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Citations sur Surtout ne mens pas (10)

- Comme quoi, ma belle, on peut avoir un super cerveau et être super con.
(Raphaël Ruis à sa femme à propos d'Hilgarson)
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"Il y a un sens caché, une signification à tout cela, disait son père quand ils avaient enterré leur mère qui avait enjambé la barrière du pont. Il faut du temps pour la comprendre, mais un jour nous y parviendrons." Peut-être. Mais pour le moment elle ne saisissait toujours pas le pourquoi de tant de souffrances. La douleur lui nouait le corps, pinçait les nerfs au creux de son estomac.
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- Un proverbe africain dit : "lorsqu'on veut grimper au cocotier, il faut avoir les fesses propres."
(Tomas à Erik).
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Pardonne-moi, petit elfe, plus possible de vivre dans le mensonge.
Adieu, les fées m'attendent.
Eg elska thig.
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Elle ne détestait pas Grégoire, mais ne comprenait pas les fondements d'une telle amitié. A l'opposé d'Erik, ce quadra était un célibataire fêtard, qui dépensait tout son fric dans les parties les plus folles, étalant sa vie sur les réseaux sociaux, partouzeur et désabusé, imprévisible et excessif, accro à bon nombre de substances. Elle avait du mal à saisir ce qu'Erik lui trouvait de tellement extraordinaire. Mais comme toute relation avec un copain d'enfance, c'était probablement plus nostalgique que rationnel.
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Erik avait disparu de son champ de vision depuis un bon quart d'heure. Elle tourna sur elle-même pour élargir son cercle d'investigation, ne le vit toujours pas. Tout en chantant, les amis regardèrent également autour d'eux. La bande des cousins islandais se mit à hurler "Erik !", avec leur accent guttural. Et tous les invités reprirent en choeur, martelant son prénom dans un rythme joyeux. Mais il ne fendit pas la foule.
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Calé dans son fauteuil en cuir défraîchi, le menton dans une paume, il buvait chaque note qu'elle faisait naître de son violon, debout devant lui. Et si ses yeux s'embuaient, il ne cherchait jamais à le cacher.
« Tu m'émerveilles » murmurait-il alors.
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Ce n'était pas l'attitude d'un homme suicidaire. Il était préoccupé par son travail et ses soucis familiaux, certes. Parfois irascible et secret, il pouvait disparaître des heures entières dans l'atelier pour créer ses statuettes de Hugufolk, le peuple caché d'Islande qui avait hanté son enfance. Mais ce n'était pas la majorité du temps. Il avait aussi souvent ses moments de paix clairvoyante où il parlait passionnément de ses recherches, prenait plaisir à partager un repas fin ou un vin patiemment choisi, et surtout à l'écouter, elle.
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Il y a quelques jours à peine, ils envisageaient de faire un bébé, en se regardant les yeux dans les yeux, après avoir fait l'amour dans leur lit immense, toutes fenêtres ouvertes.
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Laura plaça son instrument sous son menton, entrouvrit légèrement les lèvres pour inspirer un filet d'air et tira l'archet. Le son pur sortit du Guarnérius vivant. La harpe entra en résonance avec elle. Ce soir, la soliste était Shéhérazade, la conteuse des Mille et Une Nuits qui narrait au maharadja l'histoire de Simbad le marin voguant sur l'eau. Les arpèges en noires, les triolets de croches racontèrent la formidable épopée.
Laura pénétra dans l'histoire de toute son âme, oubliant d'un coup les événements tragiques des dernières heures et la menace qui pesait sur elle. Son archet faisait vibrer les cordes, son Guarnérius répondait à toutes ses sollicitations, comme l'ami le plus cher au monde. Les doigts de sa main gauche pressaient les cordes, l'archet les caressait, l'instrument exprimait par sa voix tout ce qu'elle n'avait jamais su dire, et l'histoire se déroulait. Les violons s'assemblèrent, l'harmonie envoûtante de l'orchestre monta vers le ciel telle une volute bleue. Le chef d'orchestre arrondit les bras et baissa les mains. Le premier mouvement s'acheva sur un accord des instruments à vent et des pizzicati.
La soliste posa son instrument sur son genou gauche et respira profondément. Un vif élancement dans l'avant-bras la tira un instant de sa transe, la ramenant à la réalité. Elle serra les mâchoires et son regard s'égara vers le public. C'est alors qu'elle vit l'homme au premier rang, qui ne la quittait pas des yeux.
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