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Critique de Northanger
Cet album, écrit par Kate Scarbogourgh, illustré par Martin Maniez et publié par Hatier, se présente comme le témoignage aussi mystérieux qu'authentique de Nathaniel Parker, un jeune noble embarqué à bord de l'Argonaute, au nom évocateur (nom des compagnons de Jason, qui à bord de l'Argos, partirent en quête de la célèbre Toison d'or), pour découvrir de nouveaux territoires et en étudier la faune et la flore. Ce journal ne serait que le sixième ou septième d'une série qui en aurait compté neuf, tous introuvables.
L'Argonaute s'échoue dans un archipel inconnu de l'océan Pacifique. Nathaniel et ses compagnons en profitent pour inspecter les îles et y font des découvertes toutes plus surprenantes les unes que les autres : des animaux chimériques, composites, amalgames de plusieurs animaux connus : le rat-cochon, le rat volant, le rat d'eau, curieux assemblage de musaraigne, brochet, rat et loutre. Chaque découverte s'accompagne de dessins anatomiques qui donnent à ce journal un caractère naturaliste. Les personnages vont également découvrir des créatures mythologiques célèbres (griffons, licornes et bien évidemment, dragons...).
Ce charmant récit, à la croisée de plusieurs traditions (Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier et avant lui, Robinson Crusoë de Defoe, le Monde perdu d'Arthur Conan Doyle) m'a beaucoup plu : le charme du journal, avec ses illustrations, ses courtes descriptions, l'aspect mythologique de cette aventure, le désaveu du scientifique que personne ne croit... Tout cela m'a donné envie de me replonger dans des robinsonnades pour m'évader un peu !
L'Argonaute s'échoue dans un archipel inconnu de l'océan Pacifique. Nathaniel et ses compagnons en profitent pour inspecter les îles et y font des découvertes toutes plus surprenantes les unes que les autres : des animaux chimériques, composites, amalgames de plusieurs animaux connus : le rat-cochon, le rat volant, le rat d'eau, curieux assemblage de musaraigne, brochet, rat et loutre. Chaque découverte s'accompagne de dessins anatomiques qui donnent à ce journal un caractère naturaliste. Les personnages vont également découvrir des créatures mythologiques célèbres (griffons, licornes et bien évidemment, dragons...).
Ce charmant récit, à la croisée de plusieurs traditions (Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier et avant lui, Robinson Crusoë de Defoe, le Monde perdu d'Arthur Conan Doyle) m'a beaucoup plu : le charme du journal, avec ses illustrations, ses courtes descriptions, l'aspect mythologique de cette aventure, le désaveu du scientifique que personne ne croit... Tout cela m'a donné envie de me replonger dans des robinsonnades pour m'évader un peu !
