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Citations sur Les Malheurs de Sophie (103)

Sophie, voyant que sa maman ne lui laissait pas monter l’âne, dit un jour à Paul :
« Puisque nous ne pouvons pas monter notre âne, Paul, attelons-le à notre petite voiture ; nous mènerons chacun notre tour.
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Un jour Sophie se promenait avec son cousin Paul dans le petit bois de chênes qui était tout près du château ; ils cherchaient tous deux des glands pour en faire des paniers, des sabots, des bateaux. Tout à coup Sophie sentit un gland qui lui tombait sur le dos ; pendant qu’elle se baissait pour le ramasser, un autre gland vint lui tomber sur le bout de l’oreille.
« Paul, Paul, dit-elle, viens donc voir ces glands qui sont tombés sur moi : ils sont rongés. Qui est-ce qui a pu les ronger là-haut ? les souris ne grimpent pas aux arbres, et les oiseaux ne mangent pas de glands. »
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Sophie était gourmande. Sa maman savait que trop manger est mauvais pour la santé ; aussi défendait-elle à Sophie de manger entre ses repas : mais Sophie, qui avait faim, mangeait tout ce qu’elle pouvait attraper.
Mme de Réan allait tous les jours après déjeuner, vers deux heures, donner du pain et du sel aux chevaux de M. de Réan ; il en avait plus de cent.
Sophie suivait sa maman avec un panier plein de morceaux de pain bis, et lui en présentait un dans chaque stalle où elle entrait ; mais sa maman lui défendait sévèrement d’en manger, parce que ce pain noir et mal cuit lui ferait mal à l’estomac.
Elle finissait par l’écurie des poneys. Sophie avait un poney à elle, que lui avait donné son papa : c’était un tout petit cheval noir, pas plus grand qu’un petit âne ; on lui permettait de donner elle-même du pain à son poney. Souvent elle mordait dedans avant de le lui présenter.
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Sophie était coquette ; elle aimait à être bien mise et à être trouvée jolie. Et pourtant elle n’était pas jolie ; elle avait une bonne grosse figure bien fraîche, bien gaie, avec de très beaux yeux gris, un nez en l’air et un peu gros, une bouche grande et toujours prête à rire, des cheveux blonds, pas frisés, et coupés courts comme ceux d’un garçon. Elle aimait à être bien mise et elle était toujours très mal habillée : une simple robe en percale blanche, décolletée et à manches courtes, hiver comme été, des bas un peu gros et des souliers de peau noire. Jamais de chapeau ni de gants. Sa maman pensait qu’il était bon de l’habituer au soleil, à la pluie, au vent, au froid.
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La petite Sophie n’était pas obéissante. Sa maman lui avait défendu d’aller seule dans la cour, où les maçons bâtissaient une maison pour les poules, les paons et les pintades. Sophie aimait beaucoup à regarder travailler les maçons ; quand sa maman y allait, elle l’emmenait toujours, mais elle lui ordonnait de rester près d’elle. Sophie, qui aurait voulu courir à droite et à gauche, lui demanda un jour :
« Maman, pourquoi ne voulez-vous pas que j’aille voir les maçons sans vous ? Et, quand vous y allez, pourquoi voulez-vous que je reste toujours auprès de vous ?
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Sophie n’était pas très obéissante, nous l’avons bien vu dans les histoires que nous venons de lire ; elle aurait dû être corrigée, mais elle ne l’était pas encore : aussi lui arriva-t-il bien d’autres malheurs.
Le lendemain du jour où Sophie avait eu quatre ans, sa maman l’appela et lui dit :
« Sophie, je t’ai promis que, lorsque tu aurais quatre ans, tu viendrais avec moi faire mes grandes promenades du soir. Je vais partir pour aller à la ferme de Svitine en passant par la forêt ; tu vas venir avec moi ; seulement fais attention à ne pas te mettre en arrière ; tu sais que je marche vite, et, si tu t’arrêtais, tu pourrais rester bien loin derrière avant que je pusse m’en apercevoir. »
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Quand la procession arriva au petit jardin de Sophie, on posa par terre le brancard avec la boîte qui contenait les restes de la malheureuse poupée. Les enfants se mirent à creuser la fosse ; ils y descendirent la boîte, jetèrent dessus des fleurs et des feuilles, puis la terre qu’ils avaient retirée ; ils ratissèrent promptement tout autour et y plantèrent deux lilas. Pour terminer la fête, ils coururent au bassin du potager et y remplirent leurs petits arrosoirs pour arroser les lilas ; ce fut l’occasion de nouveaux jeux et de nouveaux rires, parce qu’on s’arrosait les jambes, qu’on se poursuivait et se sauvait en riant et en criant. On n’avait jamais vu un enterrement plus gai. Il est vrai que la morte était une vieille poupée, sans couleur, sans cheveux, sans jambes et sans tête, et que personne ne l’aimait ni ne la regrettait. La journée se termina gaiement ; et, lorsque Camille et Madeleine s’en allèrent, elles demandèrent à Paul et à Sophie de casser une autre poupée pour pouvoir recommencer un enterrement aussi amusant.
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Camille et Madeleine arrivèrent un matin pour l’enterrement de la poupée : elles étaient enchantées ; Sophie et Paul n’étaient pas moins heureux.
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Quand elle lui ôta ses papillottes, les cheveux restèrent dedans:le fer était trop chaud.Sophie avait brûlé les cheveux de sa poupée qui était chauve.Sophie pleura,mais la poupée resta chauve.
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"Vois-tu, dit Sophie à Paul, que nous les avons consolées ! J'ai remarqué que les enfants consolent très facilement leurs mamans.
-C'est parce qu'elles les aiment", répondit Paul: (238)
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