Citations sur Terre promise (13)
- Ce qu'elle exige ? dit en riant le rodeur. Je ne suis pas un missionnaire qui répand la bonne parole et impose un code de conduite ! Ne t'ais-je pas dit à l'instant que les dieux se trouvent à l'intérieur de chaque chose ? Tu connais les règles de Mailikki aussi bien que moi. Tu les as suivies tout au long de ta vie. TOut ce que je te propose, c'est un nom à mettre sur tout cela, mais c'est tout, le comportement idéal personnifié, un exemple que tu puisses suivre dans les moments où tu dévies de la route que tu sais être juste.
- Tu vois les dieux comme des entités à part, tenta d'expliquer Montolio. Tu les vois comme des êtres tangibles essayant de contrôler nos actions pour leurs propres desseins et, obstiné dans ton esprit d'indépendance, tu les rejettes. Mais à mon sens, les dieux sont à l'intérieur de chacun de nous, qu'ils aient été nommés par celui qu'ils animent ou non. Tu as suivi les voies de Mailikki toute ta vie, Drizzt. Tu n'as s'implement jamais eu de nom pour désigner ce qui guidait ton coeur.
Car il y a en effet une harmonie dans l'univers, un chant collectif de bien-être. Pour se joindre à ce chant, il faut trouver sa propre harmonie intérieure, trouver les notes qui sonnent juste.
Il y a une autre conclusion à tirer de cette vérité : les créatures maléfiques ne savent pas chanter.
Les blaireaux étaient probablement les plus mauvaises créatures de la région, pires encore que les orques, plus prompts à se mettre en colère que l'ours Fulmine et toujours volontaire pour le combat, quel que soit leur adversaire et quelle que soit sa taille.
- N'as-tu rien d'autre à m'offrir ? gronda le chasseur.
- Je t'offrirai bien ma botte ! rétorqua le roi. (Plusieurs gardes armés vinrent se poster près de l'humain) Je t'offrirai bien le dîner, mais tu pue vraiment trop, et tu ne sembles pas le genre à aller prendre un bain.
(page 231, 1994 Fleuve noir)
Il est préférable, à mon sens, de tendre vers les étoiles plutôt que de rester assis et de s'agacer de les savoir hors d'atteinte.
(Montolio)
Finalement, à la grande douleur des prêtres, le choix d'un dieu est un choix personnel et la reconnaissance de cet être se fait en accord avec le code de conduite propre à chaque personne. Un missionnaire peut contraindre et tromper ses disciples potentiels, mais aucun être rationnel ne pourra véritablement suivre les ordres déterminés par une déité quelconque si ces mêmes ordres sont en contradiction avec ses propres principes.
Mais la raison est une faible défense contre le poids de la culpabilité.
Tu vois les dieux comme des entités à part, tenta d'expliquer Montolio. Tu les vois comme des êtres tangibles essayant de contrôler nos actions pour leurs propres desseins et, obstiné dans ton esprit d'indépendance, tu les rejettes. Mais à mon sens, les dieux sont à l'intérieur de chacun de nous, qu'ils aient été nommés par celui qu'ils animent ou non. Tu as suivi les voies de Mailiki toute ta vie, Drizzt. Tu n'as simplement jamais eu de nom pour désigner ce qui guidait ton coeur.
Il reviendrait souvent s'asseoir sur la Colline de Bruenor pour contempler au loin les lumières de la ville. Car dans tout ce que le roi des nains avait maugréé, l'elfe noir avait clairement saisi un phrase, qu'il attendait depuis des années:
Bienvenue chez toi.