Le Neveu d'Amérique

Court roman de Luis Sepulveda, je n'ai pas été emballé plus que ça, je garde pourtant un bon souvenir d'un de ses autres romans "Le vieux qui lisait des romans d'amour".
Luis Sepulveda nous fait le récit d'une partie de sa vie, en nous racontant qu'à l'âge de 11 ans, il a promis à son grand-père de retourner dans le village natal de celui-ci, en Andalousie.
Je m'attendais donc à suivre le récit de cette vie, dans un ordre chronologique, partant de cette promesse jusqu'à son arrivée sur la terre promise, mais l'auteur a pris la liberté de mélanger les époques, les régions, les aventures, ce qui fait que je n'ai pas adhéré à cette histoire qui pourtant aurait pu être très belle, sachant qu'en plus elle est vraie. Pleins de noms de ville sont cités, sans que je sache les situer sur une carte, car l'auteur a voyagé à travers toute l'Amérique du Sud, ses rencontres pour la plupart très intéressantes et émouvantes n'ont pas d'explications (pourquoi était-il là ? qu'est ce qui a fait qu'il est rencontré ce ou ces personnages ?...) on ne sait pas trop non plus pourquoi il a entrepris tous ces voyages, dommage car la plume de cet auteur est vraiment agréable, mais un peu de sens dans son récit l'aurait très certainement rendu beaucoup plus captivant.

Une aventure crédible, oui, mais très disparate. On y trouve des soldats corrompus, des tortionnaires férus de poésie, des mères maquerelles généreuses comme dans les chansons populaires d'il y a cent ans… bref, des ingrédients divers qui ne composent pas des personnages sympathiques.

L'itinéraire d'un enfant, à Santiago du Chili, qui fait la promesse à son grand père d'aller un jour dans le village natal de celui-ci, en Espagne.
Avant d'y parvenir, le voyageur aura parcouru le continent latino-américain en pratiquant toutes sortes de métiers, rencontré nombre de gens aux destins singuliers et subi les systèmes totalitaires.
Ce roman est souvent présenté comme un recueil de notes, un carnet de voyage.
Bien écrit, mais je n'ai pas accroché, je l'ai trouvé trop décousu.