Ce livre retrace l'histoire du premier grand kidnapping français qui agita le pays en 1960 : l'enlèvement d'Eric Peugeot, quatre ans, petit - fils d'un président de la firme automobile …
Cela ne me disait absolument rien, par contre, on se souvient de l'affaire du bébé Lindberg , en 1932, très largement médiatisée .
Deux apprenti- malfrats dont un : ouvrier typographe, grand séducteur, revenu de la guerre d'Algérie, reconverti dans la vente d'électrophones , qui se fera appeler « Roland de Beaufort » profite pleinement des nuits parisiennes chaudes .
Il traîne aux terrasses
De Saint - Germain - des Prés , se rend à Courchevel, au festival de Cannes , là où il se passe toujours quelque chose..
Il y rencontre une très belle reine de beauté suédoise : Lise …
Ils forment un très beau couple .
Tout basculera le jour où un escroc de trente - neuf ans , anti social , met
la main sur un livre de la
série noire qui le révèle à lui - même ….
Les malfrats vont s'appliquer à la lettre et s'inspirer de ce modèle .
L'auteur a mené une enquête approfondie à l'aide de documents judiciaires, mais il nous noie dans un fouillis de références de l'époque ,la première partie est assez confuse . La deuxième partie explicative des faits est plus intéressante
Où l'on côtoie Anna Karina,
Françoise Sagan, Jean - Pierre Cassel , Jean - Jacques- Pauvert ,
Jean Marais , les films servant de toile de fond, Pouic - Pouic , Les chevaliers du ciel,
Alain Cuny,
Boby Lapointe, Delon, Belmondo, et des accumulations de second rôle.
un roman à la trame policière et investigatrice illuminé par l'amour inconditionnel pour le cinéma , où l'on découvre l'envers du décor de certaines scènes de film , le monde des artistes du music - hall, les concours de beauté ,
Simenon , les tournages de Truffaut et de Clouzot ….
Une mise en abime du tourbillon mondain de ces années - là , le tout Paris , une jeunesse pressée , la littérature et le cinéma se donnant
la main dans un esprit précurseur .
Un livre touche à tout dont je n'ai pas aimé le déroulé, frustrant , au fond pas assez de repères, l'accumulation de références nuit à la qualité de l'ensemble .
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .