AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 205 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai relu ce grand classique récemment car un professeur d'histoire d'une université en a demandé la lecture à ses élèves; je me suis dit 'tiens, pourquoi pas? ça fait longtemps'.
On est évidemment ici dans le courant du catholicisme social, mais comme c'est agréable de lire une histoire où les ouvriers ne sont pas surexploités et ne croulent pas sous la misère ! Ce n'est pas pour autant que le roman est idyllique: le pauvre Lucas subit les injustices de son père autant que Mina. La Comtesse défend au XIX° siècle la valeur et l'importance de l'éducation chez les pauvres pour qu'ils puissent améliorer leurs conditions de vie. J'ai lu par ailleurs que son fils, académicien, méprisait quelque peu les écrits de sa maman. Je pense pourtant qu'elle a plus fait pour l'édification des masses que Monseigneur.
C'est une écrivaine tombée en désuétude -sauf en ce qui concerne Les Malheurs de Sophie- qui a bercé mon enfance avec ses histoires qui, malgré les bondieuseries, m'ont toujours beaucoup plu car elle apporte une réflexion sur le Bien et le Mal, parfois éloignée des habitudes et des valeurs de son milieu d'origine.
Elle dénonce ici la dureté du patronat à l'égard des ouvriers: ce n'est pas du Zola et elle ne s'adresse pas à des adultes. C'était sa façon de s'engager auprès des générations futures.
Commenter  J’apprécie          100
D'après Wikipédia, c'est un roman balzacien... voilà un bien grand mot.
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de mes lectures de mon enfance sur cette auteure, mais il me semble bien que c'est toujours la même veine : c'est très très moralisateur.
J'ai été un peu étonnée au début de ma lecture, le récit est principalement fait de dialogue, on est presque dans la pièce de théâtre par moment.
Les représentations sont très manichéennes, et j'ai l'impression que c'est beaucoup trop simpliste, même si cette lecture ne s'adresse pas à des adultes.
Commenter  J’apprécie          60
Cette semaine, c'est retour en enfance, avec, entre autres, la relecture de certains Comtesse de Ségur. Ce mardi 6 avril, j'ai sélectionné La fortune de Gaspard, l'histoire de deux frères aux aspirations totalement opposées : si Lucas, au coeur bon et généreux, aime le travail à la ferme et ambitionne d'y rester auprès de ses parents, Gaspard est quant à lui décidé à faire fortune et à avoir des entreprises, à l'image de son modèle et futur mentor, dont il rejoint les équipes dès l'âge de 16 ans. Gaspard gravit un à un les échelons de la réussite et parvient à dépasser ses objectifs les plus fous. Mais il réalise peu à peu que tous ces succès ne le comblent pas totalement. C'est alors que la jeune Mina entre en scène, lui apprenant à poser un nouveau regard sur sa vie...
Dans ce roman, la Comtesse met en garde, parfois un peu trop lourdement, contre les ambitions dévorantes et une richesse excessive qui peuvent faire perdre de vue l'essentiel. Gaspard, dont l'orgueil ne cesse d'être nourri par sa grande intelligence, ne rêve que de s'enrichir, craint la concurrence et devient froid et calculateur.
Sa véritable fortune sera de rencontrer les personnes qui sauront toucher son coeur et l'ouvrir à d'autres valeurs.
Si certains pans de l'histoire sont certes datés et feraient grincer quelques dents aujourd'hui, qu'un côté moralisateur entêtant martèle le point de vue de la Comtesse sur les thèmes qu'elle développe, et qu'une certaine naïveté des sentiments prête à sourire, il reste néanmoins de ces leçons qui demeurent pertinentes : Toute la richesse du monde ne comblera jamais le coeur de celui ou celle qui n'a personne avec qui la partager.
Commenter  J’apprécie          30
Une fable moraliste, voilà ce que propose cette fois la comtesse de Ségur, qui sous couvert d'histoires pour enfants, écrit chaque fois d'étranges choses qu'on ne peut appeler ni roman ni conte, mais qui bouscule pourtant la société conformiste dans laquelle elle les a écrits.
Commenter  J’apprécie          20
Qu'est-ce que c'est ? C'est du Comtesse de Ségur. Donc il ne faut pas chercher dans le livre une quelconque modernité (quoique les réflexions économiques liées à la carrière de Gaspard soient étonnantes). ll y a beaucoup de moralisation sur ce que doit être un bon petit garçon et DONC par là même un bon employé. le paternalisme du récit est considérable, étant donné que le récit a vu le jour en 1866, un an avant le Capital de Marx et Engels. Deux visions du monde diamétralement opposées...
Commenter  J’apprécie          10
J'ai trouvé très amusante la lecture jusqu'à le mariage de Gaspard mais... mais depuis l'histoire a raté un peu avec la disparition des personnages comme le père Thomas, Lucas, M. Frolichein... et puis tout se déroule autour de Mina, la femme de Gaspard... elle pleure trop et pour tout... et elle est exagérément "bonne", elle va a la messe, donne son argent aux pauvres, veut que son mari et son beau-père deviennent des bons chrétiens... trop de moral!.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (945) Voir plus



Quiz Voir plus

Comtesse de Ségur

Quel était le nom véritable de la Comtesse de Ségur?

Sophie Alexeïevna
Sophie Rostopchine
Sophie Tolstoï
Sophie Evtouchenko

10 questions
281 lecteurs ont répondu
Thème : Comtesse de SégurCréer un quiz sur ce livre

{* *}