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3,81

sur 327 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très beau roman qui nous transporte dans l'époque glorieuse de l'empire ottoman.
Le récit nous fait voyager à travers Jahan dans la Turquie des sultans et les intrigues du harem. Tout cela raconte via le prisme d'un simple Cornac, qui aura ses moments de gloire et ses déboires.
Je recommande vivement.
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Graou tout le monde !

On sort une autre relique de ma PAL, pour vous faire découvrir un livre qui fait voyager de Elif Shafak et qui date déjà de 2015. Si je ne trouve pas des dinosaures là-dedans...

On se situe aux XVIème siècle, à Istanbul et nous allons suivre le jeune Jahan qui va devenir le gardien d'un éléphant blanc qui va être offert au sultan Suleiman le Magnifique. Dans ce périple gigantesque, il va faire la rencontre de Sinan, l'architecte du sultan.

Un très bon moment lecture avec cet enfant des rues qui va suivre son magnifique éléphant blanc pour l'emmener au bout de son voyage et terminer dans la ménagerie du sultan. J'avais l'impression d'être avec lui, à ses côtés, de sentir les vibrations des pas de l'éléphant et la douce saveur du sable chaud sur mon visage joufflu. Hâte d'en découvrir plus sur cet auteur.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Agréable et instructif à lire mais je suis un peu surprise que ce soit la même autrice que celle de "Trois filles d'Eve". le seul point commun est la Turquie et l'Istamboul; autrement le style est très différent. C'est une belle histoire , un conte initiatique et une évocation de l'histoire de l'Empire ottoman à l'apogée de sa gloire puis au début de son déclin. Pas toujours très crédible mais suffisamment bien écrit pour qu'on ait envie de continuer à tourner les pages.
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Mon premier roman pour débuter cette année 2022 et direction la Turquie ! J'avais envie de voyage et d'évasion… Nous voici donc aux côtés de Jahan et de son éléphant blanc Chota dont l'on va suivre les aventures durant de nombreuses, nombreuses années. Venus d'Hindoustan après un long voyage chaotique, ils accostent à Istanbul, une ville cosmopolite qui rassemble dans son sillage musulmans, chrétiens, juifs, gitans et tant d'autres peuples. A leur arrivée, Jahan se retrouve promu cornac du Sultan et s'installe dans la ménagerie royale avec Chota, parmi les autres dompteurs d'animaux en tout genre. Petit à petit, il apprend les codes de ce monde particulier et parvient à établir sa place…

Par certains aspects, ce roman historique m'a fait penser aux Piliers de la Terre de Ken Follet, l'univers de l'architecture étant un élément central du récit, bien qu'ici il ne soit pas question de construire une cathédrale, mais d'édifier des mosquées toutes plus resplendissantes les unes que les autres pour des Sultans aux caractères et aspirations variées. On rencontre Sinan, le maître, l'architecte impérial, au parcours admirable, et ses quatre apprentis, dont fait partie Jahan (et Chota, ne l'oublions pas !).

Ce roman est un petit pavé et j'ai parfois trouvé quelques longueurs au récit. Malgré tout j'ai apprécié les personnages de Jahan et de Chota. Je trouve cependant dommage que les relations entre les divers protagonistes n'aient pas été plus creusées et mises en avant, telles que la relation Jahan/Mihrimah (si touchante de pudeur) ou celle de Jahan/Sinan. En fait, je trouve que les personnalités de chacun ne sont pas assez développées, côté "humain", on reste en surface et cela a tendance à engendrer une certaine distance avec le récit. Je me suis plongée dans ma lecture mais je n'étais pas "immergée", si je puis dire.

Malgré tout, j'ai passé un agréable moment grâce à ce roman qui m'a fait voyager et connaître un peu mieux l'Histoire d'Istanbul et de ses Sultans, de ses conquêtes et de ses mosquées resplendissantes, de son organisation et de la vie qui s'y déroulait alors au XVIème Siècle ! L'autrice le précise elle-même en fin d'ouvrage, elle prend quelques libertés avec les faits historiques. Tout n'est pas exact à 100%. Et quoique romancé, il y a une grande part de vérité : les personnages ont pour beaucoup existés ainsi que les faits relatés.

Dans la dernière partie du roman, tout s'accélère et de nombreuses révélations viennent éclairer un passé trouble et troublé. Les masques tombent. Les langues se délient. Que de gâchis finalement… Tout ceci m'a rendu le personnage de Jahan d'autant plus attachant. Et j'ai ressenti un pincement au coeur pour tout ce qu'il avait enduré au travers de sa vie. La fin se teinte de mélancolie et d'une douce nostalgie. Jahan est vieux, beaucoup ne sont plus, il se livre enfin un peu plus sur ses sentiments, ses ressentis, ses émotions. On gagne en profondeur et en humanité. J'ai trouvé ce final touchant et émouvant...

Bref, une très belle découverte dans l'univers d'Elif Shafak !

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L'Architecte du sultan est le roman idéal pour toute personne souhaitant commencer une découverte de l'histoire du fascinant Empire Ottoman qui domina l'orient méditerranéen pendant plusieurs siècles. le récit se déroule précisément pendant l'âge d'or de cet empire cosmopolite, sous le règne de l'un des plus célèbres monarques de l'Histoire Soliman le Magnifique. Sous le règne de ce sultan, la Sublime Porte connaît de grandes réalisations architecturales avec l'architecte Sinan dont le héros est l'un des apprentis. Jahan, jeune ottoman se faisant passer pour un cornac d'éléphant, sera au coeur de nombreuses intrigues dans la cour et en dehors.
Il est vrai que l'autrice prend quelques libertés avec la vérité historique. Néanmoins, elle permet d'introduire de nombreux personnages historiques comme Roxelane ou Mihrimah. On découvre également l'héritage architectural de Soliman qui a été à l'initiative de la construction de nombreux bâtiments de l'actuelle Istanbul.
La première moitié du roman est très agréable à lire avec de beaux détails et de nombreuses anecdotes qui nous plongent dans une formidable ambience orientale. Cependant, au fur et à mesure, on sent que l'histoire marque le pas. Bien que Jahan soit un sympathique garçon, sa gaucherie et son manque d'épaisseur font que j'ai eu un peu de mal à m'attacher à lui.
Je recommande quand même la lecture de ce roman qui offre un reposant dépaysement temporel et spatial en cette période de restriction de voyages.

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Un peu de poésie, de l'aventure, un éléphant blanc, un grand architecte, Istanbul au XVIème siècle, une princesse, des Gitans bienveillants, un sultan, un grand vizir, une vieille sorcière centenaire : tous les ingrédients sont réunis pour vivre un conte des mille et une nuits aux côtés de l'intrépide Jahan. L'écriture fluide et romanesque de l'auteure nous transporte dans les rues animées de la grande ville turque, dans le harem interdit, dans la chaleur des maisons, au coeur des mosquées en pleine construction. Jahan est un héros attachant que l'on voit grandir au fil des pages grâce à la sagesse de Chota l'éléphant et aux conseils de Sinan grand architecte, à la fois figure paternelle et maître. Mélange des cultures, amitié, traîtrise, amour, injustice, courage, les personnages se mêlent, parfois sombres, parfois amicaux, la guerre, les épidémies de peste, les jours de fête, des destinées qui tiennent à peu de choses car « la vie est la somme des choix qu'on ne fait pas », tous et toutes réunis sous le grand dôme de la plume magique d'Elif Shafak. Pour ceux qui ont l'envie d'un conte lumineux et profond, qui amène le lecteur à réfléchir sur le sens de toute vie et la force des choix.
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Si vous aimez les romans qui ont des allures de contes,
si vous aimez les romans avec du rythme,
si vous aimez les romans qui , au fil des pages vous permettent de voyager et vous emmène vers d'autres contrées,
alors c'est celui-ci qu'il faut lire!
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Tous les éléments étaient réunis pour en faire un excellent roman :le lieu, la période historique, le fameux architecte Sinan et même Soliman le Magnifique. Mais je suis déçue , la magie n'a pas fonctionné pour moi. J'ai trouvé l'histoire de ce jeune indien Johan invraisemblable, superficielle et ennuyeuse.
Après avoir lu « La batarde d'Istanbul » et « Soufi mon amour » j'attendais autre chose.
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La base de cette histoire est une histoire vraie, celle de Sinan, architecte des plus grands Sultans de l' Empire ottoman du XI e siècle. En parallèle, on y découvre le personnage de Jahan, un jeune garçon fraîchement débarqué à Istanbul, cette cité inconnue pour lui. Jahan ne sera pourtant pas seul, il sera accompagné de Chota, un éléphant blanc qui devra être remis en cadeau au Sultan. Ces deux destins vont se croiser pour finir maître et apprenti architecte . Istanbul plantera la majorité des décors, le palais , celui des rencontres, amoureuses ou pas, et des intrigues qui vont évoluer au fil du récit. Pour pouvoir jouir librement de ses qualités de romancière, trois grands chapitres rythmeront l' évolution de cette fiction dont le choix de la chronologie historique est volontairement non respectée par l' auteur afin de pouvoir mettre en corrélation les dates et personnages réels historiques ainsi que les événements et personnages fictifs : Avant le maître, le Dôme, Après le maître. Elif Shafak nous démontre ici une autre facette de ses talents de conteuse , c' est indéniable; chacun de ses livres est unique en son genre! Je n' ai pas retrouvé la magie de "Soufi mon amour", qui fut pour moi un coup de cœur énorme, encore non détrôné à ce jour! Peut-être que le récit est trop maîtrisé par L Histoire sans plus de laisser-aller? Ce livre reste quand-même une plongée fascinante, parfois un peu longue, et dépaysante.
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L'architecte du sultan raconte l'histoire d'un jeune cornac débrouillard et malchanceux à la cour des sultans d'Istanbul au 16e siècle. le livre est bien écrit (je l'ai lu en anglais), l'histoire est touchante, pleine de rebondissements, souvent drôle et ne tombe pas dans la mièvrerie. Je le conseille à ceux qui aiment les romans historiques ou qui cherchent un compagnon pour un voyage en Turquie !
Ce roman efficace est néanmoins loin d'être un chef d'oeuvre de la littérature (mais il n'en a pas l'ambition). On est loin de la créativité d'Orhan Pamuk et du génie de Mon nom est rouge, roman qui se passe à la même époque, au même endroit.
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