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Citations sur Laissez-moi (106)

Pourquoi me dites-vous: "Existe-t-il celui pour qui vous êtes faite?"
On dit à une femme: "Celui pour qui vous êtes faite", et à un homme: "Celle qui est faite pour vous"; voit-on: "Celle pour qui vous êtes fait"?
L'homme est: tout semble avoir été mis à sa disposition... même quelque part dans le monde une femme à sa convenance, dont l'union avec lui préexistait à sa naissance.
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Il n'y avait personne pour aimer ce que j'aimais.

(P53)
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Pour que je me sois perdue, il aurait fallu que je fusse sûre de n'avoir plus besoin de moi.

(P46)
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On dit à une femme : "Celui pour qui vous êtes faite", et à un homme : "Celle qui est faite pour vous".
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Quand une souffrance est inconnue, on a plus de force pour lui résister, car on ignore sa puissance : on ne voit que la lutte et on espère qu'une vie plus pleine reprendra plus tard. Mais quand on sait, on voudrait lever les mains pour crier grâce et dire avec une stupeur fatiguée : "Encore!" On voit d'avance toutes les phases douloureuses par où il faudra passer et on sait qu'après il y a le vide.
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Comment pouvoir faire sentir tout le bouleversement que produit une émotion au moment précis où elle a lieu?
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J'avais eu un peu de joie ces quelques semaines; sans doute allais-je, en compensation, recevoir un gros chagrin.
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Et ce qui me fait souffrir, ce n'est pas tant la mort d'un amour que celle d'un être vraiment vivant que nous avions créé l'un et l'autre, que peut-être moi j'avais créé seule… Cet être était une union de vous et de moi, tels que nous nous voulions l'un et l'autre. C'était vous comme j'avais besoin que vous fussiez ; non pas un admirateur de ma personne comme vous avez prétendu, mais un homme qui m'aimait ; qui, à cause de cet amour, trouvait de l'intérêt à tout ce qui venait de moi ; devant lui, je pouvais avoir tous mes défauts et toutes mes qualités ; je pouvais me laisser aller au désordre… ce désordre lyrique et inattendu où tous les instincts se livrent en paroles et en cris pour ensuite permettre aux sûres directions de l'âme de retrouver la route et de continuer. Et j'imaginais qu'aucun de ces abandons ne troublait votre amour et votre confiance.
Puis il y avait, dans cet être créé, la femme mystérieuse que j'étais pour vous. Je ne savais pas quelle vie vous trouviez près de moi : bonheur, joie, angoisse, ennui… Que de questions ! Je n'y répondais pas. À certains moments, je me croyais indispensable, à d'autres un accident. J'avais des instants de confiance et des heures de tristesse. Et il fallait que je ne sache pas ce que j'étais pour vous, comme il fallait que vous ne sachiez pas ce que vous étiez pour moi. Le charme entre nous devait durer aussi longtemps que nous garderions l'inquiétude créée par l'ignorance que nous avions de notre image chez l'autre. Qui a rompu ce charme ? Nous avons cru voir l'image fixe que l'autre avait de nous et nous avons fixé la sienne en nous. Est-ce là ce qui nous a séparés ?

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Un légende japonaise, je crois, prétend qu'à la naissance la lune attache par un ruban rouge le pied d'un futur homme au pied d'une future femme. Pendant la vie le ruban est invisible, mais les deux êtres se cherchent et, s'ils se trouvent, le bonheur pour eux est sur terre. Il en est qui ne se trouvent pas ; alors leur vie est inquiète et ils meurent tristes : pour eux le bonheur commencera seulement dans l'autre monde : ils verront à qui le ruban rouge les attache. Je ne sais pas si je trouverai en ce monde le ruban rouge qui m'attache ; je crois que cette légende est, comme toutes les légendes, une consolation poétique. Celui pour qui l'on est fait, n'est-ce pas celui pour qui l'on accepte d'être fait. Celui-là, pour moi, eût pu être vous.
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Rien n'est plus attachant que les faiblesses et les défauts : c'est pas eux que l'on pénètre l'âme de l'être aimé, âme constamment cachée par le désir de paraître semblable à tout le monde. (...) Ne te plains pas de ce que je te juge et te mesure : je te connais mieux et ce n'est pas pour t'aimer moins.
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