Après mon excellente lecture du premier tome, j'étais plus qu'impatiente de lire la suite. Malheureusement, j'en ressors mitigée, je l'ai trouvé nettement en dessous…
En soi, ce second tome n'est pas mauvais, simplement je n'ai pas apprécié le tournant qui est pris. On peut constater que le livre se scinde en deux parties, la première rappelait beaucoup l'ambiance du premier tome, avec ce côté macabre que j'avais tant aimé. La seconde est quant à elle plus centrée sur la royauté, un contexte historique riche en évènements, avec le déroulement de l'histoire qui ne se passe plus à Édimbourg, mais à Londres. Et c'est justement ce qui m'a le moins emballée, j'ai ressenti pas mal de longueurs et l'ambiance particulière du roman s'est progressivement effacée pour offrir quelque chose de nouveau. Si l'introduction de nouveaux personnages a été plutôt sympathique, je me suis tout de même beaucoup ennuyée. L'histoire n'a pas su m'embarquer comme ce fut le cas pour le précédent tome, les rebondissements n'avaient rien de surprenant, tout comme les intrigues amoureuses ou « politiques », tout m'est finalement apparu comme linéaire et parfois très manichéen. Par ailleurs, je n'ai pas aimé l'évolution de Jack, je regrette toujours ce manque d'alchimie entre lui et Hazel j'aurais préféré qu'il soit mort et suivre Hazel se reconstruire, je la trouvais plus épanouie avec le médecin du Roi, mais ce n'est qu'une question de goût.
Je n'ai pas accroché non plus au dénouement, qui n'a pas fait exception à l'aspect prévisible dont je parlais et c'est très décevant, j'aurai vraiment aimé être surprise. Quant à l'épilogue, en toute sincérité, ça représente typiquement tout ce que j'exècre dans ce genre de roman. Je n'ai pas trouvé ça cohérent par rapport au personnage d'Hazel qui est marqué par son indépendance, mais encore une fois c'est mon propre ressenti.
Néanmoins, je tiens à apporter des nuances à mes propos, certaines choses m'ont plu, à savoir le travail colossal qui a été apporté par l'autrice concernant le contexte historique. Dans ses remerciements, elle nous offre un témoignage sur le travail méticuleux qu'elle a mené et précise les détails qu'elle a modifié pour créer son histoire, chose que j'ai trouvé très intéressante. J'ai également aimé le féminisme qui se dégage de ce roman et qui montre ô combien il était difficile d'être une femme à l'époque.
En bref, ma lecture aura été mitigée et j'ai été déçue que la suite ne soit pas à la hauteur du premier tome que j'avais beaucoup aimé. Avec du recul, je pense qu'un seul tome aurait pu suffire à boucler l'histoire. Pour autant, cette duologie mérite tout de même d'être lue, je ne regrette pas de l'avoir découverte, il y a de bonnes idées qui pourront plaire à un grand nombre de lecteurs !
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Je ne peux hélas pas vous parler de l'histoire parce que c'est une suite. du coup, je vais vous dire ce que j'ai ressenti. Ce fut une très belle histoire, avec encore de très beaux personnages. Une fin comme je voulais. Hélas, notre héroïne va encore vivre des péripéties qui ne seront pas de tout repos. J'aime beaucoup l'ambiance qui est un peu sombre. Je ne sais pas s'il y a une suite mais cette fin pourrait se suffire.
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Ayant tellement aimé le premier tome, il fallait que j'enchaîne avec le deuxième !
J'avais tant aimé le tome 1 que je voulais m'y replonger, et j'aurai simplement du le relire, car la suite est sur un tout autre rythme, une toute autre synergie.
On va pas se mentir, j'ai apprécié mon écoute mais je n'ai pas retrouvé tout ce qui m'avait fait vibré dans le tome précédent.
Hazel qui faisait tout pour être chirurgien, prenant la place de son frère, se retrouve au grand jour à devoir subir, apprendre à vivre avec les répercussions de ces choix.
Les enjeux sont très intéressants, les choix et sacrifices, ou du moins jusqu'où elle est prête à aller pour suivre ces convictions et de faire sa place.
Et grâce à ces choix effrontés ( quand même une femme chirurgien, nous l'allons tout de même pas mettre ce terme au féminin ! ) elle se retrouve à devoir identifié le mal qui ronge la Princesse Charlotte d'Angleterre qui ne veut se laisser approcher par quelconque médecin.
Nous sommes vraiment sur une toute autre dynamique, qui est néanmoins bien faite, mais.. mais j'ai absolument tout vu venir, et beaucoup d'éléments étaient très superficiels, soit n'ajoutant pas une grande plus-value, soit n'étaient pas assez exploité, approfondis, et c'est bien dommage, car il y en avait de la matière !
J'ai passé un bon moment, mais j'en ressort déçue, une histoire sympa, mais qui n'est malheureusement pas à la hauteur de son prédécesseur.
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