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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si j'avais plutôt aimé, le vieux qui lisait des romans d'amour, je n'ai pas du tout accroché sur celui-là ...enfin pas trop. Pourquoi ? J'en sais trop rien. Trop décousu ? P'têt ben mon chéri. Ou p'têt j'ai pas trouvé de lien entre les divers récits, malgré tout quelques-uns ont retenu mon attention, notamment lorsqu'il se retrouve dans une famille qui veut le marié de force à la fille ainée ou quand son grand-père l'envoie pisser sur la porte des églises, ça a le don de me faire marrer. Pour le reste j'ai trouvé ça moyen moins. En l'ajoutant à mes livres, j'ai vu la note des membres de Babelio, qui avait l'air de le trouvé intéressant : doit être moi qui suis passé à côté.
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Luis Sepulveda écrit de manière concise, directe, avec beaucoup de franchise et d'humanité. Il célèbre et dévoile des pans entiers de sa personnalité, offrant ainsi un regard nouveau sur ses origines.

Comme tout grand auteur, Sepulveda a son univers, qu'il nous fait visiter sous tous les angles, et l'on est chaque fois heureux de ce nouveau voyage, jamais tout à fait le même.

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J'attendais un récit de voyage, et j'ai trouvé davantage une compilation de notes, prises à différents moments, très éloignés parfois, des pérégrinations de Luis Sepulveda. Cet auteur a beaucoup voyagé, d'abord en Amérique latine quand il a fui le Chili et la dictature, ensuite en Europe, et particulièrement en Espagne comme il l'avait promis à son grand-père, et enfin il est revenu vers ses origines quand cela lui a de nouveau été permis. Il nous raconte quelques anecdotes, rencontres, douleurs… Il ne respecte pas la chronologie de ses voyages, pour garder le meilleur pour la fin…
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Ca ne fait pas de mal de retourner de temps en temps en Amérique Latine sous la houlette de gens comme Coloane ou Sepulveda car les institutions Garcia Marquez ou Vargas Llosa ne sont pas pour moi. Moi j'aime l'Amérique du Sud des camions,des rafiots et des coucous brinquebalants. Des gargotes avec hamacs effilochés et ventilateurs pourris. Des bières même pas fraîches et de l'agneau des estancias qu'on appelle l'asado. Dans ce récit court de 168 pages on est servi pour ce genre d'aventures. L'auteur chilien, un fameux raconteur, part d'une promesse faite à son grand-père de revoir un jour son village Andalou pour un périple agité et parsemé de belles et de mauvaises rencontres

Parmi les mauvaises, on s'en doute, le neveu d'Amérique croise quelques geôles de bon aloi à une époque où la valeur dictature se portait encore bien. Temps béni d'un mal identifiable mais ne nous égarons pas car l'intérêt du récit est tout autre. Dans tous ces personnages baroques et somptueux, grandiloquents et grotesques, qu'on croirait parfois sortis d'une bande dessinée. le concours de mensonges en est un bel exemple, dont le vainqueur semble être un voyageur ayant déposé délicatement un pou pour alléger sa monture lors d'un rude passage dans la Cordillère, quitte à le reprendre au retour.J'sais pas si c'est vrai...

Patagonie, Grand Sud, icebergs et la tombe de Panchito,un gamin infirme, mort de chagrin parce que son ami dauphin joueur, un printemps, n'est plus revenu, probablement victime d'un "bateau-usine russe, un de ces assassins des mers". Portrait de Carlos, aviateur fou de Saint-Ex et du Baron Rouge, amené à transporter le cadavre d'un aristocrate argentin dans son Pipper, sous la menace de ses hommes de main. Longues discussions avinées avec l'Anglais voyageur Bruce Chatwin en particulier sur le souvenir des célèbres Robert LeRoy Parker et Harry Alonzo Longabaugh, tumultueux individus ayant peut-être fini leurs jours dans ces coins perdus du continent sud-américain. de cela on n'est pas sûr, d'autres sources chagrines ramènent Butch Cassidy et le Kid, car c'étaient eux, mourir en Amérique du Nord. Forcément moins bien.

Quel baratineur de Don Luis Sepulveda, s'il croit que je vais gober tout ça et prendre ses histoires pour cruzeiro ou bolivar comptant... Son militantisme et son anarchie ne sont pas ce que je préfère. Mais qu'est-ce que je m'en fous et qu'est-ce que j'ai aimé ce tissu de vrai faux. de la belle littérature qui donne envie de monter en selle pour le premier bordel andin et de mettre les voiles aux confins.
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Ce livre de sepulveda est écrit avec concision comme ses autres livres. En revanche, il s'agit d'une succession de passages de sa vie sans clair fil conducteur (si ce n'est son parcours en Amérique). Ce qui l'a rendu encore plus dur à suivre, à mon sens, c'est la diversité des lieux cités (ma méconnaissance de l'Amerique du Sud ne m'aidant pas) ainsi que des noms des nombreux protagonistes. On n'a pas le temps de s'habituer qu'un autre récit débute. Je suis donc un peu déçue et ai du m'accrocher pour aller au bout.
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Ayant eu à nouveau le coup de coeur lors de ma relecture de "Le vieux qui lisait des romans d'amour", j'ai eu envie de lire un autre livre de Luis Sepulveda. Je viens donc de découvrir "Le neveu d'Amérique".
Ce roman diffère notablement de "Le vieux qui lisait des romans d'amour"; il ne faudrait même pas tenter de les comparer. D'abord, il est autobiographique, ensuite il n'a pas vraiment d'unité si ce n'est que toutes les anecdotes racontées ont été vécues par l'auteur.
Au début, Sepulveda commence par nous appâter avec la promesse que le narrateur fait à son grand-père de retrouver ses racines en Andalousie; la famille, en effet, s'est expatriée au Chili. Mais on ne reparlera plus du but fixé avant les dernières pages du livre. Ensuite, il est question de l'engagement politique (à l'extrême-gauche) de Sepulveda et de son emprisonnement après le coup d'Etat de Pinochet. Mais ceci aussi se révèle être une fausse piste: le héros est finalement relâché et exilé. En fait, la plus grande partie du livre est consacrée aux aventures de Sepulveda pendant sa longue errance en Amérique du Sud. Mais ce n'est pas un récit linéaire, c'est uniquement une collection d'anecdotes pittoresques, étonnantes et parfois savoureuses. C'est cela, "Le neveu d'Amérique": un aperçu kaléidoscopique sur la vie d'un baroudeur vivant d'expédients, se nourrissant de ses improbables rencontres. A titre personnel, les passages du livre se déroulant en Patagonie et en Terre de Feu - territoires mythiques au bout du bout de la Terre - m'ont particulièrement plu. En tous cas, à travers les yeux de l'exilé on plonge dans le monde des aventuriers latinos, en rupture avec la société et multipliant les expériences saugrenues et/ou dangereuses. C'est un univers qui m'est évidemment étranger, mais que j'ai apprécié de découvrir.
Quand j'ai enfin compris ce que c'était ça le vrai sujet du livre, j'ai pris vraiment du plaisir à le lire. Toutefois, force est de reconnaître que ce livre n'est pas un chef d'oeuvre comme "Le vieux qui lisait des romans d'amour".
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Cette succession de notes de voyage nous fait découvrir l'Amérique du sud des années 70. L'auteur nous fait partager l'atmosphère de ces pays en ces temps particulièrement douloureux de la région. Si j'ai découvert ici un monde et une vie qui m'étaient totalement inconnus, j'avoue avoir eu du mal à suivre cette énumération de lieux, pays et villes que je ne connais absolument pas. Peut-être une carte de l'Amérique du sud m'aurait été de bon secours. de même, j'ai eu du mal à me faire au fait qu'il n'y avait pas de lien entre les chapitres.
Malgré tout, l'écriture est belle et le livre doit être agréable pour ceux qui sont un minimum familiers de ces contrées.
Lien : http://itzamna.over-blog.fr/..
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N°335– Avril 2009
LE NEVEU D'AMERIQUELuis SEPULVEDA– Métailié.
(Traduit de l'espagnol par François Gaudry)


Cela commence par un geste iconoclaste, où l'anticléricalisme le dispute à l'anarchisme, d'un petit garçon qui, à l'invite de son grand-père, va pisser sur la porte d'une église de Santiago, tout aussitôt suivi, à propos d'un livre à lire, par une promesse de voyage, à un grand voyage, celui d'aller dans un village d'Andalousie d'où est originaire sa famille et peut-être aussi d'en faire un qui ne mènera nulle part! Nulle part, oui, peut-être mais avec pas mal d'étapes dont le point de départ obligé se situe dans un pays, le Chili, qui a accueilli jadis sa parentèle comme des émigrants, mais qui maintenant le rejette à cause de Pinochet , de ses exactions, de ses exécutions...

Dans ce récit autobiographique, l'auteur entraîne son lecteur dans un périple picaresque qui le conduira des geôles chiliennes à la Terre de Feu, à travers toute l'Amérique Latine, dans un itinéraire compliqué, hésitant et en pointillés qui ressemble à une fuite, un exil, une quête de quelque chose d'indistinct. Son but initial, c'est la liberté, mais pour lui, les détours se multiplient, le conduisent toujours plus loin, mais c'est pour revenir sur cette terre sud américaine qui est la sienne. C'est aussi un parcours initiatique de l'aventure d'un infatigable voyageur à qui il arrive les choses les plus incroyables depuis l'atmosphère fétide des prisons jusqu'aux paysages grandioses de la Patagonie en passant par des projets avortés où la bonne fortune n'a d'égal que le refus de se fixer définitivement, ou la volonté de bouger s'apparente vraiment à la conjugaison du verbe « partir. ».. à tous les temps!
C'est pour lui l'occasion de rencontres d'exception d'hommes et de femmes que seul le voyage permet de croiser, des gens qui vivent leur vie sans entraves, des gens au grand coeur, insoumis, anarchistes qui ont en commun ce goût de la liberté et le refus d'obéir à l'ordre établi, une certaine attirance pour le bonheur, quel que soit le prix qu'il faut payer pour cela «  Sur cette terre nous mentons pour être heureux. Mais personne ici ne confond mensonge et duperie »; C'est toute une galerie de portraits qui défile devant nous.
Et l'écrivain n'est jamais très loin qui, mêlant légende et réalité, fait la chronique de tout cela, autant pour en conserver la mémoire intime que pour, grâce à son imagination autant qu'à son souvenir, enthousiasmer son lecteur ainsi transformé en passager clandestin, caché entre les pages du livre, témoin silencieux de ce parcours .

Il n'oublie pas de nous faire partager la beauté de ces paysages grandioses des terres australes auxquels répond ce village andalous écrasé de soleil où il a ses racines lointaines et qui est le terme de cette pérégrination, le respect de cette promesse qui, en quelque sorte, le fait revenir « au point de départ du long voyage entrepris par (son) grand-père », lui, « le neveu d'Amérique » qui ainsi est revenu.

Le style est humoristique et alerte, captivant, comme bien souvent celui des écrivains sud-américains, et Sepulveda, en merveilleux conteur, entraîne son lecteur presque malgré lui dans le sillage dépaysant de ces contrées autant que dans les méandres de ses aventures d'éternel nomade.


Hervé GAUTIER – Avril 2009.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Il faut attendre la page 80 pour rentrer pleinement dans l'univers de l'auteur, mais la suite est délicieuse. Une plongée au coeur de la Patagonie puis de l'Amazonie avec leur culture respective et leurs personnages étranges.
Ses lieux inconnus deviennent alors proches de nous et l'on ressent toute l'ambiance de ces pays du Sud grâce au style de Sepulveda à la fois enjoué et mélancolique.
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Le début est euphorisant : la justesse des images, l'évocation de sombres années en prison doublée de l'humour du désespoir. Cependant le propos s'effiloche au fil des pages. Les anecdotes, les péripéties et les portraits s'enchaînent et se ressemblent.
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