L'histoire d'une amitié et d'une complicité qui naît entre un jeune garçon délaissé par son père et un épicier d'une petite rue de Paris n'est pas sans rappeler une histoire très similaire déjà contée par
Romain Gary.
Pour autant, on ne s'ennuie nullement à la lecture de ce court récit et le talent d'Éric-Emmanuel Schmitt permet de ne pas tomber dans l'étalage et la mièvrerie. Cependant, les bons sentiments sont une belle chose et il ne faudrait pas, par conformisme intellectuel, rejeter en bloc une histoire qui, finalement, fait un peu ressortir la bonté, même si la vraie vie est souvent moins angélique.
En tout cas, je n'ai nullement regretté la lecture de ce roman, même si ça n'est pas mon Schmitt préféré.
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