Il aurait aimé être avec sa mère, dans sa bibliothèque où tout était prévisible, numéroté et ordonné selon la classification décimale de Dewey. Il aurait aimé que le monde soit organisé selon la classification décimale de Dewey. Avec ce système, on pouvait trouver ce qu'on cherchait, le sens d'un rêve ou son père, par exemple.
S'il est pénible d'échouer, il est bien pire de ne jamais avoir tenté de réussir.
Mais arrêtons-nous un instant pour nous demander ce qu'est un musée. Est-ce une collection de glands et de feuilles sur une terrasses, ou un gigantesque bâtiment construit à prix d'or pour héberger les objets les plus rares et les plus beaux sur Terre ?
(...)
La réponse est bien sûr : les deux. Un musée est une collection d'objets présentés avec le plus grand soin de manière à raconter une histoire extraordinaire. (p.97)
Ben songea que, peut-être, chacun de nous était un cabinet de curiosités.
Il la qualifiait de "pure et dure", ce qui, je suppose, signifiait qu'elle vivait exactement comme elle l'entendait.
Il aurait aimé être avec sa mère, dans sa bibliothèque où tout était prévisible, numéroté et ordonné selon la classification décimale de Dewey. Il aurait aimé que le monde soit organisé selon la classification décimale de Dewey.
"Il aurait aimé être avec sa mère, dans sa bibliothèque où tout était prévisible, numéroté et ordonné selon la classification décimale de Dewey. Il aurait aimé que le monde soit organisé selon la classification décimale de Dewey"
Mais arrêtons nous un instant pour nous demander ce qu'est un musée. Est ce une collection de glands et de feuilles sur une terrasse, ou un gigantesque bâtiment construit à prix d'or pour héberger les objets les plus rares et les plus beaux sur Terre?
Ben s'entendit dire à voix haute:
-Les deux!
La réponse était bien sûr : les deux. Un musée est une collection d'objets présentés avec le plus grand soin de manière à raconter une histoire extraordinaire.
Un musée est une collection d'objets présentés avec le plus grand soin de manière à raconter une histoire extraordinaire.
Quand il était petit, elle le surnommait "la tortue" parce qu'il était silencieux.
- Tu sais quoi, ma tortue, lui avait-elle dit le jour de la rentrée, il faut que tu sortes de ta carapace... Ne sois pas timide... Exprime-toi, n'aie pas peur.
Elle lui avait effleuré la joue, relevé le menton et plongé son regard dans le sien :
- N'aie pas peur de regarder les gens en face quand ils te parlent, d'accord ? (p.26)