Après une longue pause je me suis replongée dans le monde de Drizzt qui découvre la surface dans ce tome.
Après avoir parcouru et compris le monde et la société des elfes noirs cette découverte naïve du monde des humains fait sens. Par comparaison avec son référentiel culturel, Drizzt est littéralement ébloui par ce nouveau monde et sa beauté.
Cette exploration donne lieu à ses premiers contacts avec des humains et c'est de là que part l'intrigue de ce tome, rien ne va se passer comme l'elfe noir l'espérait...
En même temps au bout de 3 tomes on s'en doutait un peu, c'est une mécanique huilée : Drizzt n'est à sa place nulle part.
Pour autant sa solitude lui pèse et sa vraie quête est là, au-delà de sa fidèle panthère, créer un lien avec d'autres êtres.
Et on s'en approche par moment. Déjà dans le tome 2 avec son ami gobelin et dans celui-ci des amitiés plus au moins brèves laissent entrevoir l'espoir que Drizzt se sorte de sa condition d'être isolé et solitaire (pour ne pas dire carrément rejeté parfois).
Le premier tiers du tome est assez contemplatif, et même si on comprend Drizzt, ce qui crée de vraies lenteurs. J'ai mis pas mal de temps à la lire pour le coup, pas vraiment motivée... Puis les choses s'accélèrent, dérapent et on se prend plus à la lecture jusqu'aux dernières pages.
C'est un vrai plaisir de retrouver Guenhwyvar, animal fantastique mais véritablement personnage. Je l'apprécie beaucoup :)
Salvatore a l'air de savoir où il va et nous emmène sans empressement, il faut dire que son héros à plusieurs siècles d'espérance de vie devant lui !
Je n'ai pas encore la suite en main et je ne me précipiterai pas. J'ai le sentiment que cette saga va m'accompagner longtemps, sûrement sur plusieurs années et ce n'est pas pour me déplaire ; je préfère prendre mon temps et savourer plutôt que de me lasser !
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