Se voir confier la garde d'un enfant est une responsabilité qui peut peser, surtout quand il ne s'agit pas de notre progéniture. Alors imaginez que celui-ci se volatilise dans l'agitation d'une gare achalandée. Bonjour la culpabilité ! Je pense que vous seriez prêt(e) à tout pour le retrouver non ?
Quel cauchemar ce serait que de devoir lutter contre les soupçons et les regards accusateurs. Ne cesser d'affronter les obstacles qui se dresseraient sur son chemin afin de retrouver l'enfant disparu. Ne pas abandonner ! Parcourir les couloirs sombres des remords, réfractant la lumière de l'espoir à chaque tournant.
Pourquoi j'ai aimé «
Sur un arbre perché » ?
Dès le début du livre, nous sommes entrainés dans un récit qui ne nous laisse aucune minute de répit. On navigue dans une toile où tout est incroyablement bien ficelé.
On y rencontre Alice, une femme déterminée refusant de se laisser détruire par la fatalité. Retrouver coûte que coûte Dimitri, 4 ans, le fils de son compagnon (Guillaume).
Chaque jour depuis sa disparition, elle va se relever, défiant l'épuisement, l'espoir brûlant toujours dans son coeur meurtri, refusant de céder au désespoir.
Elle est consciente que le chemin à parcourir est semé d'embûches, que les doutes et les reproches sont omniprésents. Cependant, dans sa quête de rédemption, elle découvre une force insoupçonnée, une force forgée par l'amour inconditionnel pour cet enfant. Une force qui la pousse à affronter l'adversité.
Gérard Saryan nous livre ici un polar captivant semé de rebondissements à tire-larigot. Un rythme effréné où nous allons voyager ... jusqu'en Albanie. Côtoyer le monde des gitans, rencontrer des psychopathes et aussi des personnes corrompues. Nous allons découvrir la trahison, des secrets de famille, j'en passe et des meilleures. Bref, une pépite, un périple digne d'une série américaine où l'ennui n'a pas sa place !!!