Et c'est avec le plus grand des plaisirs que j'ai achevé, ce vendredi 23 avril matin, ma relecture des romans de la Comtesse de Ségur avec :
Un bon petit diable. Un roman qui m'avait fort amusée, enfant, et qui faisait partie de mes préférés. Une histoire dont je me rappelais essentiellement sa première partie tant la mère Mac'Miche, avare, sans coeur et détestable au possible m'avait laissé une forte impression. Tutrice de Charles, jeune garçon orphelin de 15 ans, elle ne cesse de le battre pour corriger ce qu'elle qualifie être de l'impertinence et de l'insolence. Mais cette véritable diablesse trouve à qui parler avec ce bon petit diable qui a la chance d'avoir dans son entourage la fidèle Betty - qui le seconde dans les tours pendables destinés à la Mac'Miche - et surtout la douce Juliette, aveugle de son état, qui n'a de cesse de l'aider à dompter son caractère impétueux. Quelques dernières leçons intéressantes à tirer donc, avant de voguer vers d'autres récits : Si l'amour de l'argent ne mène qu'à la désolation et aux tourments, de bonnes relations et des priorités bien en place sont essentielles pour se construire la plus tranquille des vies. Enfin, la maîtrise de soi et le choix de notre entourage sont quelques-unes des clés qui mènent au bonheur.