Quand Erla était dans cet état, personne ne voulait se trouver dans sa ligne de mire. Personne sauf Huldar. Ca ne lui faisait plus ni chaud ni froid. (P.266)
Malheureusement, ils fonctionnaient comme les cubes du jeu électronique Tetris. Horizontalement, ils s’emboîtaient parfaitement. Verticalement, ça n’allait jamais.
La thèse du suicide avait du plomb dans l'aile. S'enfoncer dans le corps un clou pareil, ce n'était pas à la portée de tout le monde. Surtout dans la poitrine. Selon toute vraisemblance, ils se trouvaient désormais sur une scène de crime. Une scène de crime qu'ils avaient piétinée comme les derniers des amateurs. (P.16)
Mais les foyers conjugaux n'étaient pas des rings de boxe où le perdant était battu par KO. Ce n'était pas qu'une question de force physique. Même si les coups faisaient partie du scénario, les blessures psychologiques étaient les pires.
[...] je croyais que les gens seraient plus sympas avec nous. ça me désole qu'ils nous rejettent à ce point-là. Il faut vraiment qu'un meurtrier soit en train de leur sauter à la gorge avec un grand couteau, pour qu'ils soient contents de nous voir ! C'est vrai qu'on n'est pas les messagers des bonnes nouvelles. Personne n'a besoin de nous quand tout va bien.