Si le monde était de mes patients [...] je le diagnostiquerais suicidaire.
Mon nom est Andrew Ryan. Permettez-moi de vous posez une simple question : ce qu'un homme obtient par le travail à la sueur de son front... cela ne lui revient-il pas de droit ? "Non, répond l'homme de Washington. Cela appartient aux pauvres.""Non, répond l'homme du Vatican. Cela appartient à Dieu.""Non, dit à son tour l'homme de Moscou. Cela appartient au peuple." Pour ma part, j'ai choisi d'ignorer ces réponses. J'ai choisi une voie différente. J'ai choisi l'impossible. J'ai choisi... Rapture. Une cité où les artistes ne craindraient pas les foudres des censeurs. Où les scientifiques ne seraient pas inhibés par une éthique aussi artificielle que vaine. Où les Grands ne seraient plus humiliés par les Petits. Et, à la sueur de votre front, cette cité peut aussi devenir la vôtre.
Un homme se doit de faire de sa vie l'échelle qui le mènera au sommet, et jamais il ne doit cesser de la gravir.
Rien ne peut se construire sans risques.
Le silence de la statue laissait à Ryan une impression étrange ; il faudrait qu'il fasse ajouter au tableau une bannière qui laisserait comprendre aux nouveaux venus qu'ils se trouvaient aux portes d'une société nouvelle au sein de laquelle l'homme ne souffrait ni le joug de la superstition ni celui d'un gouvernement oppressif :
NI DIEU NI ROI. LE POUVOIR A L'HOMME.
- Impôt, Eisley, n'est guère qu'un synonyme d'extorsion !
(Andrew Ryan)
Rapture n'acceptera en son sein que ceux qui le méritent.
- "Rapture vous offre un nouveau départ", qu'on nous a dit ! Je vous le dis, moi : c'était le chat qui s'adressait à la souris avec la voix du diable !
(Atlas)
Lutte avec les armes que la vie t'a données [...].
Si le monde moderne était de mes patients... je le diagnostiquerais suicidaire.