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Un petit brin de roman qui se lit rapidement.
Une histoire d'amitié entre Cornélius, le héros, un fan des Beatles et des Rolling Stones et John Lennon.
Un livre qui évoque le bouillonnement musical londonien du début des années 60, où défilent toutes les stars de l'époque ; Bob Dylan, Chuck Berry, Eric Clapton, Brian Jones...
Un livre qui célèbre l'art de vivre de l'époque, la fête, les soirées branchées, la mode, l'art...
Une critique de la bourgeoisie, des conventions et de l'aristocratie.
Un livre sur la liberté...La musique.
La parole hésitante de Cornélius, le héros, bat la mesure au rythme de la musique rock.
Le cadeau final de John Lennon à Cornélius consistera à lui restituer son passé. Belle preuve d'amitié...

YESTERDAY ALL MY TROUBLE SEEMS SO FAR AWAY, OH I BELIEVE IN YESTERDAY...
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Cornelius Caine est un jeune homme un peu coincé que son bégaiement isole d'autant plus. Sous l'impulsion de sa grand-mère (une adorable excentrique) et de sa cousine Alice, mannequin à ses heures, il va découvrir le « swinging London » des années 60, les Beatles et plus particulièrement John Lennon, en qui il trouvera de nombreux points communs qui l'aideront à surmonter les obstacles.

Prétexte à une plongée dans l'univers de John Lennon, Bob Dylan ou des Stones, ce récit fait défiler sous nos yeux tout un pan de l'histoire de la musique qui n'en est encore qu'à ses balbutiements. Remarquablement croqué, ce Londres des sixties, avec ses vêtements excentriques, ses cheveux longs, ses lieux mythiques m'a vraiment séduite. Personnages de fiction et vedettes bien réelles se mêlent avec justesse nous offrant une galerie de portraits hétéroclites, représentatifs de l'époque, et donnant tour à tour leur version de l'Histoire.
Instructif et divertissant, ce roman au rythme enlevé restitue à merveille une époque où tout semblait pouvoir arriver, où les jeunes avaient des projets et une volonté de faire bouger le monde.
Laurence Schaak, écrivain et journaliste, dépeint avec minutie les courants musicaux et les époques dans lesquelles ils s'inscrivent. Aidée ici par Goulven Hamel, musicien, journaliste et professeur d'histoire de la musique, elle nous propose un récit cohérent et richement documenté à lire absolument.

Comme dans les autres ouvrages de cette collection, un lexique et un dossier très étayé viennent compléter le récit.
Merci aux Editions Nathan pour cet envoi que j'ai beaucoup apprécié.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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Cornelius Caine, aristo effacé et bègue, apprend que son père est mort, et dans le même temps, que ce n'était pas son vrai père... Pour éviter qu'il ne déprime dans son coin, sa grand-mère le propulse chez sa cousine à Londres. Il découvre alors les soirées, la mode, et surtout les Beatles... Il voue une passion sans borne à John Lennon, mais une amitié peut-elle naître entre la star et lui ?
L'histoire est racontée à tour de rôle par différents personnages, ce qui rend le récit encore plus intéressant. Facile à lire, ce roman aborde des thèmes qui parlent aux ados, tout en racontant une époque que leurs parents ont connu, on peut donc le mettre entre toutes les mains, ados et parents ; c'est un récit transgénérationnel !
Il est en outre très documenté, avec une mini-biographie de toutes les personnes citées dans l'histoire, une chronologie, une discographie sélective des 60's, etc.
Une collection (Backstage chez Nathan) que je vais suivre de près !
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Backstage est une collection qui me faisait de l'oeil depuis déjà un petit moment. J'aime les couvertures, les titres percutants et surtout le concept de parler d'un mouvement musical différent dans chacun des livres. Pour mon premier essai, j'ai donc choisi « Au nom du père, du fils et de John Lennon » qui nous plonge dans l'univers de la pop sixties et de la Beatlemania.

Cornelius Caine est un jeune garçon bègue, passionné de musique rock. Il étudie dans un établissement huppé et très strict d'où il n'hésite pas à faire le mur pour assister à des concerts. le jour où il se fait littéralement prendre la main dans le sac, il va d'abord apprendre le décès de son père puis finalement que celui-ci n'est pas son véritable géniteur et qu'il est en quelque sorte un « bâtard ». Pour le sortir de sa dépression, sa fantasque grand-mère Théodora l'envoie auprès de sa cousine Alice chez qui il va rapidement s'installer et qui va l'initier à la mode et aux sorties branchées. Au fil des rencontres, il va pouvoir approcher les Rolling Stones mais aussi ses idoles, les Beatles. C'est le début de la liberté pour ce jeune garçon maladroit mais si attendrissant qui se cherche encore et qui va se retrouver au coeur d'un vrai parcours initiatique entre recherche de filiation, amitié et déceptions.

Que dire, si ce n'est que ce livre est vraiment excellent. Par la force de leurs mots, Laurence Schaack et Goulven Hamel nous plongent littéralement dans le Londres des années 60 où la musique tient une place vraiment importante et où les Beatles sont un véritable phénomène.

Les auteurs ont choisi de mélanger personnages fictifs et figures réelles de la pop sixties, en particulier John Lennon avec qui et pour qui Cornelius va nourrir au fur et à mesure une amitié avec ses hauts et ses bas puis un vrai « délire ». Il se sent lier à lui car tous deux « souffrent » de l'absence d'un père.

Le roman en lui-même est assez court (moins de 200 pages) et se lit très vite. Les évènements s'enchainent rapidement et peut-être de façon irréaliste mais ça n'a guère dérangé ma lecture.

A la fin du livre, une vingtaine de pages environ sont consacrées aux biographies, chronologies et aux explications sur le phénomène pop ; de quoi approfondir sa culture générale et surtout musicale. le tout est accompagné d'illustrations vraiment sympas signées David Scrima.

Au final, Au nom du père, du fils et de John Lennon est un roman facile à lire et vraiment agréable qui nous fait faire un saut dans une autre époque, dans un autre temps... Je ne peux que vous conseiller de le lire avec, pour se mettre dans l'ambiance, les Beatles en fond sonore.

Lien : http://plumeandbooks.blogspo..
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Même si j'ai bien aimé ce roman, j'en ressors frustrée. La mode, quand j'étais au lycée était à ces vieux groupes de rock des années 1960, du coup, j'ai retrouvé l'ambiance de ces chansons que l'on connaît tous, mais je garde tout de même un sentiment d'inachevé. Ils auraient pu aller plus loin avec cette histoire et elle n'en aurait été que moins superficiel.



J'ai trouvé que les différents évènements se passaient un peu trop vite pour être crédibles. Déjà que l'histoire en elle-même est assez extraordinaire, ce côté "Je croise John Lennon, il m'adresse la parole et hop ! Nous sommes les meilleurs potes du monde !" m'a beaucoup dérangée, surtout que l'histoire se situe en pleine Beatles mania... du coup, même si l'idée m'a beaucoup plu, je n'y ai pas cru un seul instant.
Cependant l'histoire est très plaisante, surtout que l'ambiance est vraiment respecté. Chaque détails nous renvoie 50 ans en arrière ce que j'ai beaucoup apprécié.



Par contre, j'aurais également apprécié que les personnages soient plus développé. Même Cornélius, le personnage personnage, reste superficiel : après ma lecture, je ne saurais dire qui il est vraiment. Et c'est pire pour les autres personnages !
Comme beaucoup, j'ai trouvé dommage que l'histoire ne se cantonne qu'à John Lennon : bien que le musicien soit très présent dans le livre, l'image qu'on a de lui reste très superficielle, tandis que les autres Beatles ne sont que mentionnés. Ce que je trouve vraiment dommage.
Cela dit, j'ai beaucoup apprécié la grand-mère de Cornélius : cette petite dame à vraiment un truc en plus !



L'écriture des deux auteurs est très agréable. Mais malheureusement, je crois que je ne retiendrais de ce livre que ce sentiment d'inachevé et de superficialité. Il y avait tellement à dire et a faire avec une trame pareille !
Au nom du père, du fils et de John Lennon est une histoire très agréable mais peu aboutie.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Un roman court, sympa et immersif dans les années 60. Au travers du regard de plusieurs personnages, on suit l'évolution de Corn(elius), un jeune gars issu d'une famille noble, féru de musique, qui se cherche. Grâce à diverses rencontres et concours de circonstances, il a l'extrême chance de cotoyer son idole, John Lennon avec qui il partage quelques points communs...

Même si rien d'extraordinaire dans ce roman, il m'a fait passer un chouette moment. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du Londres des années 60 et sa correspondance avec les Beatles et l'histoire du groupe (qui est très bien respectée par l'auteur !). Ce récit m'a clairement fait rêvé. Néanmoins, c'est court (peut-être trop ?) et j'ai eu un peu de mal à m'attacher au personnage principal.
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Cornelius Caine, jeune aristocrate anglais, « homme de nulle part », écorché vif, affublé d’un bégaiement va vivre une expérience des plus trépidentes au cœur de la vie mondaine londonienne des années 60. Fan de rock and roll, il va avoir la chance de rencontrer John Lennon, l’une de ses idoles. La grande fragilité de l’un et le charisme hors du commun de l’autre vont mettre en péril cette amitié naissante.

Ce roman d’initiation nous transporte en pleine « Beatlesmania » insufflant un air de liberté et de renouveau dans de nombreux champs artistiques. La narration très vivante assurée par plusieurs personnages donne lieu à une belle excursion à travers les quartiers londoniens où l’on rencontre les artistes d’hier, dont on savoure aujourd’hui l’héritage.

Lien : http://wp.me/p2ycFo-3s
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Mal dans sa peau, Cornélius est un adolescent un peu perdu, accablé par son bégaiement. La musique le passionne et donne du sens à sa vie, à l'instar des disques qu'il reçoit d'Amérique. Dans son pensionnat huppé et rigide, il n'hésite pas à faire le mur pour assister en douce à des concerts. C'est ainsi qu'un soir, il est pris, la main dans le sac, par le directeur venu lui annoncer le décès de son père…





Alors qu'il se traîne dans une période de déprime, sa grand-mère, une vieille dame adorable et excentrique, lui conseille une visite à Londres pour y rencontrer sa cousine Alice. Une décision qui chamboulera son existence trop calme… Fasciné, il y découvre le Swinging London, retrouve un ancien camarade de classe, bien introduit dans le milieu musical, croise les Beatles, décroche un boulot de photographe, …




Aux côtés de Cornélius, tout au long de sa "construction", ce roman vivant et attachant comme son héros nous entraîne dans le Londres endiablé des années 60. Soirées, enthousiasme, artistes célèbres, mode, … se mêlent pour recréer une ambiance un peu folle, survoltée. La rencontre entre Cornélius et John Lennon aborde les thèmes de la filiation et de la recherche des origines, à travers une histoire d'amitié orageuse… Un roman attirant et passionnant, suivi d'un dossier fourni sur les personnages et faits clés de l'époque présentée.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Un joli roman qui nous fait vivre ou revivre la beatlemania mais vue de l'intérieur grâce à un jeune homme aristocrate et bègue qui va côtoyer de très près John Lennon.
En le suivant de près, il va découvrir la vie, ses déceptions, ses trahisons, la notoriété et la folie des années Beatles, il va se construire.
C'est sympathique et facile à lire.
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Grand merci aux éditions Nathan pour cette découverte.
J'ai dévoré ce livre. Elevée au rythme de Yellow Submarine et Walrus, j'étais curieuse de voir ce que pouvait abriter cette couverture. Eh bien, l'auteur nous fait revivre les années 60 en compagnie d'un type qui découvre le monde, échappé de son pensionnat chic.
On visite Londres et ses boites de nuit, on côtoie les stars de l'époque et particulièrement John Lennon, dans un portrait sans concession. Et tant pis si le chanteur tombe de son piédestal pour redevenir un humain avec ses faiblesses et ses défauts.
L'écriture à plusieurs voix est des plus réussies et les différents points de vue donnent toute son humanité à ce récit romancé. le dossier en fin de bouquin permet de combler les plus grosses lacunes et, ou, de prolonger le plaisir de la lecture.
Je m'interroge juste sur l'édition dans une section jeunesse. N'est-ce pas un peu tard ? Je conseillerais plutôt ce bouquin à mon père qu'à un enfant…
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