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Schwartz est l'un des tenants actuels de la ligne claire et cet album, d'un point de vue graphique est une réussite, avec un dessin un peu rétro, de temps en temps de grandes vignettes qui viennent rythmer cette aventure. Côté aventure, il y a de l'action, des rebondissements, et une étrange affaire. L'histoire est bourrée de clin d'oeils aux années 40-50, on y trouve un design de l'époque, les véhicules, Betty Boop, la turbotraction de Franquin, Allan, le compère de Rastapopoulos de chez Hergé, Saint Germain des pré et ses intellectuels, le costume de la femme panthère fait penser au costume du sorcier dans Tintin au Congo, et encore plein de petits détails (Le Z de Zorglub sur le pyjama de fantasio ?). Les héros sont un peu malmenés, Spirou picole et Fantasio est parfois un peu trop ridicule, mais je me suis toujours senti dans une véritable aventure de Spirou et Fantasio. Maintenant beaucoup de mystères restent à dévoiler dans la seconde partie.
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Nouveau tome des "spirou vu par ... "
Nous retrouvons notre groom préféré après la guerre dans le l'hotel moustic. Il y a un nouveau directeur et qui dit "new manager" dit "new look". Alez hop à la porte les "grooms obsolètes". Spirou repart la tête basse avec son pot de chambre, son crucifix et spip. Ah ! Et avec une vilaine dépression, des hallucinations visuelles d'une petite juive et une forte addiction à alcool. Heureusement il a encore un ami : Fantasio. Tous les deux vont croiser le chemin d'une femme léopard à la recherche de fétiches de son pays. Pendant ce temps il y en a qui complotent avec des spécialistes nucléaires et des droles de robots.

Un tome qui va marcher en dyptique et qui pose des bases intéressantes pour le prochain. Ce tome fait un peu trop introduction peut être mais les deux réunis vont probablement être une réussite. En tout cas il y a de belles promesses avec néanmoins un voyage en Afrique avec je l'espère un peu de couleurs locales types sorcellerie !

Le dessin reste très classique et ne dénature pas l'esprit de Spirou. Il regorge en plus de détails qui en font de belles planches.
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C'est la fin de la guerre. Spirou a retrouvé son emploi de groom au Moustic Hôtel. Il est dépité depuis qu'il a appris la disparition dans les camps de la mort d'Audrey, une jeune fille juive qui l'avait embrassé furtivement dans le Groom Vert-de-gris. le pauvre tâte de la bouteille. C'est alors qu'un soir, une mystérieuse femme léopard entre dans l'hôtel pour tenter de récupérer un fétiche africain. Elle est blessée par un client de l'hôtel et Spirou se porte à son secours et la cache chez Fantasio...

Ce tome est la suite de "Le Groom Vert-de-gris". L'ambiance de Bruxelles et de Paris après guerre y est merveilleusement bien rendue. Ce deuxième épisode est très intense, en action, en émotion et en histoire. On y rencontre Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian, ... le scénario file à cent à l'heure. le texte est moins chargé d'expressions bruxelloises ce qui le rend plus limpide à la lecture. On y retrouve tout ce qui fit le succès de Spirou mais avec des personnages plus adultes. Fantasio et sa copine, Spirou et l'alcool. Nous sommes plongés dans une histoire d'espionnage pleine de suspens. C'est riche, profond, intense, bref, un grand moment de bande dessinée et ce deuxième tome est la récompense d'avoir lu le premier. Un grief tout-de-même, nous devons attendre la sortie du "Maître des Hosties Noires" pour connaître la suite.
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Par les deux auteurs de Spirou le groom vert-de-gris, on retrouve nos deux héros, et tous les autres, là on les avait laissé. Juste après la guerre. Avec le jugement des collabos et des crimes de guerre. Il y a aussi la course au nucléaire avec une intrigue secondaire. On n'en sait pas beaucoup sur ce point. Qui sera certainement très utilisé dans la suite (que l'on attend avec impatience).
Pour notre intrigue principale je la trouve malheureusement à peine assez développée. L'intérêt des statuettes n'est pas très claires. On ne voit pas le rapport entre la femme-léopard et les gorilles-robots. Ca viendra peut être dans la suite. Et pour finir tout s'enchaine un peu facilement. On jurerait que Bruxelles-Paris se fait en 1H.
On voit bien que l'accent est mis sur l'humour. Comme toujours. Mais aussi, avec légèreté, les conséquences de la guerre sur les hommes. Les femmes tondues, Spirou devenu alcoolique et hanté par le souvenir d'Audrey...
Nos héros sont toujours touchants et drôles, humains aussi avec leurs faiblesses. Nous avons l'arrivée de la femme-léopard, mystérieuse puis surprenante.
Côté dessins rien de nouveau. Toujours beaux et efficaces avec l'ambiance Spirou. J'ai trouvé moins de référence aux BD belges. Un Milou qui se promène dans la rue.
Un bon premier tome, dont le récit ne sera complet qu'avec le deuxième. Ce qui nous laisse un peu sur notre faim...
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Déjà aux manettes du quatrième album (Le groom vert-de-gris) de cette série alternative où des auteurs peuvent laisser libre cours à leur imagination autour de Spirou, Olivier Schwartz & Yann Lepennetier sont de nouveau aux commandes pour cet album intitulé La Femme Léopard.
L'aventure s'inscrit dans la continuité du groom vert-de-gris, le cadre posé est très intéressant : le Bruxelles de l'après guerre qui porte encore les stigmates du chaos et un spirou méconnaissable, encore traumatisé par le probable funeste destin de la jeune Audrey, qui a sombré dans l'alcoolisme et qui se fait mettre à la porte du Moustic Hôtel.
Les ingrédients sont là aussi : des gorilles robots, des américains qui tentent de s'accaparer la matière grise nazie, les références au Congo (et au colonialisme) à travers le colonel van Praag et surtout cette fameuse femme léopard. On retrouve aussi ici et là plusieurs clins d'oeil et l'utilisation du patois Bruxellois (mais mieux dosé que dans le groom vert de gris, ce qui facilite la lecture).

Bref, tous les ingrédients pour vivre une belle aventure de Spirou et pourtant si cette première partie fonctionne très bien, les auteurs se sont ensuite faits plaisir en emmenant nos héros dans le Paris d'après guerre. Une virée parisienne qui permet de rencontrer Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir ou encore Boris Vian mais qui semble superflue et qui malheureusement casse la dynamique de l'intrigue.

En espérant que dans le 2ème tome, le maître des hosties noires, qui doit emmener nos héros au Congo, Yann & Schwartz parviennent à rebondir et à insuffler un nouveau souffle à cette aventure de Spirou & Fantasio.
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J'avais eu une forme d'indigestion bédé-esque à la lecture du Groom vert-de-gris, qui partait d'une très bonne idée mais accumulait les références, clins d'oeil et autres détails à destination d'un public "au courant". On retrouve le même tandem aux commandes de ce tome 7 d'un "Spirou de...".

On est en 1946. L'Opéraiton Paperclip bat son plein. Exfiltration des savants allemands. On évoque von Braun. Et on retrouve von Knochen, croisé dans le tome 5, qui s'occupait d'uranium avec un quintet de savant allemands aux noms ridiculement élaborés comme "Von Rektom", "Fistühl",etc. Personnellement, c'est le genre d'humour qu'on s'attend à trouver dans d'autres BD. Même si je partage le dégoût des auteurs pour le nazisme.

Le tome s'ouvre avec l'apparition d'une femme-léopard et de gorilles télécommandés. On a un Spirou alcoolique qui se lamente de la disparition d'Audrey, et un Fantasio toujours sous l'influence des zazous qui planche sur un article sur l'existentialisme.

On a encore des tonnes de références, on cite Chaland, Conrad, Macherot, Spiegelman... Bruxelles est superbement bien rendue. Paris également. Sartre de De Beauvoir aussi. le dessin est globalement OK. Mais j'ai encore eu cette indigestion, ce trop-plein de trop, too much is te veel... en Brusseleer dans le texte.

Une partie de mon plaisir tient sans doute à l'utilisation même de la femme-léopard. On croise au début la fameuse statue d'un homme-léopard penché sur une victime. Cette statue utilisée par Hergé dans Tintin au Congo, et que l'on peut voir (comme Hergé l'a fait) au Musée Royal d'Afrique Centrale à Tervuren. Les hommes-léopards ont été confinés à un tout petit territoire de l'immense Congo. On leur attribue moins d'une vingtaine de meurtres et encore, les archives n'arrivent pas à distinguer entre les léopards et les hommes-léopards. Cette statue est le symbole du colonialisme triomphant. Je fais court... Autrefois elle trônait en bonne place au Musée de Tervuren. Maintenant elle est reléguée dans une salle à l'écart avec de nombreuses statues à connotation raciste. Yann et Schwartz le savaient-ils en 2014? Peut-être pas. L'hommage à Hergé est (à mon avis) malvenu à plus d'un titre (et notamment en fonction du passé de l'auteur).

Par contre, le récit en deux tomes, dont celui-ci est le premier, avec un lien avec l'uranium congolais, qui servira pour Hiroshima et Nagasaki, c'est bien vu. le tome se clôt sur une ouverture symathique vers de "nouvelles aventures africaines". Cette perspective me plaît assez pour m'atteler au second tome du diptyque.
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Bruxelles en 1946. On paie toujours ses frites « Chez Bertje » avec des tickets de rationnement. le Congo est toujours belge, et les touristes américains découvrent l'Europe, sous un soleil torride. Spirou, toujours groom au Moustic Hôtel, noie ses déceptions amoureuses dans l'alcool. Pendant que Fantasio écoute « les Zazous » et tente de comprendre l'existentialisme, sur les toits de la capitale, une femme-léopard et de massifs robots se poursuivent. Ailleurs, d'anciens nazis, spécialistes de l'uranium, sont au coeur d'un coup d'état en Afrique. La clef de tout cela est-elle dans un double fétiche à clous (un Koso) ?
Ainsi jetés sur le papier, les éléments de cette nouvelle aventure de Spirou semblent bien disparates et pourtant, cela fonctionne très bien. A la vitesse supérieure même. Une des grandes qualités de cette série (d'autres, plus nostalgiques que moi, diront un défaut) est qu'elle a connu, au fil des années, différents auteurs et dessinateurs aves des bonheurs plus ou moins heureux. Ainsi il existe une série parallèle à la série initiée par Franquin, elle s'appelle « le Spirou de … » ; elle devait, au départ, n'être composée que de one-shots mais les différents tomes précédents ayant connu un succès bien plus qu'honorable, l'éditeur a décidé de renouveler sa confiance dans le duo Yann-Scwartz. Voici donc la suite de « le Groom vert-de-gris ».
Yann (1954) est souvent qualifié de scénariste drôle, cynique, féroce, romantique à l'occasion, érudit, féru d'Histoire, curieux de tout. Ce qui explique très probablement la diversité de son inspiration (de « Bob Marone » aux « Innommables », de « XIII Mystery » » à « Dent d'ours », de « la Tigresse blanche » aux « Hauts de Hurlevent » d'après Emily Brontë). Quant à Olivier Schwartz (1963), souvent comparé au très regretté Yves Chaland, il est un des dessinateurs les plus inventifs (les mises en page), des plus vivaces mais également des plus raffinés. Parfait, pour ce premier tome, où nous retrouvons aussi bien Bruxelles que Paris ou Anvers. Parfait pour croquer quelques figures culturelles de l'époque : Jean-Paul Sartre et son Castor (Simone de Beauvoir), Boris Vian et sa trompette, Juliette Gréco et son nez … Parfait pour nous proposer une sculpturale femme-léopard, croisement improbable entre Skin de Skunk Anansie et Grace Jones. Bref, graphiquement séduisant.
Un autre aspect, tout aussi séduisant, mais plus personnel, est que les dialogues sont truffés de mots propres au patois bruxellois. Il y a bien sûr tous ces jurons mais également « brol » (bric-à-brac), « zinneke » (chien bâtard) ou « frituur » (friterie). Et le parcours est émaillé de références visuelles : il y a même la citation d'un personnage de Tintin. Un hommage très certainement ! Pour un personnage très lisse par un personnage qui l'est de moins en moins, ce qui le rend de plus en plus passionnant.
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EXTRAIT "Le duo d'auteur avait marqué la série par la poursuite de l'univers belge et historiquement daté de l'univers Spirou initié par Emile Bravo dans le journal d'un ingénu. Pour leurs retrouvailles avec le personnage, ils vont bien plus loin encore. La série ne s'adresse plus à la jeunesse ? Alors le scénariste va en profiter un maximum. Il introduit des notions de rapports sexuels jamais vu jusque là. Spirou se retrouve câliné par une demoiselle en sous-vêtements, et des personnages secondaires proposent un petit passage en club échangiste pour que les personnages puissent suivre leur piste. Dans un autre style, la présence de Jean-Paul Sartre, Boris Vian et Simone de Beauvoir comme personnages à part entière, cible là encore un public tout ce qu'il y a de plus adulte. Et que dire de l'alcoolisation de Spirou, triste épave pendant quelques pages avant qu'il ne se reprenne ?

L'album est donc particulièrement surprenant."
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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Ce Spirou-là est bondissant, enlevé, drôle, fin, etc Beaucoup de qualités pour un non-hommage à Franquin : Spirou est alcoolique, blessé, se retrouve pour la première fois (ma mémoire me fait peut-être défaut) au lit avec une jeune femme. .. Au fil des pages, un grand nombre de clins d'oeil à Hergé, Chaland, Spiegelman... Bref, c'est un volume à recommander qui renouvelle avec bonheur la série.
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Après avoir lu d'autres tomes de la collection des aventures de Spirou et Fantasio, celui là m'a un peu moins emballée. Un scénario un peu moins creusé , des "pourquoi ?" sans réponse (par exemple : pourquoi des robots-gorille ? Bon, vous me direz pourquoi pas et vous aurez raison !) et me voilà un peu désappointée. La deuxième partie changera peut-être la donne.
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