Un chef qui donne l'exemple peut tout demander à ses hommes, parce qu'il finit toujours par mériter et conquérir leur confiance. En revanche, si sa vie est en contradiction avec ses paroles, il scandalise les faibles et révolte les forts.
"Un chef compétent peut obtenir de bons résultats de troupes médiocres, alors qu'au contraire, un mauvais leader peut démoraliser les meilleures troupes."
Général Pershing
Stendhal à propos des généraux de Napoléon: "C'est un malheur que les généraux de division soient recrutés parmi les généraux de brigade, car c'est un métier différent de mener la troupe au combat et de monter une manœuvre."
Ce qui nous amène aux fameux principe de Peter à ne jamais perdre de vue : "Si l'avancement à une fonction supérieure n'est accordé que d'après les mérites acquis et constatés dans les fonctions précédentes, il y a des chances que chacun avance jusqu'à son niveau d'incompétence."
"La plus grande immoralité est de faire un métier que l'on ne sait pas."
Napoléon Ier
"Une erreur ne devient une faute que lorsqu'on ne veut pas en démordre."
Capitaine Ernst Jünger
"Le succès ne s'improvise pas, il se prépare. Le désordre dans les doctrines entraîne le désordre dans les idées et le désordre dans l'action."
Général de Castelnau
"On ne conduit un peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance."
Général de Castelnau
Un soir après la bataille Napoléon jouait aux cartes avec Desaix... et il trichait ouvertement. Desaix lui demanda :
"Sire, pourquoi trichez-vous ?
- Parce que je hais le hasard", répondit l'empereur.
Le chef n'a pas à rechercher ce que pensent ses collaborateurs pour faire automatiquement le quotient de leurs désirs ou la somme de leurs intentions. Toutefois, il doit, chaque fois que la situation le permet, faire appel à leur expérience et tenir compte de leur avis. Mais quand il a vu clair et pris une décision, son rôle est de diriger sans s'en excuser, sans avoir non plus à se soucier si cela correspond ou non à l'opinion de la majorité.
On a raison de dire du chef qu'il doit être l'interprète du bien commun, mais cela ne signifie pas qu'il doit être l'interprète de la volonté générale. Celle-ci, étant donné les variation de sensibilités propres à la psychologie des foules, n'est trop souvent que la versatile opinion publique, en contradiction fréquente avec le véritable bien supérieur de l'ensemble.