"- J'aurais aimé que tu fusses - quand je t'ai rencontré - un artiste pauvre et malade. Je t'aurais soigné. Je t'aurais aidé de toutes mes forces. Nous aurions eu des périodes de découragement, mais aussi des moments de joie intense. Je t'aurais évité, dans la mesure de mes possibilités, tous les mille et un tracas de la vie afin que tu te consacres à ton art. Et puis, petit à petit, ton talent se serait affirmé. Tu serais devenu un grand artiste admiré et adulé, et, un jour tu m'aurais quittée pour une femme plus belle et plus jeune. C'est ÇA que je ne te pardonne pas !"
Jean-Jacques SEMPE, Quelques romantiques, 1986, Denoël (p. 33).
"- Mon grand sujet de satisfaction, c'est d'avoir laissé un peu de moi-même dans le cœur de chaque femme que j'ai connue."
Jean-Jacques SEMPE, Quelques romantiques, 1986, Denoël (p. 5).
C'est clair: c'est une passion. Mais êtes-vous sûr que ce soit réellement de l'amour ?