Citations sur Backstage : Au nom du père du fils et de John Lennon (2)
Je ne sais pas si les gens s’en rendent vraiment compte, mais c’est une telle aubaine de pouvoir vivre sa jeunesse dans l’Angleterre de 1964 !
Il me suffit de regarder comment tous ces jeunes gens sont vêtus aujourd’hui. La métamorphose est flagrante lorsqu’on se promène dans Londres. Il y a quelques mois encore, les hommes d’affaires s’habillaient comme des hommes d’affaires, les ouvriers comme des ouvriers et les ménagères… eh bien, comme de vieilles ménagères ! Tout était bien rangé, étiqueté depuis des lustres. Les femmes étaient des femmes, et les hommes, des hommes. A présent, tout se mélange et se confond. Et je me régale… Cela fait tant d’années que je me bats pour que tombent les barrières qui séparent les sexes ! Les jeunes garçons se maquillent les yeux, les filles se coupent les cheveux. Plus vous avez l’air androgyne, plus vous êtes « in », comme dit cette génération… Les jeunes mods qui travaillent dans les usines sont plus élégants que les paris du Royaume. Les dactylos sont plus à la mode que les riches héritières.
...Et il m'a dit qu'il s'appelait Cornelius Caine ...A ce moment là, je savais pas que je le reverrais six mois plus tard, ce grand mec timide et silencieux, raide comme un balai, et qu'il deviendrait mon pote. Je savais pas non plus qu'il allait se transformer en prince des nuits londoniennes et serait même le copain de John Lennon. Je me suis dit que les choses étaient vraiment entrain de changer dans ce vieux pays. Un prolo et un gosse de riches qui arrivaient à rigoler ensemble, juste parce qu'ils avaient le même âge et qu'ils aimaient la même musique, cétait un sacré signe...