J'avais découvert Elif Shafik avec “Trois filles d'Eve” qui m'avait enchantée. Je me faisais donc une joie de la retrouver ici avec «
Soufi, mon amour ».
L'histoire débute avec Ella, une Américaine qui s'apprête à fêter ses 40 ans et se pose énormément de questions sur sa vie de femme d'intérieure, sa vie toute tracée où elle régente tant le fonctionnement de son foyer, que les faits et gestes de ceux qui le compose. Ella, se sentant un peu désoeuvrée dans son quotidien, s'est lancée dans un projet littéraire, à savoir lire le roman « Doux Blasphème » de A.Z. Zahara afin d'en donner son avis à un potentiel éditeur. L'auteur nous invite donc à lire un livre dans un livre et/ou nous conter une histoire dans une histoire.
Alors si le principe des babouchkas matryoshkas russes ne me dérange pas à la base, j'ai trouvé la réalisation bien plus proche d'un livre de développement personnel que d'un roman. En effet, le derviche errant du « Doux Blasphème » n'a de cesse d'égrener ses 40 principes de base qu'Ella ne peut s'empêcher de s'approprier et d'appliquer dans sa vie.
Personnellement, j'en ressors déçue. Je pense que j'aurais nettement préféré ne lire que « Doux Blasphème » et non l'histoire d'Ellla – qui n'apporte finalement pas grand-chose au premier.
Néanmoins, je pense lire le dernier roman d'
Elif Shafak –
10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange – mais attendrai qu'il soit disponible en format de poche.
Prenez soin de vous, lisez mais restez confinés !
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