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Citations sur Un fils obéissant (93)

Il flottait dans l'assistance un mélange d'enchantement et de tristesse, un mélange d'enchantement et de tristesse, un parfum d'émerveillement que ton seul souvenir posait sur les visages et qui honorait ta mémoire mieux que tous les discours que j'aurais pu tenir.
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Certains vivent avec l'idée d'un oncle d'Amérique, je grandis avec un grand-oncle imaginaire en héritage. (p. 70)
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Il parlait haut et fort, à tort et à travers, se sentait chez lui à l'endroit où il posait le pied, effrayait par son aisance ce qu'il y avait d'intimidé en nous, était d'une absolue mauvaise foi, ne prenait aucune règle au sérieux, se moquait de la plus élémentaire ponctualité, se fichait royalement de nous faire débarquer au dessert à un repas de famille, manquer le oui de la mariée à une cérémonie nuptiale ou le début d'un film au cinéma. A l'aide de sa faconde hors pair, de son allure séduisante et toujours impeccable de Marcello Mastroianni séfarade, sans le moindre accent pied-noir qui aurait pu le disqualifier auprès de certaines, il flirtait pour le plaisir, la plupart des femmes tombant sous le charme.
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Cette conversation aura marqué mon esprit sans doute au-delà de ce qu'aurait imaginer mon bienveillant professeur. J'ai opté pour une spécialité d'une froide rigueur scientifique où le verbe est absent et où aucune émotion n'interfère avec le diagnostic.
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C'est alors que je lançai un "Merde" retentissant, qui était davantage un Merde à la vie qu’une injure à son intention mais qui l'abasourdit avant qu'il ne quitte la pièce médusé, démuni plus qu'irrité, peiné de ne pouvoir saisir les ressorts du drame clandestin qui se jouait dans la tête de son fils.
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- Papa, tu me jures que cette histoire est vraie ?
- Si cette histoire n'était pas vraie, pourquoi l'aurais-je inventée ?
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J'ai tant pleuré qu'un jour un coquard s'est formé sur ma paupière supérieure droite, hématome gros comme un oeuf de pigeon, et tel que l'ami ophtalmologiste que je consultai alors m'avoua alors n'en avoir jamais vu en vingt ans de carrière- je ne tirais aucune fierté des trésors d'ingéniosité que ma petite fabrique de chagrin déployait. Je pleurais tant les premiers mois, naufragé dans ma vallée de larmes , que mon entourage s'inquiétait pour ma santé mentale.
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Je connais pour l'avoir vécue à maintes reprises la lassitude qui, au fil des jours, gagne le personnel soignant face au patient dont l'état ne présente ni amélioration significative ni aggravation majeure et dont le cas ne parvient plus à réveiller l'intérêt qu'avait suscité, aux premiers temps d'hospitalisation, l'énigme de sa pathologie. Ce patient, qui refuse de guérir malgré les moyens mis en œuvre, déçoit les attentes, déçoit les attentes, trompe les espoirs du médecin et trahit en quelque sorte l'essence de sa vocation. Il offense bien malgré lui la bonne volonté de l'équipe soignante.
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Convaincu qu'ignorance et haine allaient de pair, son indécrottable optimisme et sa foi en la nature humaine aidant, mon père rêvait de révéler à la communauté humaine, et pourquoi pas par mon intermédiaire, les splendeurs de ses racines, de professer les vertus du cosmopolitisme. Son métier d'enseignant le rendait optimisme sur le pouvoir de la transmission, son âme de poète lui laissait espérer dans la capacité d'une oeuvre à réenchanter le monde.
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Le samedi suivant, on l'enterrait au cimetière de l'Est. Un beau cimetière, je ne dis pas, avec ses pins magnifiques,sa vue sur la mer imprenable, mais tout de même, de là à y passer le restant de ses jours... (p.154)
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