Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Avec tout ce qu'on lit au sujet de ce roman je m'attendais à mieux, c'est une histoire dure, les situations et le contexte m'ont plus, dommage que j'ai eu du mal avec les personnages, peut-être trop YA pour moi même si j'en lis pas mal j'ai trouvé assez enfantin, mais pour les plus jeunes au moins ils peuvent appréhender le sujet sans trop d'horreur par rapport à d'autres livres plus choquants.

Cela faisait un moment que "Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre" m'intriguait. Peut-être en attendais-je trop, mais je n'ai pas été convaincue.
Ce roman a pour avantage principal de nous décentrer de notre point de vue français, puisque la narratrice est lituanienne. Ici, l'ennemi est la Russie de Staline et la rupture du pacte germano-soviétique par Hitler est vu comme un espoir.
Pour ceux qui en doutaient, le récit du calvaire de Lina et ses proches (librement inspiré du vécu de la famille de Ruta Sepetys) montre bien que les nazis n'ont pas eu le monopole de l'horreur pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cependant, j'ai été gênée par le manque de nuances des personnages. Dans un tel contexte, on comprend parfaitement que des gens puissent se montrer égoïstes ou, au contraire, se révéler d'une humanité incroyable. le souci c'est que tout au long du récit, les premiers sont issus du petit peuple, voire juifs, alors que les seconds viennent systématiquement d'un milieu favorisé (enseignant, avocat, bibliothécaire...). J'aurais apprécié que le lien entre origine sociale et altruisme soit moins caricatural.
Certains personnages sont réhabilités dans les tous derniers chapitres, mais c'est un peu tard. Cela vient peut-être du regard de Lina, l'héroïne, qui est très auto centrée. Par exemple, elle dit clairement que sa mère s'est servie des objets de valeur cousus dans la doublure de son manteau pour améliorer leur quotidien, mais à aucun moment elle ne s'interroge sur le destin de familles moins fortunés que la sienne.
C'est dommage, car il y a là un regard différent de ce que l'on a l'habitude de lire sur cette période.

Je ne mets que 3 étoiles à ce roman, malgré sa qualité, à cause de sa fin. Il est écrit dans un style agréable (sans être exceptionnel) et, malgré son épaisseur, il se lit vite (les chapitres, très courts, se dévorent). L'histoire est poignante, comme tous les récits de déportation, et a le mérite d'aborder un sujet méconnu : la déportation des Lituaniens dans les goulags, par les Soviétiques. L'auteur, qui s'est beaucoup documentée, reconstitue avec un réalisme bouleversant les conditions de vie (si on peut dire) des déportés dans les camps. On pourrait lui reprocher de présenter une suite de faits plus qu'une analyse des sentiments de ses personnages mais ce n'est pas le point le plus faible du roman. Son gros point faible, à mon sens, c'est sa fin.
Après 400 pages, le récit s'interrompt brutalement, terminé seulement, en guise d'épilogue par une lettre d'une page qui laisse entrevoir tout ce que le roman ne dit pas : les retrouvailles d'Andrius et de Lina, leur retour dans une Lituanie toujours occupée par les Soviétiques et où, considérés comme des criminels, ils sont condamnés au silence. Très regrettable. Cela m'a laissé un profond sentiment de frustration. Au final, je ne vois pas non plus en quoi "ces trois minuscules nations [les pays baltes] ont appris au monde qu'il n'est pas de plus puissante arme que l'amour."

Roman profondément touchant, des personnages attachants... j'ai du lire ce livre en un après midi. Mais je n'ai vraiment pas digéré la fin aussi...bâclée ? Sérieusement les deux héros se retrouvent, c'est tout ce qu'on sait, mais que c'est-il passé entre temps ? Selon moi c'est bien trop beau pour être vrai. J'aurai aimé une fin plus brutale, plus réaliste.

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys est publié aux Editions Gallimard, dans leur collection Scripto. C'est un livre qui me tentait beaucoup et par lequel je n'ai pas été entièrement satisfaite. Si l'histoire en elle-même est en partie véridique, j'ai trouvé que l'auteur était trop tendre avec ses personnages et qu'il manquait de l'émotion. Nous sommes dans une déportation même si ce ne sont pas les nazis et les juifs. Nos personnages vont vivre des choses dures et tragiques et j'ai trouvé ce côté très peu présent. Peut-être est-ce pour que le livre soit accessible aux plus jeunes ? Même si j'ai bien apprécié ce livre, j'ai eu une petite pointe de déception. Néanmoins, je vous le recommande car il traite d'un sujet peu connu.
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..

Voilà un livre qui a sur se faire une petite place dans le monde la blogosphère, je le voyais un peu partout avec des avis on ne peut plus positif. Je l'ai reçu pour noêl et j'avais vraiment hâte de le lire. C'est donc avec un grand enthousiasme que je commençais cette lecture.

Bon, il m'a fallut du temps, mais j'ai enfin fini par comprendre qu'un coup de coeur/best-seller pour les autres ne le sera pas pour moi.

L'histoire m'interpellait parce qu'elle se passait dans des pays dont on parle peu, ça m'a permis d'en savoir un peu plus sur la guerre là bas, mais cela reste vague au final.

Au fil de ma lecture, j'attendais le moment où j'allais succomber, être moi ausssi éblouie par ce livre... à la fin, j'avais l'impression que rien ne c'était produit.

Mais je me suis trompée je crois... parce que ce livre, bien longtemps après l'avoir fini, me restait en mémoire.

Je me rend compte que j'avais attendu un "signe" alors qu'au final j'étais déjà transportée par l'histoire. Je voulais en savoir plus sur les personnages, sur ce qui leur était arrivé. Et puis, certaines scènes m'ont quand même tiré quelques larmes... chose très rare pour moi !

Un avis qui peu paraître négatif au premier abord alors qu'au fond j'ai beaucoup aimé même si ça n'a pas été le gros gros coup de coeur.

Lien : http://le--salon-de--madame...

Lina est une jeune Lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais une nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, dix-sept ans, affiche la même combativité qu'elle...

Ce livre n'est pas le meilleur du monde, mais il est très réel, dans le sens où on réussi à imaginer la tristesse d'être enfermé pendant tant d'années dans un camp où les conditions de vie sont horribles. Et malgré tout, rester en vie juste pour les siens...
Je conseille ce livre à tous ceux qui sont curieux de la vie dans les camps sioviétiques.

Drift

Histoire poignante, terrible, que j'ai eu du mal à finir: trop de misère, de détresse, et malheureusement véridiques! Lina, jeune Lituanienne de 15 ans, dessine et écrit comme dans un journal intime sur tous les supports qu'elle peut trouver. Son style a su capter la sensibilité des lecteurs adolescents. de plus ce livre a le mérite de nous faire découvrir un pan mal connu de l'Histoire:
"En 1939, l'Union soviétique envahit les trois états baltes. le Kremlin dresse une liste de personnes jugées antisoviétiques, essentiellement composée d' intellectuels et d'artistes, dans le but de les assassiner, de les emprisonner ou de les déporter en Sibérie pour servir d' esclaves. Les premières déportations eurent lieu le 14 juin 1941.
Sous le règne de Staline, un million de personnes vont être éliminées. Les pays baltes ont perdu environ un tiers de leurs populations durant cette guerre."

Verdict : emprunté à mes nièces cet été; et ouffff quel coup de poing ( tatie qui pleure sur le canapé en plus je me suis faite chambrée!!) ; comme je ne suis pas trop lecture jeunesse je n'avais pas du tout entendu parler de ce livre et ça aurait été dommage de passer à côté de cette lecture qui montre une fois de plus les horreurs perpétrées pendant la seconde guerre mondiale mais il faut dire que c'est une facette ( du moins je le pense ) assez peu connue que nous conte ce roman. La jeune fille qui narre cette histoire vient d'une famille instruite et ne s'attendait pas à la tragique histoire dans laquelle elle va se trouver plongée, elle sa mère et son frère et d'autres familles. Déportée vers la Sibérie dans des conditions effroyables, l'espoir reste cependant présent durant la narration de par la romance qui se noue entre Lina et un jeune homme Andrius.
Ce que j'ai apprécié c'est le côté historique romancé et adapté à un jeune public ( ce qui ne m'a pas empêchée de le trouver assez dur); bien que les thèmes ne soient pas nouveaux et qu'on les retrouve dans de nombreux romans sur la guerre, ils prennent place dans une situation peu connue, la déportation soviétique.
Un bon style, un roman assez dur, des personnages qui résistent, une lecture ado que je conseille.
Lien : http://noryane.canalblog.com..