Okane ga Nai ou l'histoire d'une arnaque qui arrive à vendre la même soupe, faite dans le même pot, avec les mêmes ingrédients d'un tome à l'autre. Pour avoir eu l'occasion de lire 8 tomes parus jusqu'à ce jour je ne peux que constater une chose, c'est T-O-U-J-O-U-R-S la même chose. Il n"y a aucune trame scénaristique contrairement à ce qu'essaye de faire croire le résumé.
Chaque volume ne sert que de prétexte pour voir le jeune Ayase habillé à la manière d'une poupée dont on aime changer les habits. Tantôt en soubrette, un autre jour en serveuse de bar gay, parfois en magic girl quand les auteurs ont besoin de faire un hors série. Il joue le rôle de la jouvencelle en détresse de la première page jusqu'à la dernière, c'est bien simple, tout le monde ne cherche qu'à le violer, à le kidnapper ou à le convoiter !
Autant dire tout de suite, ça épargnera des fausses joies, ça n'arrive jamais. Peine perdue car Monsieur Kano arrive toujours au dernier moment (parfois on se demande s'il n'a pas mis une puce à Ayase pour toujours arriver à le sauver lors des pires situations). Les dialogues aussi valent leur pesant de lourdeur " On est des hommes c'est pas bien, c'est anormal". " Oui, mais tu es à moi et tu fais tout ce que je dis". C'est comme ça sur 8 tomes... Monsieur Kano est caricatural dans le rôle du Seme ultra possessif, et c'est exactement la même chose pour Ayase dans le rôle du Uke ultra sensible. Au début on trouve ça bien, et puis c'est aussi ce qui fait la marque des yaoi, alors pourquoi s'en plaindre ? Mais répéter ce schéma jusqu'à l'overdose dans chaque tome, même pour du fan service, c'est plus qu'abusé.
Un dernier point qui m'a passablement énervé, c'est la coupe des planches. Les cases sont découpées n'importe comment, avec la surcharge de bulle on est vite étouffés, j'ai vraiment trouvé ça ridicule et très loin d'être artistique mais simplement pénible à lire.
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Franchement, je ne valide pas ce manga. J'avais de l'espoir mais rien qu'avec les dessins, il s'est envolé. En effet, nous avons Kano qui est grand, baraqué et viril contre Ayase qui est petit, fragile et qui est souvent pris pour une fille. On est donc sur le yaoi cliché qui mets en scène des personnages disproportionnés. Si on regarde maintenant l'histoire, on se demande où est le consentement. Ayase est acheté par Kano et afin de rembourser sa dette, Kano lui demande son corps. Plus d'une fois, Ayase refuse mais Kano l'oblige. Il y a bien des moments où on se dit que ça va mieux, par exemple quand Kano exprime son amour pour Ayase mais on en revient toujours à cette culture de viol.
J'ai les cinq premiers volumes donc je lirai peut être la suite pour voir si la relation entre les personnages change mais pour le moment je ne recommande pas ce manga.
2/5
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No Money réunit toutes les caractéristiques et les stéréotypes du yaoï de base, à savoir (sans parler de l'érotisme MM) la relation domination soumission, le viol qui se transforme en syndrome de Stockholm, le mafioso (hyper possessif et protecteur) et le pauvre gars qui n'a pas un rond (en général un étudiant comme ici) et qui semble toujours se trouver en danger par je ne sais quel miracle (à croire qu'il fait exprès). Donc pas beaucoup d'imagination, ni de scénario qui dénote pour ce manga. Je me suis arrêtée avant la fin de la série car je n'y trouvais pas un grand intérêt. J'ai vu l'animé, il est fidèle aux bouquins.
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La faiblesse de l'être humain fait qu'il refuse d'admettre l'évidence.