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Freyja et Huldar tome 4 sur 6

Catherine Mercy (Traducteur)Véronique Mercy (Traducteur)
EAN : 9782330162856
336 pages
Actes Sud (02/03/2022)
3.77/5   118 notes
Résumé :
Un homme est retrouvé pendu entre deux rochers du champ de lave de Gálgaklettar, un lieu historique d’exécution dans le passé colonialiste islandais devenu une attraction touristique.
La pièce manquante du puzzle : un morceau de papier planté dans la poitrine du cadavre qui a été partiellement emporté par la mer…

Yrsa Sigurðardottir et ses deux héros Huldar et Freyja reviennent pour un quatrième thriller haletant qui traite et creuse avec bri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai été tres heureuse de recevoir le trou de Yrsa Sigurdardóttir grace à Masse Critique de Babelio que je remercie chaleureusement.
J'ai toujours été férue de polar nordiques, et avec ce livre je n'ai pas été déçue …

Même s'il s'agit du quatrième volet d'une saga (the children house) je n'ai pas été gênée de n'avoir pas lu les 3 précédents.

Dans ce roman on suit l'assistante sociale Freyja qui aide Huldar le policier sérieux dans son enquête, ainsi que son équipe. On sent entre deux une petite attirance qu'il savent garder discrète.

Le roman traite de sujets un peu difficiles pour moi , comme le viol ou la violence conjugale, et ces moments ont parfois été compliqués à lire. Malheureusement ce sont des thèmes qui reviennent assez régulièrement dans les polars actuels et il faut bien que je m'habitue …

L'écriture est tres fluide et je pense lire tres bientôt d'autres romans de cette autrice, à commencer par les autres volumes de cette saga !

Je recommande donc cette lecture, à tous ceux comme moi qui aiment les polars froids et un peu noirs 😊
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e ne sais pas pour vous, mais pour moi, le titre a une certaine importance dans le choix d'un livre. Alors avec ce titre abyssal, « le trou », je n'avais pas beaucoup d'attirance pour ce roman de l'Islandaise

Seul mon intérêt pour la littérature de cette île très littéraire du nord de la Scandinavie m'a donné l'élan pour l'ouvrir et découvrir quel était donc l'objet ou la personne que cachait ce trou.

Une chance ! J'ai adoré !

C'est dans « Absolution » que j'avais rencontré l'inspecteur Huldar, sa cheffe Erla, son collègue Gudlaugur et la psychologue pour enfants, Freya. Un quatuor intéressant, personnages attachants ayant tous un petit côté déviant. Lina, la première stagiaire de la brigade, étudiante en sciences criminelles, se greffe à cette équipe et pas nécessairement de la bonne façon. Admettons qu'elle sait se mettre tous ses collègues à dos. Malgré qu'Huldar semble prendre un certain plaisir à la regarder évoluer. Mais, parole de lecteur, cette jeune stagiaire qui ose pavaner avec son diplôme et ses connaissances livresques, ajoutera beaucoup de piquant au travail de l'équipe. Pourra-t-elle faire sa place ? À voir !

La brigade est appelée sur les lieux d'un possible suicide. L'homme est pendu dans un champ de lave, lieu historique d'exécution du passé colonial de l'Islande; il est suspendu entre deux rochers. Très rapidement, les policiers se rendent compte que c'est un meurtre, un bout de papier est cloué sur la poitrine de la victime. Vite, il faut enlever le corps sans prendre trop de précautions, la scène de crime (très théâtrale) était visible de la résidence présidentielle où arrivait une délégation du ministre chinois des Affaires étrangères. La vue d'un corps suspendu ne faisait pas partie du protocole d'accueil !

Freyja, la psychologue, se rend dans une maison d'un quartier chic de Reykjavik où on a signalé la présence d'un jeune enfant, laissé seul. Il ne connait pas cet appartement, ne sait pas depuis combien de temps il y est et ni le nom de l'homme qui l'a amené, ici. Il n'a aucune idée où sont ses parents, il dit s'appeler Sigi et ne se rappelle que les diminutifs des noms de ses parents.

La confusion est totale quand on sonne à la porte. L'inspecteur Huldar, aussi surpris que Freya, est là parce que cet appartement appartient à la victime du meurtre.

Évidemment, tout lecteur de polars suppose que les deux événements sont sûrement liés. L'enquête sera donc à deux volets: qui a exécuté le pendu du « rocher de la Potence » et que faisait cet enfant, seul, chez la victime.

Très rapidement, l'enquête démontre que la victime de la pendaison n'est pas une aussi bonne personne qu'elle le paraissait. Les policiers trouvrent de nombreux vidéos où la victime se met en scène en ayant des rapports sexuels non consentis avec de jeunes femmes droguées. Évidemment, cette nouvelle information donne à l'enquête une tournure différente qui nous fera découvrir le côté sombre d'une certaine catégorie d'hommes qui cachent des activités dégradantes.

Comme dans tout bon polar islandais, il faut s'attendre à une atmosphère un peu glauque, une noirceur qui alimente le côté sombre de l'homme pervers. Yrsa Sigurdardottir rejoint dans ce genre ses talentueux confrères et consoeurs d'écriture, Arnaldur Indridason, Ragnar Jonasson, Lilja Sigurdardottir et Arni Thorarinsson. Une brochette de talent incroyable dans un petit marché comme l'Islande. Ouvrir un roman de ces auteurs et autrices, c'est découvrir l'âme humaine, ses côtés inquiétants, dans des paysages uniques de froideur et de lave refroidie. « le trou » n'y fait pas exception !

Ce roman est le 4e de la série mettant en scène l'inspecteur Huldar et la psychologue pour enfants, Freya. Inutile d'avoir lu les trois premiers pour apprécier l'histoire et la psychologie des personnages. Bien sûr, on se rendra compte de l'attirance entre les deux personnages qui ne s'expriment que par des subtilités savamment imperceptibles. J'imagine que cela fait partie du charme de cette série.

Alors, pour vous amateurs et amatrices de polar, je vous recommande ce huitième roman d'Yrsa Sigurdardottir. Une bonne lecture, pas trop déprimante, une touche d'humour, une bonne enquête à volets multiples et une écriture fluide qui coule comme de la neige fondue au printemps.

Extrait :

« le seul homme qu'elle avait réussi à ensorceler, ces derniers temps, c'était Huldar. Malheureusement, ils fonctionnaient comme les cubes du jeu électronique Tetris. Horizontalement, ils s'emboîtaient parfaitement. Verticalement, ça n'allait jamais. »

Et dans une salle de sport : « Quelques-uns s'étiraient dans tous les sens devant un mur miroir. Ils se contorsionnaient pour trouver des zones encore concaves sur leurs silhouettes convexes. »





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Un homme pendu sur le champ de lave de Gálgahraun, un gamin inconnu dans l'appartement de celui-ci, des amis qui ont trop de secrets et une police débordée par la venue du président chinois. Yrsa Sigurdardóttir impose tout de suite son cadre et captive ses lecteurs. Ils vont suivre l'assistante sociale Freyja légèrement dépassée par sa vie et Huldar flic honnête mais bourru à la recherche de de la vérité. Au gré des indices et des fausses pistes, l'autrice nous promène au coeur de la capitale islandaise pour notre plus grand dépaysement.
«Le trou» est la quatrième aventure du duo islandais mais nul besoin d'avoir lu les précédentes pour se passionner pour ce roman. Par contre, je sens que vais les ajouter à ma pal. Ce dernier roman est un vrai bon récit noir à la fois humain et grinçant comme les Nordiques savent les faire et surtout comme on les aime.
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Faible femme ?
Avec « le Trou », j'achève ma lecture désordonnée des 5 volumes de la série écrite par l'islandaise Yrsa SIGURDARDOTTIR avec comme fil rouge un couple antinomique, Freya la psychologue pour enfants et Huldar le policier, tous deux en mode « je t'aime moi non plus ».

« ADN », « Succion », « Absolution », « le Trou » et « La poupée » sont les 5 romans concernés. Il faut avouer que l'on fait difficilement mieux en matière de titres moches… Mais quoi qu'il en soit, les 5 romans ont tous un charme certain et se laissent lire avec des émotions diverses : meurtres affreux, enquête complexe, personnages variés pour lesquels on ressent sympathie ou antipathie, fin avec de multiples rebondissements, questions sociétales et toujours la nécessaire protection que familles et société doivent à l'enfance.

Tout commence avec un « suicide » alambiqué qui se révèle être un meurtre cruel… et bienvenue dans l'univers des golden boys misogynes et amateurs de pornographie. Bienvenue aussi au sein de la violence de la société islandaise, notamment avec les femmes. Bienvenue dans le commissariat d'Huldar, avec Erla la cheffe « cocote minute », le collègue en bute à l'homophobie, la stagiaire diplômée confrontée au terrain… de péripétie en péripétie un univers romanesque prend vie et nous confronte à une certaine réalité traversée d'extravagances meurtrières.

J'apprécie la façon dont l'auteure met en scène son histoire, nous piège à répétitions, nous leurre sans aucune gêne. Elle nous fait « vivre » son récit et c'est toujours volontiers que je la rejoins.

Petit bémol pour « le Trou », le dénouement nous offre plusieurs coups de théâtre, mais trop appuyés à mon goût, trop expliqués d'où une certaine lourdeur au finish. La fin de « La Poupée », tout aussi surprenante, sera plus finement menée.

Si vous pensez un enfant en danger, n'hésitez pas, appelez le 119. Anonymat assuré.
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Au préalable, je confierai que je ne suis pas particulièrement familier du polar nordique ; j'en ai lu deux ou trois avec plus ou moins de plaisir. En l'occurrence, je ne connaissais pas Yrsa SIGURÐARDÓTTIR et ce « trou », qui m'a été offert récemment, m'a permis de la découvrir. Après lecture, je ressens une impression mitigée. Si l'intrigue est plutôt bien menée, on ne flirte pas, pour autant, avec la grande originalité. le récit est parfois rendu inutilement compliqué par de nombreux personnages secondaires – peut-être issus de productions antérieures de l'auteure… – qui n‘ajoutent rien à l'histoire principale. Par ailleurs – on me pardonnera, j'espère, ce biais « linguo-centré » –, la proximité de certains prénoms ou diminutifs islandais n'arrange rien à l'affaire : les Margeir Maren, Margrét ou les Siggi, Sibbi, Saga obligent parfois à revenir plusieurs pages en arrière pour bien vérifier qui est qui. Et puis, je trouve qu'au regard du sujet traité, la narration est très « sage » en définitive, une certaine pudeur sans doute tout à l'honneur de l'écrivaine, mais qui parfois sonne faux. Quelques petites digressions sur des sujets « sociétaux » ne sont pas du meilleur effet : par exemple, le passage sur l'homophobie dans la police est plutôt maladroit. Quant au style proprement dit, c'est le minimum syndical. Souvent des dialogues à n'en plus finir, les uns à la suite des autres, sans respiration. Nulle recherche de formule, nulle pensée un peu travaillée, pas d'ambiance dépeinte. On est bien loin d'un Ellroy ou d'un Lehane, aux USA, ou d'un Pagan en France. Somme toute, un bon roman de vacances qui ne risque pas de laisser un souvenir impérissable.
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critiques presse (2)
LaPresse
31 août 2022
En plus de cette intrigue bien menée, on a droit en outre à des personnages sympathiques qui viennent instiller une touche de légèreté à l’enquête et qui nous sortent de l’ambiance parfois pesante du roman noir.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
17 avril 2022
Ici, le temps comme la structure du récit semblent étrangement « plastiques », flous, sans contour précis. Même les personnages flottent dans le malaise qui les habite…
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La thèse du suicide avait du plomb dans l'aile. S'enfoncer dans le corps un clou pareil, ce n'était pas à la portée de tout le monde. Surtout dans la poitrine. Selon toute vraisemblance, ils se trouvaient désormais sur une scène de crime. Une scène de crime qu'ils avaient piétinée comme les derniers des amateurs. (P.16)
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Quand Erla était dans cet état, personne ne voulait se trouver dans sa ligne de mire. Personne sauf Huldar. Ca ne lui faisait plus ni chaud ni froid. (P.266)
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Malheureusement, ils fonctionnaient comme les cubes du jeu électronique Tetris. Horizontalement, ils s’emboîtaient parfaitement. Verticalement, ça n’allait jamais.
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Mais les foyers conjugaux n'étaient pas des rings de boxe où le perdant était battu par KO. Ce n'était pas qu'une question de force physique. Même si les coups faisaient partie du scénario, les blessures psychologiques étaient les pires.
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[...] je croyais que les gens seraient plus sympas avec nous. ça me désole qu'ils nous rejettent à ce point-là. Il faut vraiment qu'un meurtrier soit en train de leur sauter à la gorge avec un grand couteau, pour qu'ils soient contents de nous voir ! C'est vrai qu'on n'est pas les messagers des bonnes nouvelles. Personne n'a besoin de nous quand tout va bien.
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Videos de Yrsa Sigurdardottir (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yrsa Sigurdardottir
Vilborg Yrsa Sigurðardóttir, né le 24 août 1963 à Reykjavik, est une écrivaine islandaise, auteure de plusieurs romans policiers et ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse. L'?uvre d'Yrsa Sigurðardóttir est composée d'ouvrages destinés aux enfants et de romans policiers. Elle a été traduite dans de nombreuses langues dont l'allemand, l'anglais, le danois, le catalan, l'espagnol, l'estonien, le français, le grec, l'italien, le néerlandais, le norvégien, le polonais, le portugais, le roumain, le russe et le suédois. Son travail a été primé en Islande à plusieurs reprises.
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