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Dans cet ultime volume de cette trilogie initiale notre drow (ou Elfe Noir) préféré est enfin parvenu à quitter les souterrains et l'ombre pour la lumière de la surface.

Ce qui ne se fera pas sans grandes difficultés. D'abord par ce que physiologiquement il n'est pas adapté à l'éclat du grand soleil. Il n'avait pas non plus idée du cycle des saisons.

Son problème le plus important, c'est sa solitude. Il pensait trouver une place parmi les hommes (et autres créatures) qui peuplent la terre. Son apparence effraie inévitablement presque tous ceux qu'il rencontre. La réputation des drows est sans appel : ce sont tous des meurtriers.

Cette "terre promise" abrite toutes sortes de créatures voraces (orques, gobelins, dragons). Mais R.A. Salvatore parvient aussi à enrichir le "bestiaire" habituel de la Fantasy avec des créations franchement réjouissantes !

Cette trilogie est vraiment passionnante, bien construite. le personnage de Drizzt a beaucoup de profondeur. Je me laisserai probablement tenter par la suite de cette saga.
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Je ressens un peu moins d'enthousiasme pour ce tome.
Je l'ai trouvé plus brouillon et confus, et en même temps répétitif par rapport au tome 2, un peu "tirage à la ligne", on va dire. D'ailleurs j'ai mis plus de temps pour le lire...

Si les remarques de Drizzt en début de chapitre, une sorte de journal de réflexions philosophiques dont je n'ai pas parlé, mais qu'on a dans chaque tome, sont toujours intéressants, parfois les chapitres ici ne sont que des resucées de ce qu'il s'est passé dans le tome 2.
Tous les passages avec McCartilage m'ont gavée, je le dis honnêtement.

Bref, je suis un peu moins enthousiaste sur ce dernier tome de la trilogie de l'elfe noir, mais lui, c'est un magnifique personnage, très profond, où l'auteur met, sans aucun doute, beaucoup de lui-même et de sa philosophie de vie.
Et la vérité venant de la bouche des enfants, c'est grâce à une enfant qu'il trouvera enfin un foyer, la boucle étant bouclée par rapport au tome 1.

C'est vraiment une série d'une bonne qualité, je suis souvent surprise par la qualité des livres dérivés de jeux, que ce soit jdr papier ou jeux vidéos.
Je continuerai cette saga, c'est sûr, un jour. Mais pas tout de suite.
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Drizzt renaît lorsqu'il quitte l'ombre-terre pour rejoindre la surface.
Tout est nouveau pour lui, le jour et la nuit, le vent et la neige, les hommes et les animaux. Seule Guenwhyvar reste un point d'amarrage sur lequel se rattacher.
Du coup, en tant qu'individu naïf, Drizzt va se mettre dans des situations cocasses ou ubuesques mais qui permettent toutefois à R. A. Salvatore de faire passer des messages moraux à ses lecteurs (c'est vrai que c'est plutôt raciste de ne pas laisser sa chance à un groupe de gnolls...) peur de l'inconnu, de l'autre, problèmes de compréhension, préjugés, mais aussi et surtout culpabilité et acceptation de soi ; tout ceci est abordé de manière plutôt fine. Encore une fois, les prologues (et l'épilogue) sont l'occasion de faire le point sur les réflexions très philosophiques de l'elfe noir pour qui, on l'aura compris maintenant, amitié, fidélité et justice sont indispensables à toute vie honorable.

On suit avec moins d'intérêt le groupe de Colombe Fauconnier (demoiselle qui fut quand même en partie élevée par Elminster ! Rien que ça). Les personnages de son groupe (hormis l'elfe Kellindil qui aura un grand rôle à jouer sans que l'auteur ne parvienne à lui rendre hommage comme on aurait pu le souhaiter) sont un peu délaissés. C'est dommage de ne pas leur avoir donné une plus large place. À l'inverse, j'ai soupé de ce McCartilage qui fait un bien piètre Némésis, j'espère qu'il ne reparaîtra pas (mais je suppose que si) et j'aurais bien voulu que les rôles fussent inversés entre lui et Tephanis qui, au moins, sortait de l'ordinaire et devenait attachant.

Quelques descriptions sont assez brouillon et desservent le récit, notamment les scènes d'action et de combat qui restent un peu floues (l'embuscade des géants de pierre en est l'exemple parfait).

Encore une fois, de nombreuses répétitions, peut-être dues à la traduction, entachent le plaisir de lecture. de même, R. A. Salvatore tient à ré-expliquer les faits ayant eu lieu dans les deux premiers tomes, donnant un sentiment de lourdeur au texte.

À côté de ça, la lecture de ce tome est tout bonnement indispensable ! Drizzt va devoir ruser face à des dragons, fuir devant des rustres, combattre des ennemis surpuissants (barghests, loups arctiques, géants), et surtout, trouver sa place dans ce monde.

Toujours autant de grandeur d'âme chez notre drow renégat, cette recherche de paix, d'amitiés, d'un foyer. Les aventures qu'il vit ici sont grandioses et dignes des plus grand héros.
Mais d'ailleurs, quelle est la définition de "héros"...
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Un tome trois intéressant, c'est de la fantasy certes, mais le moins que l'on puisse dire est que Drizzt, le personnage central de cette saga est d'une belle densité !
Je me prends vraiment d'affection pour lui et ses états d'âme, les personnages secondaires ne sont pas en reste et apportent tous, consistance et cohérence à l'ensemble.
En fait drizzt commence à ressembler à un parfait anti-héros d'une belle crédibilité, sa psychologie est complexe et les questions existentielles qu'il se pose sont plutôt intéressantes, je me suis surpris plus d'une fois à accompagner ses raisonnements et à les transposer sur des situations de tous les jours.
C'est un univers particulier que j'apprécie de plus en plus, car même si notre (anti) héros est sorti de l'outreterre pour marcher sous le ciel, l'aspect héroïc fantasy y est omniprésent et les créatures que l'on rencontre continuent d'être étonnantes et variées (il y a même des humains).
Le côté dark fantasy est toujours présent, car même si Drizzt est résolument décidé à renier son héritage Drow, la vie n'est pas facile pour autant et les coups du sort sont nombreux, il y a tout de même de belles rencontres, j'ai beaucoup aimé le personnage de Montolio en particulier.
Je continue avec plaisir cette saga, voici le tome quatre :)
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Dans sa quête pour trouver enfin une communauté accueillante, Drizzt rencontre de nombreux obstacles; ostracisme, préjugés, méfiance. Pourtant, de temps à autre, l'espoir renaît, trop souvent par contre, rapidement dégonflée par l'acharnement du sort. Notre héros croisera enfin des vrais alliés dont un servira de mentor en initiant l'elfe noir aux multiples subtilités du métier de rôdeur et de guide existentiel en l'obligeant à regarder lui-même avec franchise et, par le fait même, à évacuer le fardeau injustifié de sa prétendue culpabilité lors du massacre d'une famille d'humain. J'ai bien aimé les questionnements de Drizzt et les rencontres que l'auteur a imaginé pour lui. Tranquillement entrent en scène, semble-t-il, différentes races avec lesquelles le drow transigera. Cette trilogie finit d'une bien belle façon et incite certainement à poursuivre l'imposante saga dont elle n'est que le début.
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Un excellent tome dans lequel Drizzt va découvrir le monde de la surface et va devoir lutter contre les préjugés dus à son appartenance à la race des elfes noirs... Ses principes et sa patience vont être mis à rude épreuve, mais Drizzt finira par faire la paix avec lui-même et par accepter ce qu'il est, se faisant autant d'amis que d'ennemis en chemin.

L'auteur arrive à mêler combats épiques et réflexion morale sans nous ennuyer une seule seconde. On s'attache de plus en plus au personnage de Drizzt, et la fin laisse présager qu'il lui reste encore de nombreuses aventures à vivre... Vite, la suite !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Salut Les Babelionautes
Merci RosenDero, grâce a toi j'ai augmenté ma PAL de l'oeuvre de R. A. Salvatore.
En fait j'avais emprunté la trilogie "Le Codex des Compagnons" il y a quelques mois mais je n'avais pas pu les lires car il me semblait bien qu'il me manquait le début de l'histoire.
D'ailleurs si l'un de vous peut me donner l'ordre Chronologique du récit en MP cela me permettrait de ne pas me mélanger les pinceaux ;).
Revenons a ce tome trois, cette fois Drizzt a fait le grand saut, il est sorti vivre a la surface et il est confronté encore une fois aux préjugés liés a sa condition d'Elfes Noir.
La Vie n'est pas facile pour lui, tout est nouveau, le chaud et le froid, le jour et la nuit a tel point qu'il se met dans des situations difficiles simplement par sa méconnaissance du milieu.
J'ai beaucoup aimé le personnages du Rôdeur Montolio, qui lui fera découvrir son affinité avec les animaux et la Nature.
Par contre j'ai détesté McCartilage, déjà le nom est ridicule, en plus d'être borné il est sournois et traître.

La seule chose qui me perturbe c'est le fait qu'il y ai un traducteur différent a chaque tome même si je remercie Fanélie Cointot pour la traduction de celui-ci.
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Drizzt décide de quitter l'Outreterre et de rejoindre le monde de la surface, où il espère trouver un endroit où vivre, où il se sente enfin à sa place. Mais les préjugés sont tenaces, et aucun Drow avant lui n'a cherché à rejoindre la surface... Il doit affronter un racisme constant et il devra faire ses preuves même quand tout est contre lui, et c'est souvent le cas. Courageusement, il n'abandonne pas et nous sommes ravis de le suivre dans sa nouvelle aventure, et ravis de voir que tout n'est pas perdu, que la tolérance existe, même envers les Drows. Ce tome conclut merveilleusement bien la première trilogie de la légende de Drizzt, et donne terriblement envie de continuer à suivre ses aventures.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10
Développement des personnages : 10/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 10/10
Total 38/40 Babelio 5/5

Suite des aventures de Drizzt, cette fois j'ai décidé de poursuivre l'aventure sur ma version papier de fleuve noir, vu la trop mauvaise conception rédactionnel de Bragelonne qui ont dénaturé l'oeuvre en changeant les noms à tout bout de champ.

Ha que c'est bon de revenir sur cette version papier. Même si le numérique reste agréable, rien de tel que de tenir un bon vieux bouquin sentant les années entres les doigts.

Ce tome est, il est vrai en dent de scie, car il repose sur la phase de changement de milieu de Drizzt. Il est clair que le début n'a plus rien avoir avec les deux précédents tomes. Mais ce livre à d'autres qualités et la première est de parler du racisme. Car il est bien question de cela dans ce bouquin, être jugé sur sa couleur de peau et sa place dans la société. Même si nous sommes dans un roman fantastique c'est amené d'une manière si intelligente par l'auteur que l'on ne peut que applaudir.

Comme je l'ai dit dans Terre natale, j'avais lu en 1995 en tout premier L'éclat de cristal. Je découvrais donc ensuite la trilogie de l'elfe noire comme l'épisode I, II, III de Star Wars (en mieux, pas dur on va dire). Donc le Terre promise est apparu pour moi comme le final du parcoure du Drizzt rôdeur et comment son lien d'amitié se crée entre lui et Bruenor.

L'éclat de cristal (toujours chez Fleuve noir, autant lire ma meilleur version) suit derrière et il ne promet que du bon. Ha nostalgie quand tu nous prends...
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Après une longue pause je me suis replongée dans le monde de Drizzt qui découvre la surface dans ce tome.

Après avoir parcouru et compris le monde et la société des elfes noirs cette découverte naïve du monde des humains fait sens. Par comparaison avec son référentiel culturel, Drizzt est littéralement ébloui par ce nouveau monde et sa beauté.

Cette exploration donne lieu à ses premiers contacts avec des humains et c'est de là que part l'intrigue de ce tome, rien ne va se passer comme l'elfe noir l'espérait...
En même temps au bout de 3 tomes on s'en doutait un peu, c'est une mécanique huilée : Drizzt n'est à sa place nulle part.
Pour autant sa solitude lui pèse et sa vraie quête est là, au-delà de sa fidèle panthère, créer un lien avec d'autres êtres.

Et on s'en approche par moment. Déjà dans le tome 2 avec son ami gobelin et dans celui-ci des amitiés plus au moins brèves laissent entrevoir l'espoir que Drizzt se sorte de sa condition d'être isolé et solitaire (pour ne pas dire carrément rejeté parfois).

Le premier tiers du tome est assez contemplatif, et même si on comprend Drizzt, ce qui crée de vraies lenteurs. J'ai mis pas mal de temps à la lire pour le coup, pas vraiment motivée... Puis les choses s'accélèrent, dérapent et on se prend plus à la lecture jusqu'aux dernières pages.
C'est un vrai plaisir de retrouver Guenhwyvar, animal fantastique mais véritablement personnage. Je l'apprécie beaucoup :)

Salvatore a l'air de savoir où il va et nous emmène sans empressement, il faut dire que son héros à plusieurs siècles d'espérance de vie devant lui !
Je n'ai pas encore la suite en main et je ne me précipiterai pas. J'ai le sentiment que cette saga va m'accompagner longtemps, sûrement sur plusieurs années et ce n'est pas pour me déplaire ; je préfère prendre mon temps et savourer plutôt que de me lasser !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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