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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ah ,le temps passe...voilà que Esther à 17 ans!!! Vous le croyez, ça? Quel beau projet que celui de Sattouf avec cette série. C'est étonnant de voir comme quelqu'un change. Comment sa réflexion, ses centres d'intérêts, sa conception de la vie et des relations changent.
En plus de cela, nous avons sa vision critique de l'actualité et de la société. Il est aussi intéressant de voir son quotidien à travers ses mots. Parfois je tombe des nues, il faut bien le dire.
Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture.
Le prochain tome sera le dernier...
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Plus Esther grandit et plus je prends de plaisir à ses échanges avec Riad Sattouf. Même si elle n'a encore que 17 ans dans ce huitième album, on sent que sa représentation du monde n'est plus celle d'une enfant, qu'elle commence à émettre des opinions (qui ne coïncident pas toujours avec les miennes cependant)… Les confidences d'Esther nous montrent clairement que 17 ans est encore l'âge des heurts avec les parents, l'âge de l'angoisse de ne pas être à la hauteur (comme en témoigne le stress pour son épreuve de Français alors qu'elle est une bonne élève), l'âge des tâtonnements et des expériences. Bref à 17ans on n'est pas très mûr, même si plusieurs de ses camarades de classe se l'imaginent. L'époque d'aujourd'hui dans la société française est à bien des égards plus dangereuse que celle de mes 17 ans, les repères y sont complètement perdus comme en témoignent de nombreux passages de cet album. J'ai vu alors un peu le projet de Riad Sattouf comme un rôle qu'il s'était donné d' accompagner Esther dans son chemin de vie, rôle qui prend tout son sens maintenant, à la traversée difficile de l'adolescence. J'e comprends ces cahiers d'Esther comme une expérience en temps réel, une expérience qui permet peut-être à Riad Sattouf de guérir de sa propre enfance, pour le moins traumatisante, en évitant à son héroïne les écueils du processus de maturation. J'ai hâte de lire la suite, même si je pense la connaître en substance. Je ne doute pas qu'Esther, en dépit de ses propres questionnements, va réussir son bac, poursuivre des études supérieures et que, d'une façon générale, elle va « bien tourner ».
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On est pas sérieux quand on a 17 ans. Wesh.

Mais en fait Esther ça va, t'inquiète, merci. Esther a grandi. On y pense comme en sursaut en regardant ses propres démons.
Esther a grandi et autour d'elle le monde n'est pas grand. Et, d'une certaine façon, on accueille plutôt bien de revisiter les riches heures de notre société en perdition.
Esther a grandi, ses préoccupations aussi. C'est traité avec finesse et tout autant d'humour et humeur. Et si je n'ai pas aimé tous les albums de cette série, je trouve que pour cette BD ci, Riad Sattouf est grand.
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Histoires de mes 17 ans (2023) est le huitième et avant-dernier tome des Cahiers d'Esther, bande dessinée de Riad Sattouf. Esther est en première, toujours bonne élève dans un lycée parisien de bourges. Elle stresse pour son bac français et passe le BAFA. À travers des histoires d'une page, Riad Sattouf dresse le portrait d'une adolescente d'aujourd'hui.
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Esther aura bien 17 ans, elle est en première dans lycée parisien de « bourges » et stresse à l'idée de passer le bac de français. Côté coeur, c'est le désert. le célibat lui pèse mais l'attitude des garçons l'insupporte toujours autant. Elle s'interroge également sur ses convictions politiques, se demandant si elle est de droite ou de gauche, et s'insurge de voir son grand frère succomber aux sirènes de Zemmour. le soir du premier tour de la présidentielle, son père ne se remet pas de la défaite de Mélenchon tandis que sa mère, macroniste, jubile.
A côté de ça, Esther passe son BAFA et ce n'est pas de tout repos, surtout quand le stage pratique vire au cauchemar. Bref, la vie file et ce n'est pas rassurant. Ses parents vieillissent, le lycée se terminera bientôt, un nouveau cycle s'annonce et tout cela reste très flou. La jeune fille ne sait pas ce qu'elle veut faire plus tard, la jungle de Parcoursup qui s'annonce l'effraie. Heureusement, les copines sont toujours là. Les amitiés et la famille sont des bases solides sur lesquelles elle peut se reposer.
Riad Sattouf possède une capacité à restituer en images les réflexions et réactions d'Esther avec une pertinence de ton et un art du dialogue qui touchent au génie. Ses planchent surchargées de texte restent d'une parfaite lisibilité et on sent à chaque instant l'empathie, le respect et l'attachement qu'il porte à son personnage. Franchement, chapeau bas !
Depuis le premier tome, Les cahiers d'Esther sont une photographie du temps présent, une vision individuelle et intime de l'époque qui touche souvent à l'universel. Au point que les sociologues de demain y verront sans doute matière à comprendre et analyser la jeunesse d'aujourd'hui.


Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Très bon cru que ces "Histoires de mes 17 ans" des fameux cahiers d'Esther. La jeune fille a mûri, et cela se ressent dans ses réflexions, mises en images chaque semaine par Riad Sattouf : le déclenchement de la guerre en Ukraine, son premier job d'animatrice de colonie de vacances, ou bien tout simplement sa vie de lycéenne...
Mais ce qui m'a le plus plu, c'est l'analyse qu'elle se fait d'elle même : autant dans les tomes précédents on sentait que le succès des cahiers d'Esther lui montait (un peu) à la tête, autant ici elle prend conscience de sa chance d'avoir su rester anonyme. Bravo Esther, et hâte de savoir comment s'est passé ton bac dans le prochain (et dernier) numéro !
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Le bac de Français, la formation BAFA, mais aussi la nostalgie de l'enfance, la conscience du temps qui passe, la perspective peu enchanteresse de devenir adulte, l'obligation de trouver un métier. Une année en première pas si réjouissante pour Esther ; ça pose question quand-même sur le contexte dans lequel grandissent les ados en ces années 2020.
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Suite des aventures d'Esther qui abord le bac et le bafa. Pour cela elle va devoir avoir un stage qui va la perturber durablement : être simplement aimable et bienveillante ne suffit pas. Elle devra faire face à la mauvaise foi des adultes, ce qu'elle n'avait pas vraiment expérimenté jusqu'ici...
Une BD toujours aussi agréable à lire allié à au graphisme vivant de Riad Sattouf; Une jolie réussite.
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J'ai un peu moins aimé le cahier d'Esther des 17 ans que les autres. Peut-être parce qu'elle grandit et que ses réflexions plus matures, me paraissent moins rigolotes.

Il y a toujours des petits apartés amusants, il y a toujours ses mines étonnantes et son intelligence, mais on y parle un peu trop d'élections, du bac de français, et peut-être que cela me rappelle des mauvais souvenirs ! ;)

Les gens dans son lycée sont légèrement énervants, et l'histoire du BAFA était un peu bizarre.

Voilà, je réalise que les préoccupations d'une jeune fille de 17 ans sont forcément moins légères et plus ancrées dans la réalité.

Mais bon je reste attachée à elle, et attendrai avec impatience la suite.
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Toujours aussi drôle et juste, ce tome 8 des Cahiers d'Esther propose la vision des préoccupations d'une ado qui s'approche de plus en plus de l'âge adulte, sujet de prédilection de Riad Sattouf et qu'il maitrise. A la fois intemporel et tout à fait actuel, de par le choix de l'auteur de publier en temps réel la vie quotidienne de cette fameuse Esther, ce récit définit un peu plus le chemin que prend Esther, presque toute construite, et c'est cet élément qui est intéressant. Si suivre la vie d'une petite fille est une chose, celle d'une lycéenne en est une autre : opinions politiques, convictions sur la vie, projection dans un avenir incertain... Tout cela fait de la protagoniste un personnage plus complexe et sans doute moins "aimable", mais également plus complet.

Un rendez-vous clé annuel qui ne perd pas en saveur !
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