Citations sur Les archives de Roshar, tome 5 : Justicière (1/2) (23)
Avancer sans faillir et convaincre vos ennemis qu’ils étaient pratiquement déjà morts. Ainsi, ils résisteraient moins lorsque vous les enverriez au bûcher.
Qu’est-ce que c’est au juste, demanda Motif en bourdonnant, qu’un chaperon ?
C’est quelqu’un qui surveille deux jeunes gens quand ils sont ensemble, pour s’assurer qu’ils ne fassent rien d’incorrect.
Incorrect ? Répéta Motif. Comme par exemple… diviser par zéro ?
Lors d’une guerre, le terrain d’entente n’est atteint qu’après la mort de beaucoup de gens – et seulement lorsque les gens importants commencent à redouter de perdre.
À qui bénéficie ce monde terne où mes semblables se perdent dans d’interminables chamailleries, sans lumière pour les guider, et où les vôtres ne valent guère mieux que des cadavres?
Je ne puis, comme les poètes, vous ravir par de fines allusions.
-Ils ont peut être pris votre liberté, mais nous, ils nous ont pris notre esprit.
La question, répliqua-t-elle, n'est pas de savoir si vous allez aimer, souffrir, rêver ou mourir. Elle est de savoir ce que vous aimerez, pourquoi vous souffrirez, quand vous rêverez, et comment vous mourrez. Le choix vous en revient. Vous ne pouvez pas choisir la destination, simplement le chemin.
S'ils ne peuvent vous rendre moins idiots, qu'ils vous donnent au moins de l'espoir.
Écoutez donc les mots d'une personne sans jugeote.
Enfin, je vais confesser mon humanité. On a clamé que j'étais un monstre, et je ne nierai pas ces affirmations. Je suis le monstre que je crains que nous devenions tous.