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Critique de Stefane59


John Scalzi Imprésario du 3ème type. 1/5
Sur l'auteur : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Scalzi
Un petit bijou écrit en 2005. Pour comprendre pourquoi cette mauvaise cote, lire ma critique de la série le Viel Homme et la Guerre.

Ce n'est pas tant cet art de la flatterie qui me déplaît chez l'auteur que sa manie de la faire passer par le roman (la suite de cet aspect dans les critiques des romans de la série du vieil homme et l' «amer», pardon…du Vieil-homme-et-la-guerre...:-)

Entre nous, s'il n'y avait pas les 2 derniers chapitres (une louange au monde de la presse, à celui des Oscars, etc. qui n'apportent rien au récit), bien ancrés dans ce que la culture américaine peut produire de plus « fake », c'aurait pu être l'un des meilleurs romans humoristique de la SF !

Revenons au texte et aux idées.
Les 100 1ères pages : 4,5/5 : cocasse : les réparties, les situations, le rythme effréné, l'originalité du thème (la presse people, les agents de stars) et la façon de le traiter…
Désopilant : l'ensemble ex. : les scènes de tournage sitcom et le syndicat des techniciens de régie dans un monde futuriste.
Des pages 100 à 200 : 4,5 / 5 : même veine ! quel plaisir…
Pages 200 à 300 encore meilleures !...avec une pointe tragicomique. L'auteur pose la trame du drame qui se profile…
Mais à partir de la page 382 (jusqu'à la fin, page 407) : le soufflé retombe lentement et misérablement… : le lecteur est complètement sorti de l'ambiance…

Perso, je suis resté choqué…Il faut dire…(profond soupir)
que je m'étais tapé sa série du vieil homme et la guerre et là la trame de ce que j'avance apparaît de plus en plus clairement dans les derniers épisodes : des exercices de "ramping" (chapitre par chapitre !) au pied des éditeurs et des « amis (américains) du livre de SF » , associés à une escroquerie dans la façon de vendre ses derniers romans dont le lecteur fait les frais…Et là la pilule ne passe pas plus ! En enquêtant j'ai fini par me douter d'où venait le problème et j'en parlerais dans la critique de la série du VHELG…(je cherche le courage de m'y mettre)
En fait, après avoir lu cette série et celle de l' «Interdépendance » (9 romans au total) je me demande si Scalzi ne se fiche pas un peu de ses lecteurs.
Je développerais plus tard… Un conseil d'achat : acheter le n° 1 de chacune de ces séries, vous ne serez pas déçu. Achetez ce roman et arrêtez-vous à la page 382 : vous prendrez beaucoup de plaisir…


Je préfère encore un écrivain qui a peut-être moins de bonnes idées mais qui soit régulier en apportant un degré de satisfaction minimal en produisant une oeuvre honnête.

J'invite les lecteurs qui, après avoir lu l'ensemble de l'oeuvre de Scalzi, seraient du même avis (ou s'en rapprochant) à réagir (en rectifiant leur critique ou/et en en parlant autour d'eux, …) car c'est absolument inadmissible !
Scalzi a tout ce qu'il faut pour devenir un très grand auteur de SF. Ce n'est pas un service à lui rendre que de se taire…
Bref… Tout cela explique la cote : j'avais déjà lu 6 romans de J.S. avant celui-ci, dans lesquels les faiblesses de l'auteur ne font que se renforcer de roman en roman...Très dommage pour lui et pour le lecteur averti.

La cote reflète le désagrément (et la colère) de m'être fait sortir (une nouvelle fois de façon incongrue et juste à la fin) de l'ambiance de ce qui aurait pu être une oeuvre majeure de SF.
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