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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après mon excellente lecture du premier tome, j'étais plus qu'impatiente de lire la suite. Malheureusement, j'en ressors mitigée, je l'ai trouvé nettement en dessous…

En soi, ce second tome n'est pas mauvais, simplement je n'ai pas apprécié le tournant qui est pris. On peut constater que le livre se scinde en deux parties, la première rappelait beaucoup l'ambiance du premier tome, avec ce côté macabre que j'avais tant aimé. La seconde est quant à elle plus centrée sur la royauté, un contexte historique riche en évènements, avec le déroulement de l'histoire qui ne se passe plus à Édimbourg, mais à Londres. Et c'est justement ce qui m'a le moins emballée, j'ai ressenti pas mal de longueurs et l'ambiance particulière du roman s'est progressivement effacée pour offrir quelque chose de nouveau. Si l'introduction de nouveaux personnages a été plutôt sympathique, je me suis tout de même beaucoup ennuyée. L'histoire n'a pas su m'embarquer comme ce fut le cas pour le précédent tome, les rebondissements n'avaient rien de surprenant, tout comme les intrigues amoureuses ou « politiques », tout m'est finalement apparu comme linéaire et parfois très manichéen. Par ailleurs, je n'ai pas aimé l'évolution de Jack, je regrette toujours ce manque d'alchimie entre lui et Hazel
Je n'ai pas accroché non plus au dénouement, qui n'a pas fait exception à l'aspect prévisible dont je parlais et c'est très décevant, j'aurai vraiment aimé être surprise. Quant à l'épilogue, en toute sincérité, ça représente typiquement tout ce que j'exècre dans ce genre de roman. Je n'ai pas trouvé ça cohérent par rapport au personnage d'Hazel qui est marqué par son indépendance, mais encore une fois c'est mon propre ressenti.

Néanmoins, je tiens à apporter des nuances à mes propos, certaines choses m'ont plu, à savoir le travail colossal qui a été apporté par l'autrice concernant le contexte historique. Dans ses remerciements, elle nous offre un témoignage sur le travail méticuleux qu'elle a mené et précise les détails qu'elle a modifié pour créer son histoire, chose que j'ai trouvé très intéressante. J'ai également aimé le féminisme qui se dégage de ce roman et qui montre ô combien il était difficile d'être une femme à l'époque.

En bref, ma lecture aura été mitigée et j'ai été déçue que la suite ne soit pas à la hauteur du premier tome que j'avais beaucoup aimé. Avec du recul, je pense qu'un seul tome aurait pu suffire à boucler l'histoire. Pour autant, cette duologie mérite tout de même d'être lue, je ne regrette pas de l'avoir découverte, il y a de bonnes idées qui pourront plaire à un grand nombre de lecteurs !
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Anatomy m'avait beaucoup plu pour son ambiance (gothique à souhait), pour ce qu'on y apprenait de l'exercice de la médecine au début du XIXe siècle et de la place de la femme dans la société britannique de cette époque. J'avais eu de nombreux retours comme quoi sa suite, Immortality, était de moins bonne qualité mais j'ai quand même voulu tenter le coup. Verdict : c'est effectivement moins bien...

Les points d'abord (car il y en a, heureusement !) : j'ai beaucoup aimé voir Hazel enfin exercer ce métier qui la faisait tant rêver et pour lequel elle se révèle très douée. Mine de rien, les petites informations que l'on découvre sur le traitement des maladies au début du XIXe siècle, la manière dont les médecins posent un diagnostic... Tout cela est très intéressant. L'intrigue nous transporte cette fois-ci en Angleterre, à la cour du roi George III et du Prince Régent, c'est un autre point positif de ce roman : je connais très mal cette période de l'histoire anglaise, donc là aussi j'ai apprécié d'en apprendre plus en lisant Immortality.

Le principal défaut que je ferais à ce roman, c'est d'avoir balayé tout ce qui faisait l'originalité d'Anatomy, faisant ainsi de cette suite un roman young adult sympathique à lire mais pas inoubliable : l'atmosphère gothique qui faisait le charme du premier opus a quasiment disparu (on en retrouve des petites touches à certains moments, mais trop peu à mon goût), l'intrigue est plutôt plaisante à suivre mais assez prévisible et certains éléments m'ont semblé mal ou sous exploités. Enfin, point commun avec le premier volume : l'intrigue amoureuse m'a semblé complètement superflue et j'ai un peu perdu de l'intérêt pour le roman à partir du moment où elle apparaît...

Un roman qui vaut donc plus pour son contexte historique et ce qu'on y apprend de la médecine à cette époque que pour son intrigue, finalement très classique.
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Immortality est le second et dernier tome de la duologie Love story de Dana Scwhartz mettant en scène Hazel. C'est la suite directe d'Anatomy que j'avais adoré il y a un an tout pile. Mélange de romance et de polar dans un décor gothique et macabre, je l'avais trouvé très réussi et passionnant !

Ce second volet se révèle nettement moins macabre et davantage historique. On retrouve Hazel au coeur de la cour anglaise, devenue médecin personnelle de la princesse Charlotte, à la cour du roi George III et de son fils le prince Régent.

Entre conspirations et sociétés secrètes, Hazel va se lier d'amitié avec de nouveaux personnages autour du fluide de l'immortalité qui lui a été offert par le docteur Beecham dans le premier tome et qu'elle avait donné à Jack, son grand amour et qui lui a permis à celui d'échapper à la mort.

Si cette histoire se lit bien et qu'elle conserve des portées féministes, je dois reconnaître qu'elle m'a nettement moins plu. Ce qui m'avait tant séduite dans le premier volume est cruellement absent de cette suite. Exit la romance entre Hazel et Jack, l'ambiance gothique et macabre, bonjour les dorures du palais de Buckingham.

Même si j'ai apprécié les interrogations sur l'immortalité et rencontrer la société secrète formée par les Lavoisier, Voltaire et Byron, entre autres, cela n'a pas compensé l'absence d'un réel suspens et d'une atmosphère gothique que j'avais tellement aimée.

Ce roman n'est pas mauvais loin de là mais il souffre de la comparaison avec le premier volume

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Je ne peux hélas pas vous parler de l'histoire parce que c'est une suite. du coup, je vais vous dire ce que j'ai ressenti. Ce fut une très belle histoire, avec encore de très beaux personnages. Une fin comme je voulais. Hélas, notre héroïne va encore vivre des péripéties qui ne seront pas de tout repos. J'aime beaucoup l'ambiance qui est un peu sombre. Je ne sais pas s'il y a une suite mais cette fin pourrait se suffire.
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Ayant tellement aimé le premier tome, il fallait que j'enchaîne avec le deuxième !

J'avais tant aimé le tome 1 que je voulais m'y replonger, et j'aurai simplement du le relire, car la suite est sur un tout autre rythme, une toute autre synergie.

On va pas se mentir, j'ai apprécié mon écoute mais je n'ai pas retrouvé tout ce qui m'avait fait vibré dans le tome précédent.

Hazel qui faisait tout pour être chirurgien, prenant la place de son frère, se retrouve au grand jour à devoir subir, apprendre à vivre avec les répercussions de ces choix.
Les enjeux sont très intéressants, les choix et sacrifices, ou du moins jusqu'où elle est prête à aller pour suivre ces convictions et de faire sa place.

Et grâce à ces choix effrontés ( quand même une femme chirurgien, nous l'allons tout de même pas mettre ce terme au féminin ! ) elle se retrouve à devoir identifié le mal qui ronge la Princesse Charlotte d'Angleterre qui ne veut se laisser approcher par quelconque médecin.

Nous sommes vraiment sur une toute autre dynamique, qui est néanmoins bien faite, mais.. mais j'ai absolument tout vu venir, et beaucoup d'éléments étaient très superficiels, soit n'ajoutant pas une grande plus-value, soit n'étaient pas assez exploité, approfondis, et c'est bien dommage, car il y en avait de la matière !

J'ai passé un bon moment, mais j'en ressort déçue, une histoire sympa, mais qui n'est malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur.
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