à ce que mort s'en suive. Les violeurs sont prévenus et attendent ce qu'ils appellent la cible S'ils parviennent à la violer, leur liberté leur sera rendue. Dès qu'ils aperçoivent Kôzô, ils se mettent à sa poursuite…

Encore une série que j'attendais en numérisation. Enfin, elle est disponible en version numérique. La version papier contient cinq tomes mais la version numérique ne propose pour le moment que le premier. C'est regrettable, ils auraient pu numériser les cinq épisodes, je n'aurais ainsi pas dû attendre la suite. La numérisation, en format KINDLE est de grande qualité. le concepteur de la série semble se moquer des émissions de télé-réalité dans lesquels les candidats sont plus ou moins abandonnés sur une île déserte et sont en mode survie. Si ce n'est qu'ici, les seuls téléspectateurs sont Akûto, sa femme et sa fille. Ce n'est pas vraiment un jeu, c'est une sombre vengeance et l'enjeu est de voir l'amant de la femme et la fille du patron du clan yakuza subir les pires sévices qu'une femme pourrait endurer d'être seule au milieu d'une bande de cinglés obsédés sexuels qui ne rêvent que d'assouvir leurs pulsions. L'espérance d'échapper aux sévices et de survie de Kôzô est en principe relativement courte mais celui-ci a plus de ressources que prévu par les yakuza. Il profite également de la stupidité et de l'avidité des psychopathes qui n'arrivent pas à se fédérer pour conquérir la jolie transgenre. Ils ignorent que Kôzô est à l'origine un homme. Il est désigner comme étant la cible. Plus pervers encore, ceux qui arrivent à le violer seront récompensés car ils pourront retrouver la liberté. Les cinglés du sexe sont coincés entre eux, certains depuis presque six mois. Ils ont l'air particulièrement laids et cruels. Ils ont été enlevés par Akûto qui n'a pas forcément sélectionné les bons profils. D'autres surprises , entraînant des tortures plus psychologiques que physiques, attendent encore le pauvre Kôzô, devenu femme malgré lui. le graphisme tient parfois de la caricature. On peut se demander si c'est vraiment le style du mangaka ou s'il s'amuse à rendre ses personnages un tantinet ridicules. le scénario qui semblait dès le départ déjanté se veut plus profond que ça Il y a même une petite pose humaniste à la fin du tome, légère trêve pour notre héros, que je devrais plutôt qualifier de contre-héros. Les scènes qui pourraient choquer sont volontairement censurées, de quoi protéger les âmes les plus sensibles. J'attends la parution du deuxième tome car je crois que ce manga qui semble au départ léger nous réserve bien des surprises.

Personnages :

Kôzô Kamashisa : vingt-quatre ans. Membre de la sécurité assignée à la résidence personnel du président du groupe Akûto. Pour avoir fricoté avec la femme et la fille du patron, il reçoit une punition terrible. Plongé dans le comas pendant six mois, il se réveille transformé en femme. Devenu transsexuel malgré lui, la punition ne s'arrête pas là, il est largué sur une île sur laquelle le patron a placé cent pervers et obsédé sexuels qui n'ont pas vu une femme depuis plus d'un an. C'est le personnage principal du manga.

Masayoshi Akûto : cinquante-six ans, président du groupe Akûto qui est une entreprise de façade cachant un important gang de yakusas. Cocufié par Kôzô, c'est lui qui le punit en le faisant transformé en femme.

Misato : épouse de Akûto. Elle se refuse à son mari depuis la naissance de leur fille, il y a dix-huit ans. Son mari a même assassiné ses amants et prétendant pour l'avoir pour épouse. Quadragénaire encore très belle, ancienne actrice, elle laisse juste son mari lui lécher les pieds. Elle est la maîtresse de Kôzô.

Kirara Akûto : fille du président Masayoshi Akûto. Elle a dix-huit ans et elle est, comme sa mère, devenue la maîtresse de Kôzô qui était chargé de leur sécurité. Son père l'oblige à regarder ce que dérasait subir le pauvre Kôzô transformé en femme et poursuivi par cent pervers sur une île déserte.

Docteur Boku Hentaï : c'est le chirurgien qui a été engagé par Akûto pour transformer Kôzô en jolie femme. Il a travaillé des semaines entières sur le corps du yakuza pour arriver à un résultat convaincant.

L'île de Kon-Lhankul : île que Akûto a achetée en y déportant cents psychopathes pervers sexuels juste dans le but d'y larguer Kôzô transformé en femme pour qu'il se fasse violer par les pervers obsédés.

Hidoshi Ozawa : quarante-huit ans, yakuza anciennement au service du clan Déko. Il a été arrêté il y a cinq ans pour avoir violé une prostituée de son immeuble. Fils de charpentier, il est exilé sur l'île mais est un habile bricoleur et se crée des armes. Il affronte seul les autres pervers car il espère avoir Kôzô, la femme, pour lui tout seul.

Yûzô Shimada : cinquante-huit ans. Il est pédophile. Quand il était enseignant, il filmait les jeunes filles de l'école quand elle passait leur visite médicale. Il collectionnait des livres et des DVD interdits mettant en scène des jeunes filles dans des situations pornographiques. Répudié, sa femme le quitte. C'étaient les parents de Kôzô. Suite à cette sordide histoire, la vie de Kôzô a basculé et il est devenu un mauvais garçon.

Tonokaru Yamaoko : ancien inspecteur de la brigade des moeurs de Tokyo. Il a été accusé du viol de sa collègue alors qu'elle lui avait demandé de jouer a un jeu pervers. Il est moins demeuré que les autres psychopathes et est en danger sur l'île car c'est lui qui a arrêté presque tous les tarés qui y sont prisonnier.

Kauzo Horikestu : sans doute le plus pervers et dangereux de tous les psychopathes qui sont prisonniers sur l'île. Il est vraiment taré et tellement obsédé qu'il viole même ses camarades. Il essaye de se faire passer pour chef pour être le premier à passer sur Kôzô.
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Sur une île, une jeune femme légèrement vêtue est poursuivie par une centaine d'hommes en slip. Une situation déroutante ? La réalité l'est encore plus. Sachez que la jeune femme (Kôzô) est un transexuel malgré lui, que les hommes sont tous des criminels sexuels. S'ils veulent partir de l'île, ils devront violer Kôzô…

Mais c'est quoi cette histoire ? Les éditions Akata publient leur troisième titre dans la collection WTF. (« WTF » est un acronyme d'une expression argotique signifiant : « C'est quoi ce bordel ? »). Une collection à part pour l'éditeur puisqu'elle se veut décalée et loufoque. On y retrouve du mauvais goût assumé, du gore qui tache, voire du sexe… Et Ladyboy vs Yakusas ne compte pas réfréner cette ardeur.
J'avoue que l'idée scénaristique est bien trouvée. L'auteur a voulu faire du survival qui n'a jamais été lu. Cette histoire de vengeance vis à vis d'un jeune yakuza (qui a un sexe à la place du cerveau) est machiavélique. Tous les personnages rencontrés sont dans un état psychologique limite, même les victimes. Quant aux criminels, certains se retrouvent là par « erreur ». Plus l'histoire est grosse, plus ça passe. C'est exactement le cas pour celle-ci. Malgré les évènements et les rencontres totalement inattendues, l'histoire se tient, mais il y a un gros « hic ». Je comprends l'humour au quinzième degré, je reconnais les différences d'humour entre les pays mais je ne comprendrai et n'approuverai jamais la culture du viol. Malheureusement, dans ce titre, certains personnages ne sont pas présentés sous forme humoristique (je pense aux deux athlètes) et l'intrigue y perd du sens.
Côté graphique, je dois dire que Toshifumi Sakurai s'est surpassé. A contrario de nombreux auteurs, il n'a pas fait appel à des assistants pour réaliser Ladyboy vs Yakuzas. N'étant pas satisfait des essais, il a tout réalisé lui-même. Si le décor est plutôt simple, les personnages se distinguent par les clichés. Les femmes ont une poitrine opulente et un décolleté. Kozo est dans une tenue de bimbo, pas du tout adaptée à courir dans la jungle. Les hommes sont tous montrés sous des airs bestials. Ils bavent, salivent, se tripotent, quand ce ne sont pas les veines qui explosent sous l'effet de la tension. Une caricature bien avancée du « mâle ». Côté psychologique, ils ne pensent qu'à çà… Les plus faibles/gentils étant éliminés. Un trait qui n'est pas là pour plaire, mais pour distraire, comme son histoire.

Malgré la quatrième de couverture qui indique clairement l'histoire, malgré l'avertissement « pour public averti » qui est visible, Ladyboy vs Yakusas me pose quelques problèmes de conscience. Faire une intrigue de survival avec des personnages déjantés, ça fonctionne. Mettre comme héros/héroïne, une femme malgré elle, courant en talon aiguille, ça fonctionne. Vouloir utiliser le récit pour montrer que l'homme fonctionne avec son sexe plutôt que sa tête, aucun problème, mais l'idée du viol me dérange, malgré ce scénario totalement déjanté et des situations décalées.


Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Ce titre fait partie de la collection WTF de l'éditeur Akata et on peut facilement comprendre pourquoi.

Un Yakuza qui a couché avec la femme et la fille de son boss va subir la vengeance de ce dernier.
Sa vengeance ? L'opérer et le changer en femme et l'envoyer sur une ile préalablement remplie de 100 criminels sexuels qui sont livrés à eux même depuis plusieurs mois.
Le but ? Seul les criminels réussissant à violer la cible (Kozo devenu femme) pourront quitter l'ile.

Ouais ouais du bien WTF. On pourrait penser que ça va être marrant 2 minutes et puis que ça va vite tourner en rond, pourtant, sur les 5 tomes, l'auteur arrive à faire de son récits un genre de survival humoristique.

On n'assiste pas à un grand manga mais si vous cherchez quelque chose de marrant et de barré, voila une proposition intéressante.
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A première vu le titre n était pas tentant. Mais une fois commencé en magasin c'est le wtf total pourquoi je ne peux pas fermer se tome. Se tome est inattendu, rafraichissant, pervers, cru, débile mais qu'est ce que c est bon.
Si vous hésité ne réflechissez pas foncer et quand vous aurez fini la seul chose que vous voudrez c est le 2.
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De base, je ne pensais pas l'acheter, mais c'est en commençant à le lire en boutique que j'ai craqué...
Ce manga est clairement loufoque et tiré par les cheveux, mais au fond, vraiment drôle et même intéressant. le scénario me paraissait au départ bâclé, mais petit à petit il prend sa place et devient très intriguant.
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Ce manga est choquant, provoquant et irrévérencieux. C'est quoi cet OVNI? Un voyou se voit opéré de force pour devenir une femme, ceci afin de se faire violer sur une île déserte par 100 délinquants sexuels. Sauf que cette vengeance ne se passe pas comme prévu, l'héroïne parvenant dans ce premier tome à déjouer les pièges.
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du pur WTF
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