Citations sur Ces liens qui nous font vivre (18)
Plusieurs enquêtes ont montré qu'à la question : " Qu'est-ce qui vous rend heureux et donne du sens à votre vie ? ", la réponse la plus fréquente était : " La relation aux autres " ( famille et amis en priorité).
La dépendance affective est caractérisée par un manque d'affirmation de soi, un caractère fortement influençable, une quête permanente de réassurance quant à ses propres qualités et à propos de la relation, et se traduit par des comportements visant toujours à aider l'autre alors que ce dernier n'en a pas exprimé le besoin.
A force d'écouter les propos de proches qui considèrent qu'il faut éviter de prendre le bébé trop souvent dans ses bras de peur qu'il ne demande toujours plus de présence, les parents craignent parfois de la faire, alors qu'il s'agit du moyen le plus efficace, le plus simple, progressivement, de développer une plus confiance en la vie. Et cette confiance facilite le développement de l'autonomie et de ses propres compétences pour faire face aux situations.
... les chercheurs ont montré qu'on accordait plus d'importance aux relations extra familiales dans les sociétés dites individualistes, car il s'agit de relations qui se tissent parce que l'on choisit de le faire et parce qu'elles peuvent favoriser un épanouissement mutuel. Individualiste, ne signifie donc pas oubli des autres ou isolement social, mais cela indique que l'on prend davantage en compte ses besoins personnels dans les choix effectués.
Dans notre vie quotidienne, prendre régulièrement conscience de toutes nos interdépendances, les observer, nous en réjouir, est aussi un exercice simple et fort ; un exercice qui nous permet de nous sentir pleinement humains. Et ça tombe bien : c'est lorsque nous nous sentons heureux et solidaires que nous pouvons accomplir les plus grandes choses. Ensemble, bien sûr...
L'attachement entre les humains est normale , naturelle et nécessaire. (...) L' interdépendance positive repose sur un équilibre entre attentes et besoins de l'autre , et nécessite de développer des compétences relationnelles et de discernement. Sans effort de notre part, nos liens s'appauvrissent et nous avec.
Chacun a la possibilité de faire un pas en direction de l'autre ( ou plusieurs), ce qui peut aider à le faire, c'est la compréhension de nos différences plutôt que la stigmatisation des réactions inappropriées.
Le docteur Marion Salomon, après plusieurs décennies d'accompagnement de couples, décrit dans son ouvrage sur la dépendance positive que le problème des couples actuels n'est pas lié au fait que les hommes présentent une "phobie de l'engagement", mais plutôt que la société occidentale fait la promotion de l'indépendance et la réalisation de soi en l'opposant à l'acceptation de la nature interdépendante de toute relation.
On est plus heureux et plus fort quand on est en lien.
Des recherches ont également permis de repérer que la qualité des relations diminuait le risque de mortalité précoce et contribuait à améliorer le rétablissement dans le cas de maladies graves ou chroniques.