Trois portraits, trois générations de femmes, où se développe la marche complexe de l'émancipation. le rythme de l'écriture emporte au plus près des protagonistes entre résistances et croyances. La langue est métisse, traversée d'emprunt de représentations de l'Afrique, de l'Europe et de la Martinique. le métissage apparaît comme une forme de libération et une partie intégrante de l'ouvrage. Les personnages se l'approprient peu à peu, chacune à leur manière. Subi, le mélange questionne les ancêtres, la traite des Noirs, la colonisation, l'histoire des Antilles. Il fait corps aussi, et donne naissance à d'autres « petits mondes ».
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