Vous êtes comme un cheval, ou un chien, ou un homme, ou n’importe quelle autre femme. Une fois qu’on vous comprend, on vous trouve très bien comme vous êtes.
Il était vieux et fatigué, et il avait passé l’âge des élans passionnels. Il aimait la solitude et rendait la justice en s’en tenant au livre de lois, ne s’étonnant jamais de la folie des hommes. Mais dans certains cas, il ne pouvait pas rester neutre et devait punir quelqu’un. Et une fois qu’il était sûr de son fait, il se montrait aussi impitoyable qu’un loup.
Et les gens blessés frappent aveuglément. Cela expliquait sa rage soudaine et obstinée : c’était sa manière à elle de réagir. Cette explication le convainquit pleinement car il savait qu’aucun homme au monde n’était plus obstiné que lui – ni aucune femme, d’ailleurs. Un jour ou l’autre, il finirait bien par obtenir Connie, par venir à bout de sa résistance. Du reste, il admirait son courage. Il ne voulait pas d’une épouse docile et sage, il voulait une femme passionnée et indépendante, comme Connie. Jamais il n’avait imaginé qu’elle puisse refuser de l’épouser. Il ne connaissait pas de meilleur homme que lui-même, et aucune femme ne pouvait désirer mieux.
Lorsqu’on engage une équipe de durs à cuire parce qu’il faut se battre contre des durs à cuire, on ne peut gagner que si l’on parvient à canaliser toute cette violence avec une volonté de fer.