L'originalité du style est la création d'une atmosphère glauque, repoussante, dégoûtante. On a presqu'envie de lâcher le livre en cours de route, tellement c'est oppressant. Cela rappelle
Les bonnes de
Genet. Malheureusement, jusqu'à la fin du récit ce sont toujours les mêmes outils qui reviennent pour maintenir cette ambiance dégoûtante : références aux odeurs, à la mauvaise haleine, à la façon dont les personnages mangent, à la saleté. À la fin, on se lasse de cette répétition.
La description des relations très ambigües entre les personnages est bien réussie, mais on a l'impression que l'histoire n'évolue pas vraiment.