Solitude... Je ne crois pas comme ils croient, je ne vis pas comme ils vivent, je n'aime pas comme ils aiment... Je mourrais comme ils meurent.
dans "Les Mémoires d'Hadrien", Marguerite Yourcenar montrait un homme exceptionnel, d'une intelligence et d'une culture rares, dont l'essentiel de la vie fut sa passion pour le jeune Antinous.
plus tard c'est Zenon, image éternelle du libre penseur et amoureux des garçons, qu'elle choisit comme héros de "L'oeuvre au noir".
''je crois que la plupart des gens se font des idées erronées sur l'érudition'', disait-elle [ M.Y.] à Matthieu Galey . ''Ils s'imaginent qu'on va plonger dans les livres du matin au soir comme les rats de bibliothèque des romans d'Anatole France (...) Mais ce n'est pas comme ça que les choses se passent. Quand on aime la vie, je dirais sous toutes ses formes, celles du passé autant que celles du présent - pour la simple raison que le passé est majoritaire, comme dit je ne sais quel poète grec, étant plus long et plus vaste que le présent, il est normal qu'on lise beaucoup. (...) Je crois qu'il faut s'imprégner totalement d'un sujet jusqu'à ce qu'il sorte de terre, comme une plante soigneusement arrosée.''