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Critique de LambertValerie


Il est des familles pour qui leurs histoires personnelles sont de véritables tragédies, des béances que rien ne peut recouvrir.
Leur reste alors, une carthasis possible, si on en a le don, c'est d'écrire, écrire son histoire, livrer les siens en pâture peut-être mais trouver une issue pour survivre, pour vivre avec ses souffrances.
C'est le cas pour Lionel Duroy, qui a réussi en publiant: le chagrin à dire l'inomable, c'est le cas aussi de Delphine de Vigan.
Dans ce roman, il s'agit de la famille Schneider. Une cousine: Vanessa Schneider écrit sur sa cousine : Maria Schneider.
Bien sûr, on comprend très vite à la lecture de ce roman qu'il ne s'agit pas que des deux cousines mais de tout ce clan Schneider marqué par la folie, une identité familiale imprécise ou rejetée qui donne à chacun l'impression de ne pas être à sa place, de ne pas savoir à quoi on appartient, à qui se référer.
Vanessa Schneider, on le sent à traversé tous ces impasses, ces non-dits, une certaine violence mais a eu plus de chance que sa cousine Maria.
Maria, elle va se jeter dans le cinéma comme on tombe à l'eau sans savoir nager. le désamour de sa mère, l'indifférence de son père naturel, la drogue et l'humiliation dans un film sulfureux feront le reste.
Ce livre m'a touché, non par l'histoire propre de Maria Schneider mais par l'histoire de cette famille globalement et le courage de certaines femmes de trouver un salut.

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