Blake et Mortimer, Tome 17 : Les Sarcophages du Sixième Continent (2/2)

Second volet des Sarcophages du Sixième Continent, ce dix-septième tome des aventures de Blake et Mortimer envoie notre fameux duo britannique dans le feu de l'action, et ce n'est pas un mal après la réelle atonie du premier opus déjà scénarisé par Yves Sente.

Les deux compères s'en vont donc à l'assaut de l'Antarctique, à l'assaut de nouvelles énigmes, à l'assaut de questions sans réponses, à l'assaut tout simplement. C'est l'occasion de revisiter astucieusement, il faut le signaler, les relations diplomatiques entre les nations, notamment entre le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est qu'on retrouve dans cette uchronie-ci, en écho d'ailleurs au tome La machination Voronov : c'est toujours plaisant de voir un univers s'enrichir de manière cohérente et raisonnée.
D'autres (nombreux) éléments pêchent en revanche dans le mauvais sens du terme. le scénario gagne en rythme, mais pas spécialement en bonnes idées, on s'englue des intrigues sans véritable punch pour autant. le pire est peut-être qu'Olrik n'est qu'un homme de paille perdu dans le décor, qui ne sert finalement qu'à justifier la "bataille" finale (peut-on vraiment parler de bataille pour une telle chose ?).
Rien de spécial à signifier sur le dessin d'André Juillard, il fait comme il peut pour rester dans le style d'Edgar P. Jacobs, tout en collant aux directives liées au scénario.

En conclusion, Yves Sente ne fait pas des merveilles avec la conclusion de son diptyque sur les Sarcophages du Sixième Continent (titre qui envoyait pourtant du rêve, franchement !). Il prouve une fois de plus que faire du Edgar P. Jacobs une fois, c'est possible, le faire plusieurs fois, c'est déjà plus dur...

Il est hallucinant, ce Duel des esprits!
Mortimer et Olrik vont voyager à la vitesse de la lumière, dans une gracieuse dématérialisation.
L'expo. universelle bruxelloise vacille et tremble.
Qui, au final, sortira vainqueur de l'affrontement?

Voici la suite du premier tome de l'album Les sarcophages du 6e continent. L'histoire est prenante, je dirais même palpitante, même si on devine aisément qui se cache sous les traits d'Açoka, et se termine en cliffhanger, promesse d'une suite à rebondissements.

Dernière partie du diptyque "Les Sarcophages du 6e continent", cette aventure de Blake et Mortimer m'est apparue nettement moins enthousiasmante que la précédente, excepté les épisodes relatifs au passé Indien de Mortimer et le coup de théâtre concernant l'identité d'Açoka. Mortimer et le colonel Olrik sont plutôt passifs, enfermés dans leurs sarcophages, tandis que les scènes d'action sont pour Blake aidé de quelques scientifiques.
Autre point noir : il n'a pas l'air de faire bien froid en Antarctique puisque Blake se promène dehors sans être énormément couvert et même quelque fois il apparaît la tête nue !

Bon, vous l'aurez compris, je n'ai pas trop aimé cette bande dessinée dont le seul intérêt aura été de faire sortir le colonel Olrik de son goulag, mais il est quand même en mauvaise posture dans les dernières vignettes !

Comme "prévu" après la lecture du premier tome, ce second tome est celui de l'action pure. Il est plutôt réussi même si certains rebondissements sont à peu près prévisibles et si le flash back explicatif est quand même bien longuet puisqu'on avait quand même compris une bonne partie de la "révélation". De plus, le final est un peu "à la James Bond" avec certaines incohérences qui ne sont pas si nombreuses que ça habituellement dans la série, qui reste assez "réaliste" malgré un fond parfois à la limite du fantastique.

On passe malgré tout un bon moment à la lecture, aucun ennui ne guette, juste l'impression que le duo Sente-Julliard est peut-être plus doué dans l'élaboration d'un scénario que dans son dénouement. Preuve en est d'ailleurs, l'ajout dans ce deuxième tome d'une réflexion écologique, certes très superficielle, montre la capacité à enrichir l'histoire.

Ce tome conclue avec beauté l'histoire d'amour de Philip Mortimer. A la fin du premier tome, on se demandait comment réagir, et c'est par un beau rebondissement que l'on trouve finalement un affreux dénouement à cette histoire d'amour.
L'action est au rendez-vous, persillé d'un peu de fiction avec ces corps qui voyagent sur les ondes !
. Une très bonne BD....!

Que dire de plus que pour le premier tome de cette double aventure… L'action revient avec un peu plus de mouvement et ce surprises, mais notre bon Olrik vient apporter sa méchante patte pour que nos héros puissent tirer leur épingle du jeu. Après de nombreuses péripéties et une science-fiction qui décidément peine à nous emporter, on est content que l'album se termine pour tout le monde héros comme lecteurs.
Quelques détails qui m'ont fait sourire tout de même, la rencontre dans le premier album avec le Mahatma Gandhi, et dans le deuxième tome l'apparition d'Ariane de Troil cf Les 7 vies de l'épervier, et le personnage du Cahier bleu, Louise Lemoine, signe que Juillard s'amuse toujours avec ses lecteurs à glisser des clins d'oeil.

Cet avis mutualise les tomes 1 et 2.

Blake et Mortimer, c'est déjà du rétro. Mais là, on passe dans le vintage du rétro ! Quelques pages bien plantées dans l'hiver himalayen (la nuit, la neige, c'est top !), ... et hop, on est parti pour un bon tiers du tome 1 qui nous envoie dans la jeunesse de Mortimer. L'avantage, c'est que ça donne du corps aux personnages : la première rencontre de Blake et Mortimer, leurs choix de carrière, leurs familles et origines. L'inconvénient, c'est qu'on se retrouve dans un univers un peu fleur bleue, qui, pour moi, ne colle pas avec ce qu'on attend de cette série et même de ces personnages. Mais bon, un tiers de l'album 1, quelques pages dans le tome 2, c'est 1/5 de l'ensemble : pas énorme non plus. Et puis n'est-ce pas finalement ça qui nous tient en haleine jusqu'au bout ? Qu'est ce qui va bien pouvoir relier cet épisode rétro-vintage à la fin de l'histoire ? Bien vu ! la fin du tome 2 revient allégrement charcuter cet épisode que l'on s'appropriait déjà comme un lointain souvenir nostalgique … .

En dehors de cette originalité, la trame « policière » n'est pas au niveau de ce qu'on a connu dans d'autres albums. Et puis l'aspect science fiction est léger (ce qui me va), mais osé (les fameux sarcophages …). Et toujours et encore ces souterrains pour terminer l'aventure. Un peu brouillonne d'ailleurs, cette conclusion ... . Enfin, une bonne idée qui ne l'est pas tant que ça : trop de personnages vus auparavant réapparaissent. Quelques uns, c'est bien. Mais trop, c'est peu crédible ! Dommage.
Côté dessin, du bon et du moins bon. L'Antarctique est bien rendu, le petit épisode sur les bateaux est sympa. En revanche, je restais sur l'Inde des Cigares du Pharaon d'Hergé. Et là, c'est moins ça !

Et je n'ai pas parlé d'Olrik, mais je préfère quand il est méchant tout seul !

la suite du premier tome qui est très biens écrite et agréable a lire quand on a lue la fin du livre ont comprend beaucoup mieux le début .

suite du premier tome... que dire de plus ? Dors en paix, Jacobs, tes héros sont repris dans la pure lignée de ce que tu avais imaginé.

[Pas comme d'autres personnages de BD dont les auteurs en mourant les entrainent dans leur sillage, pour que des veuves sans doute épleurées puissent garantir "l'héritage", dont on ne saura jamais s'il est spirituel ou bêtement monétaire...]