Les archives de Roshar, tome 6 : Justicière (2/2)

Venli était résolue à vivre de manière à mériter le pouvoir.

The most important step a man can take. It's not the first one, is it?
It's the next one. Always the next step, Dalinar.

La question n'est pas de savoir si vous allez aimer, souffrir, rêver et mourir. Elle est de savoir ce que vous aimerez, pourquoi vous souffrirez, quand vous rêverez, et comment vous mourrez. Le choix vous en revient. Vous ne pouvez pas choisir la destination, simplement le chemin.

Le grand art est toujours détesté, déclara Malice.

Plus longtemps vous vivez, plus vous échouez. L'échec est le signe d'une vie bien vécue. En retour, la seule façon de vivre sans échecs consiste à n'être utile à personne.

Vous vous appelez Lift, n'est-ce pas ?
- C'est ça.
- Et votre ordre ?
- Qu'on m'apporte à manger.
- Je parlais de votre ordre de Chevaleresse Radieuse. Quels pouvoirs possédez-vous ?
- Ah. Hum … Dansecorde ? Je glisse partout, ce genre de trucs.
- Vous glissez partout.
- C'est super marrant. Sauf quand je me cogne dans des trucs. Là c'est juste un tout petit peu marrant.
- Dalinar se pencha vers l'avant, regrettant - une fois de plus - de ne pas pouvoir aller s'entretenir lui-même avec tous ces idiots et ces scribes.

Les gens apprennent des choses grâce à l'art.
- Blasphème ! L'art n'est pas de l'art s'il possède une fonction.

Vous voulez changer le monde, Shallan. C'est très bien, mais soyez prudente. Le monde existait avant vous. Il a l'autorité qu'accorde l'ancienneté.

On ne pouvait atteindre l’excellence à travers la moyenne de ces gens. L’excellence était une quête individuelle, pas un effort de groupe.

Dix lances partent au combat, chuchota-t-il, et neuf se brisent. Cette guerre a-t-elle forgé celle qui restait ? Non, Amaram. Tout ce qu'a accompli la guerre, c'était d'identifier la lance qui ne se brisait pas.