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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce sixième et dernier tome, on retrouve Riad à 16 ans et on le suit tout au long de sa première, de sa terminale, et dans ses études de dessinateur. J'ai beaucoup aimé ces passages montrant la confirmation de sa vocation et la construction de son parcours artistique jusqu'à la consécration.
En parallèle, sa mère Clémentine continue à se battre pour obtenir le retour de Fadi, elle se raccroche au moindre espoir quitte à se faire abuser, et ses grands-parents vieillissent.
Globalement ce dernier tome est beaucoup plus sombre que les précédents et surtout que les premiers volumes de la série, mais on s'est attachés aux personnages et on est contents de connaître la fin de l'histoire.
L'arabe du futur est vraiment une série remarquable, surtout qu'on comprend dans ce sixième tome comment l'idée d'écrire cette histoire est venue à l'auteur.
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Je ne cacherai pas la petite déception qui a été la mienne à la lecture de ce tome conclusif de L'Arabe du futur. J'ai lu en diagonale toutes les pages qui relataient les problèmes d'adolescent attardé de Riad; je me suis un peu plus intéressée à sa psychothérapie mais surtout, j'avais hâte de connaître enfin le sort de son jeune frère exilé de force par son père en Syrie. Ceci explique sans soute lassitude à tourner des pages sans saveur qui m'ont rappelé, dans une certaine mesure, Les cahiers d'Esther que je continue à lire en dépit de l'insignifiance des propos tenus… Ma déception vient probablement aussi de la queue de poisson sur laquelle se termine cette « hexalogie ». Je finis par me demander si l'inspiration de Riad Sattouf ne tenait finalement pas à son éducation hors norme. C'est sans doute là tout son mérite d'avoir réussi dans une voie originale alors que rien n'était gagné d'avance…. mais saura-t-il inventer de nouveaux récits pour m'enthousiasmer comme l'a fait L'Arabe du futur?
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Suite, et fin-pour-de-bon, des aventures de Riad Sattouf et de sa famille.
D'abord, ce que j'ai moins aimé : sur 6 tomes, j'ai trouvé un peu répétitif ; j'aurais aimé voir évoluer le dessin, la mise en page, voir davantage d'idées neuves. Mais je comprends le choix de l'auteur de conserver un style unique dans les 6 tomes.
J'ai par contre beaucoup aimé sa façon de boucler cette partie de sa vie, sa sincérité et ses pointes d'humour - car il y a malgré tout de l'humour, ce "malgré tout" recouvrant une histoire familiale tragique. Car on ne va pas se le cacher, cet album est empli d'émotion et de tristesse douce-amère.
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Dernier tome de sa série autobiographique, "L'arabe du futur 6" a un triste goût de fin. J'ai aimé découvrir cette jeunesse hors-norme au Moyen-Orient, au sein d'une famille aux origines si différentes ; cette analyse fine des différences entre les modes de vie de ces sociétés, bien cachée derrière l'humour et l'innocence de l'enfance ; et puis ces histoires de famille, si terribles, qui trouvent ici leur dénouement doux-amer.
Merci Mr Sattouf d'avoir partagé tout cela avec nous.
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(1994-2011). Riad est désormais adulte. Etudes et premiers succès professionnels, mais surtout retour sur soi et son passé pour mieux appréhender le présent et le futur. Un dernier volume fort, qui va au-delà de l'évocation familiale des épisodes précédents pour prendre un tour plus universel et apaisé.
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C'est le dernier et il se termine par un rêve: il va écrire l'histoire de son père, de lui et de sa famille.
une histoire dans L Histoire. le père, syrien a enlevé un de ses fils: Fadi, qui d'après ses lettres va bien et ne souhaite pas rentrer en France; au contraire, il cherche à convaincre sa famille de s'installer en Syrie.
J'ai moins aimé ce dernier volume, sans me l'expliquer; cela m'a semblé répétitif.
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Ce dernier opus de la saga culte de Riad SATTOUF présente aux lecteurs la dernière partie de son histoire personnelle et montre les événements familiaux et professionnels survenus de 1994 à 2011
Les protagonistes ont évolué. Malgré des conditions de vie spartiates, l'étudiant Riad commence ses études post lycée avec engouement et se livre enfin tout entier à sa passion pour le dessin. Cependant son orientation en école d'animation, dans un premier temps, ne le satisfait pas pleinement.
S'en suivront des années de tâtonnement et d'essais dans le monde de l'édition qui l'amèneront enfin vers la bande dessinée et le succès sera alors au rendez-vous.
Du côté familial, les grands-parents ont bien vieilli et sont fragilisés par la maladie et la dégénérescence cognitive. Sa mère ne se remet toujours pas de la disparition de son plus jeune fils Fadi, enlevé par son ex-mari syrien et elle est souvent la proie d'escrocs qui profitent de sa peine.
L'auteur montre également comment cet événement, ses conséquences sur l'ensemble de la famille, son tiraillement entre deux cultures et sa culpabilité plus ou moins inconsciente ont créé des traumatismes profonds nécessitant une psychothérapie de plusieurs années.
Dans ce récit toujours un peu caustique mais toujours sincère, il n'occulte ni les difficultés ni le mal être de chacun.
Ce dernier tome renseigne également les lecteurs sur les différentes étapes de la carrière du dessinateur désormais renommé, sans oublier d'évoquer les années de galère et même de misère.
Heureusement, le retour de Fadi ponctue la série de manière optimiste et rassure les lecteurs.
Cette série emblématique du monde de la BD qui a nécessité 8 ans d'écriture m'a vraiment embarquée. Elle est indispensable à découvrir !
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Me voici arrivée à la fin de cette saga. Que dire ?? Elle commence en 1978 et se termine en 2011 ... Nous suivons donc l'enfance, l'adolescence et le début de la vie d'adulte de l'auteur Riad Sattouf. Né d'une mère française et d'un père syrien, il passera son enfance balloté entre ces deux pays aux coutumes très très différentes ! C'est rempli d'autodérision ... J'ai ri mais j'ai eu aussi beaucoup d'émotions différentes. je suis passée de la tristesse à la colère en une seule page parfois ... Sincèrement, il y a énormément de choses à dire sur ces Bd mais il vaut mieux les découvrir vous mêmes ! Perso, j'ai adoooré tous ces moments de lecture ... A chaque fois que je me rendais à ma médiathèque j'étais à l'affut du prochain tome ! Quand j'ai vu le tome 5 et 6 je me suis littéralement jetée dessus ... Je voulais savoir la suite ! Si ces romans graphiques passent entre vos mains, foncez ! Lisez les !
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Dernier volume du vaste récit autobiographique de Riad Sattouf, ce volume est un peu celui du retour de la lumière. Les sept années qui s'écoulent sont celles du passage de la fin de l'adolescence à un véritable état d'adulte, qui suppose de résoudre un certain nombre de problèmes tant personnels que familiaux. Comme dans les précédents volumes, le dessin, qui n'est pas particulièrement "beau" et assez simple en apparence, révèle en fait un sens aigu de l'observation. Tout se conjugue : le texte, les onomatopées -- on se souvient des tics de son père -- les ajouts textuels (pour les odeurs, souvent) et le dessin, tout cela finit par donner une réalité très "palpable" aux différentes scènes. Tour à tour émouvant, drôle, provocateur comme à son habitude, Riad Sattouf finit de régler ses comptes avec son enfance et son adolescence, et en termine publiquement avec "l'arabe du futur". Bon vent, monsieur Sattouf.
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On est arrivés à la fin du périple, et la conclusion est riche et dense, assez lourde, faut être honnête, car sa vie a pas été super facile mine de rien. Une ambiance morose et même un peu triste pendant la grande majorité du tome mais la conclusion est superbe, c'était rondement mené jusqu'au bout.
Ça a vraiment été un plaisir immense pour moi de lire cette série, l'humour et l'esprit de Sattouf illustrés par ces dessins si simples mais si efficaces sont tellement addictifs.
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