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Critique de fredho


Au feu vert, les voitures s'élancent mais dans une file d'attente une voiture est arrêtée, les klaxons s'acharnent, des conducteurs excédés sortent pour pousser la voiture encombrant la circulation, mais l'homme à l'intérieur, paniqué, gesticule et crie : « je suis aveugle »… C'est le début d'une indicible épidémie qui s'abat sur le pays à une vitesse foudroyante, les gens sont subitement frappés par une lumière blanche et aveuglante. Seule une femme n'est pas touchée par l'épidémie, ses yeux deviendront précieux pour ces aveugles privés de tout repère.

La prunelle de nos yeux est précieuse mais savons-nous voir l'essentiel, «sommes nous des aveugles qui, voyant, ne voient pas ». Faut-il devenir aveugle pour réellement voir ce qu'il y a de plus caché en nous. Bandez vos yeux et imaginez ce que serait le monde si nous devenions tous aveugles. Saramago l'a étonnamment imaginé et nous raconte ce que serait le monde sans nos yeux.
Un roman paradoxalement lumineux qui m'a entrainée parmi cette horde d'aveugles anonymes, perdus et réduits aux mêmes conditions.
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