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Critique de janemar


Harraga, est pour Boualem Sansal, le roman d'une Algérie qui se perd, malgré sa beauté, malgré le courage de ses femmes. Harraga, ce qui fait que les gens deviennent des "harragas", la peur, la violence, le terrorisme, l'islamisme aveugle, la folie, . La détresse des femmes, Lamia, seule dans sa grande maison, Chérifa, insouciante et légère qui ne pourra survivre à son insouciance. Lamia persiste veut combler le vide de sa vie vers un hypothétique amour filial, Chérifa s'échappe mais lui laissera tout de même un superbe cadeau....
Sansal a du talent, certes, son style est recherché, mais pour moi il use et abuse de l'enchevêtrement de la narration. IL va et vient, retourne et repart, sans cesse il navigue dans le passé, le présent, transcrit ce qu'il voit, et se sert de ce qu'il entend de ci de là jusqu'au moment où l'on se dit pourquoi veut il ainsi nous perdre ??? Divagations ou parodie des "mille et une nuits" ? La maison de Rampe Vallé m'a ramené à une superbe roman que je conseille vivement "la maison de lumière" de N. Saadi, sur l'une des magnifiques demeures de la région d'Alger. Ce roman est un véritable bijou littéraire et surtout historique... Peut être a-t-il inspiré l'auteur de Harraga.
Autre malaise à la lecture de ce livre : la narration de l'auteur du personnage de Lamia me semble surfaite, trop masculine, trop de dérision, ses récits, ses dires, ses comportements, semblent calqués superposés, et en fait trop bien construits pour être vrais. J'ai vraiment eu du mal à ne pas "sauter" plus de pages permises par la bienséance....
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