La célébrité, pour moi, ce n'est pas tout le bonheur. C'est très fugitif, même pour une orpheline. Et j'ai été élevée comme une orpheline. La célébrité, ce n'est pas un repos quotidien. Ça ne vous rassasie pas. C'est un peu comme le caviar, vous savez. C'est agréable d'en manger, mais pas à tous les repas.
On peut aimer la maladie comme une compagne, une amante, une mère. Freud disait qu'on est plus attaché à ses symptômes qu'aux désirs dont ils sont les masques.
Arthur Miller dira d'elle : "Sous son insouciance et son humour, la mort était sa compagne partout et tout le temps, et c'est cette présence invisible qui la rendait si poignante comme si elle dansait au bord de l'oubli."
Pour ceux qui se sentent condamnés à vivre, les livres sont comme des remises de peine.
Comprendre le chaos d'où l'on vient en lisant des romans et se consoler de voir qu'on est pas seule à être seule, cette passion secrète animera Marilyn toute sa vie.
Mon père ne s’est jamais marié avec ma mère. Je suppose que c’est cela qui l’a brisée. Quand vous aimez quelqu’un et qu’il vous quitte lorsque vous êtes enceinte, c’est quelque chose que vous ne pourrez jamais surmonter.